**Amara**
— Je crois que j'ai tout gâché.
— Encore ?
— Oh, tais-toi, je n'ai pas besoin de tes commentaires.
Il s’approche de la table avec un air défiant, plonge sa cuillère dans la sauce et l’amène à ses lèvres. Je le vois plisser les yeux et une grimace se dessiner sur son visage, mais il tente de la dissimuler en prenant une grande inspiration, comme s’il venait de goûter un plat divin.
— Qu’est-ce que tu as fait ? demande-t-il, les traits marqués par la surprise. C'est comme s'il venait de découvrir un chef-d'œuvre culinaire complètement raté.
— Eh bien, je ne sais pas… toi qui es censé être un pro, tu pourrais m'aider.
Je le fixe intensément, espérant qu’il me dise quelque chose d’encouragea
**Amara**Je marmonne à voix basse, presque pour moi-même :— Je n'ai pas pris de bikini.Un sourire espiègle se dessine sur ses lèvres, et il réplique, avec une nonchalance déconcertante :— Tu n'en as pas besoin.Je plisse les yeux, un sourire dubitatif aux lèvres. «Bien essayé.»Je lève les yeux au ciel, puis commence à retirer mon pantalon de survêtement, suivi de mon t-shirt. Me voilà en sous-vêtements, hésitante, mais je prends une profonde inspiration. Peu importe. Après tout, ce n’est qu’un jacuzzi. L’idée de braver les vagues glacées de la mer m'a effleurée, mais le vent froid qui siffle autour de nous me rappelle instantanément à quel point cette idée est absurde.
**Amara**Être une femme, c’est parfois comme si l’univers avait décidé de me jouer une mauvaise farce cosmique. Et franchement, certains jours, je me demande si je ne suis pas l’objet d’une expérience intergalactique sur la résistance humaine. L’un des aspects les plus évidents de cette expérience ? Le fameux cycle mensuel. Oui, ce moment exaltant où l’on saigne comme si c’était la chose la plus naturelle au monde.« Qui, dans un excès de génie, a eu l’idée de nous infliger ça chaque mois ?! »Et, bien sûr, ce n’est jamais aussi simple que de simplement saigner. Non, il faut qu’il y ait des crampes, ces douleurs atroces qui semblent provenir d’un démon intérieur décidé à maltraiter mes organes vitaux. J&rsqu
**Valerio**Je pousse un chariot, un putain de gros chariot, et je me dirige droit vers le rayon des bonbons.— Des bonbons. Beaucoup de bonbons, me dit-elle, d’un ton qui oscille entre ordre et requête mystérieuse.Je fronce les sourcils.« Mais qu’est-ce qu’elle veut dire par là ? »Je suis paumé. Il y a littéralement des centaines de bonbons différents, tous plus colorés, plus sucrés, plus attrayants les uns que les autres. Comment savoir lesquels choisir ?Je longe l’allée, scrutant chaque étagère. Des paquets aux couleurs criardes, des bonbons gélifiés, des chocolats, des sucettes…Je me mords la lèvre.« Peut-être qu’elle préfère les trucs acidulés ? Ou ceux au caramel ? &raqu
**Amara**— Que se passe-t-il ? je demande, étouffant un bâillement tout en descendant lentement les escaliers, mes pieds effleurant les marches en bois avec douceur.La lumière tamisée du matin pénètre à peine à travers les rideaux, mais déjà, l'agitation dans la maison est palpable. Valerio, installé dans le salon, tourne brusquement la tête vers moi. Ses yeux, perçants et implacables, suivent chacun de mes mouvements, comme si chaque geste que je faisais était une énigme à résoudre, un mystère à percer.Je suis vêtue d'un simple short en soie vert foncé qui ondule délicatement à chaque pas, accompagné d’un top assorti, suffisamment léger pour dévoiler une infime parcelle de ma peau. Rien d’extravagant, mais l’intensité de son regard fait naître en moi l’impression d’être une apparition, un tableau vivant, une œuvre d’art sous son regard attentif.Après un instant qui semble se dilater dans le temps, i
**Amara**— Si je dois encore une fois forcer un sourire et saluer une personne que je n’ai jamais rencontrée, tout en écoutant ses compliments sur le fait que c’est un honneur de me voir… je crois que je vais hurler.Un soupir m’échappe tandis que je sirote distraitement mon verre de champagne. Mon unique espoir est qu’on m’ignore, mais cela semble vain dans cet océan d’éclats de voix et de regards insistants.À côté de moi, Lily rit aux éclats, ses joues roses témoignant de son engouement pour le champagne. Contrairement à elle, je me limite à un seul verre, consciente que cette soirée n’est pas propice aux excès. Plus tôt, Enzo, son fiancé, lui avait adressé une remontrance discrète, mais cela n’avait eu pour effet que de la pousser &agra
**Amara**— Je ne te laisserai rien arriver. — Bien sûr que non. Je dépose mes sacs sur le sol dans un bruit sourd, avant de contourner le comptoir de la cuisine pour me servir un verre d’eau. Mes mains tremblent légèrement, traînant derrière elles un malaise que je n’arrive pas à masquer. — Amore- — Je ne veux pas mourir. Je m’arrête net, le poids de mes mots me frappant au cœur. C’est à peine un murmure, un souffle plus qu’une phrase, comme si ce n’était même pas moi qui parlais. Pas encore. Je ferme les yeux un instant, m’efforçant de repousser la peur qui grandit en moi, sourde et implacable. — Je te l’ai dit, je ne laisserai rien t’arriver. Sa voix, ferme e
**Valerio**Ce n’est pas tous les jours qu’on se retrouve face à la plus belle femme du monde, à moitié nue. Mais aujourd’hui, définitivement, rien n’est comme les autres, et l’intensité de l’instant m’envahit. La lumière tamisée du jet privé inonde la pièce d’une chaleur douce, accentuant chaque courbe de son corps parfait. Un moment suspendu dans le temps, où il n’y a plus qu’elle et moi.Appuyé nonchalamment contre le chambranle de la porte, je l’observe sans la moindre gêne. Amara halète légèrement lorsqu’elle aperçoit mon reflet dans le miroir de la chambre privée. Ses yeux s'écarquillent une fraction de seconde, avant qu’elle ne retrouve son calme. Mais dans cette hésitation, je perçois une lueur de défi
**Amara**— Et appuie. Pas trop fort parce que ça va exploser... Je le regarde avec un soupçon de doute, tenant maladroitement la poche à douille. Le plastique glissant semble avoir sa propre volonté, instable entre mes mains. À peine ai-je commencé à presser que l’emballage éclate bruyamment, projetant un nuage de glaçage rose et sucré sur mon débardeur fraîchement lavé et, pire encore, sur le t-shirt noir impeccable de Valerio. Un silence suspend le moment, comme si le monde attendait notre réaction. — Oups... je murmure, pétrifiée, en observant les dégâts. Nos regards se croisent, figés entre stupeur et incrédulité. Puis, comme si une digue se brisait, un fou rire incontrôlable éclate entre nous. Le genre
**Amara**— Et appuie. Pas trop fort parce que ça va exploser... Je le regarde avec un soupçon de doute, tenant maladroitement la poche à douille. Le plastique glissant semble avoir sa propre volonté, instable entre mes mains. À peine ai-je commencé à presser que l’emballage éclate bruyamment, projetant un nuage de glaçage rose et sucré sur mon débardeur fraîchement lavé et, pire encore, sur le t-shirt noir impeccable de Valerio. Un silence suspend le moment, comme si le monde attendait notre réaction. — Oups... je murmure, pétrifiée, en observant les dégâts. Nos regards se croisent, figés entre stupeur et incrédulité. Puis, comme si une digue se brisait, un fou rire incontrôlable éclate entre nous. Le genre
**Valerio**Ce n’est pas tous les jours qu’on se retrouve face à la plus belle femme du monde, à moitié nue. Mais aujourd’hui, définitivement, rien n’est comme les autres, et l’intensité de l’instant m’envahit. La lumière tamisée du jet privé inonde la pièce d’une chaleur douce, accentuant chaque courbe de son corps parfait. Un moment suspendu dans le temps, où il n’y a plus qu’elle et moi.Appuyé nonchalamment contre le chambranle de la porte, je l’observe sans la moindre gêne. Amara halète légèrement lorsqu’elle aperçoit mon reflet dans le miroir de la chambre privée. Ses yeux s'écarquillent une fraction de seconde, avant qu’elle ne retrouve son calme. Mais dans cette hésitation, je perçois une lueur de défi
**Amara**— Je ne te laisserai rien arriver. — Bien sûr que non. Je dépose mes sacs sur le sol dans un bruit sourd, avant de contourner le comptoir de la cuisine pour me servir un verre d’eau. Mes mains tremblent légèrement, traînant derrière elles un malaise que je n’arrive pas à masquer. — Amore- — Je ne veux pas mourir. Je m’arrête net, le poids de mes mots me frappant au cœur. C’est à peine un murmure, un souffle plus qu’une phrase, comme si ce n’était même pas moi qui parlais. Pas encore. Je ferme les yeux un instant, m’efforçant de repousser la peur qui grandit en moi, sourde et implacable. — Je te l’ai dit, je ne laisserai rien t’arriver. Sa voix, ferme e
**Amara**— Si je dois encore une fois forcer un sourire et saluer une personne que je n’ai jamais rencontrée, tout en écoutant ses compliments sur le fait que c’est un honneur de me voir… je crois que je vais hurler.Un soupir m’échappe tandis que je sirote distraitement mon verre de champagne. Mon unique espoir est qu’on m’ignore, mais cela semble vain dans cet océan d’éclats de voix et de regards insistants.À côté de moi, Lily rit aux éclats, ses joues roses témoignant de son engouement pour le champagne. Contrairement à elle, je me limite à un seul verre, consciente que cette soirée n’est pas propice aux excès. Plus tôt, Enzo, son fiancé, lui avait adressé une remontrance discrète, mais cela n’avait eu pour effet que de la pousser &agra
**Amara**— Que se passe-t-il ? je demande, étouffant un bâillement tout en descendant lentement les escaliers, mes pieds effleurant les marches en bois avec douceur.La lumière tamisée du matin pénètre à peine à travers les rideaux, mais déjà, l'agitation dans la maison est palpable. Valerio, installé dans le salon, tourne brusquement la tête vers moi. Ses yeux, perçants et implacables, suivent chacun de mes mouvements, comme si chaque geste que je faisais était une énigme à résoudre, un mystère à percer.Je suis vêtue d'un simple short en soie vert foncé qui ondule délicatement à chaque pas, accompagné d’un top assorti, suffisamment léger pour dévoiler une infime parcelle de ma peau. Rien d’extravagant, mais l’intensité de son regard fait naître en moi l’impression d’être une apparition, un tableau vivant, une œuvre d’art sous son regard attentif.Après un instant qui semble se dilater dans le temps, i
**Valerio**Je pousse un chariot, un putain de gros chariot, et je me dirige droit vers le rayon des bonbons.— Des bonbons. Beaucoup de bonbons, me dit-elle, d’un ton qui oscille entre ordre et requête mystérieuse.Je fronce les sourcils.« Mais qu’est-ce qu’elle veut dire par là ? »Je suis paumé. Il y a littéralement des centaines de bonbons différents, tous plus colorés, plus sucrés, plus attrayants les uns que les autres. Comment savoir lesquels choisir ?Je longe l’allée, scrutant chaque étagère. Des paquets aux couleurs criardes, des bonbons gélifiés, des chocolats, des sucettes…Je me mords la lèvre.« Peut-être qu’elle préfère les trucs acidulés ? Ou ceux au caramel ? &raqu
**Amara**Être une femme, c’est parfois comme si l’univers avait décidé de me jouer une mauvaise farce cosmique. Et franchement, certains jours, je me demande si je ne suis pas l’objet d’une expérience intergalactique sur la résistance humaine. L’un des aspects les plus évidents de cette expérience ? Le fameux cycle mensuel. Oui, ce moment exaltant où l’on saigne comme si c’était la chose la plus naturelle au monde.« Qui, dans un excès de génie, a eu l’idée de nous infliger ça chaque mois ?! »Et, bien sûr, ce n’est jamais aussi simple que de simplement saigner. Non, il faut qu’il y ait des crampes, ces douleurs atroces qui semblent provenir d’un démon intérieur décidé à maltraiter mes organes vitaux. J&rsqu
**Amara**Je marmonne à voix basse, presque pour moi-même :— Je n'ai pas pris de bikini.Un sourire espiègle se dessine sur ses lèvres, et il réplique, avec une nonchalance déconcertante :— Tu n'en as pas besoin.Je plisse les yeux, un sourire dubitatif aux lèvres. «Bien essayé.»Je lève les yeux au ciel, puis commence à retirer mon pantalon de survêtement, suivi de mon t-shirt. Me voilà en sous-vêtements, hésitante, mais je prends une profonde inspiration. Peu importe. Après tout, ce n’est qu’un jacuzzi. L’idée de braver les vagues glacées de la mer m'a effleurée, mais le vent froid qui siffle autour de nous me rappelle instantanément à quel point cette idée est absurde.
**Amara**— Je crois que j'ai tout gâché.— Encore ?— Oh, tais-toi, je n'ai pas besoin de tes commentaires.Il s’approche de la table avec un air défiant, plonge sa cuillère dans la sauce et l’amène à ses lèvres. Je le vois plisser les yeux et une grimace se dessiner sur son visage, mais il tente de la dissimuler en prenant une grande inspiration, comme s’il venait de goûter un plat divin.— Qu’est-ce que tu as fait ? demande-t-il, les traits marqués par la surprise. C'est comme s'il venait de découvrir un chef-d'œuvre culinaire complètement raté.— Eh bien, je ne sais pas… toi qui es censé être un pro, tu pourrais m'aider.Je le fixe intensément, espérant qu’il me dise quelque chose d’encouragea