Au moment où il est entré dans le bureau, Aron Bernard avait connu sa fin.Mais, il ne voulait pas s’y résigner.Il pouvait toucher des centaines de milliers d’euros à titre de rémunération annuelle dans le Groupe Fantaisie. S’il était renvoyé, où trouverait-il un emploi qui rapporterait aussi gros ?S’il était chassé par le Groupe Fantaisie, le Groupe Ciel-Bleu ne l’accueillerait certainement pas, alors que les autres sociétés lui fermeraient la porte compte tenu de son passé turpide.Pour Aron Bernard, le licenciement par le Groupe Fantaisie sonnerait la fin de sa vie dans ce métier.Pour cette raison, il s’est agenouillé devant Jacques : « DG, je me suis rendu compte de mes erreurs. Je vais les corriger. S’il vous plaît, ne me renvoyez pas. »Jacques a ri au nez : « Tu as encore le culot de rester ici ? Chaque fois je te vois, je me rappelle la mort de François. J’ai fait preuve d’une très grande générosité envers toi. Or, tu veux que je te tue ? »« Non, non, non. »Aron s’est préc
Ceci dit, il a levé la tête. Fixant Léo, il n’a pas pu s’empêcher de lui demander : « Tu as été un soldat dans la Région de l’Ouest ? »Léo avait raison.« Tu as remarqué ? »« Tu as une allure unique, exactement comme ce que mes camarades avaient lorsque j’étais dans la Région de l’Ouest. Cette allure ne se voit pas chez les hommes ordinaires. Cette allure est très caractéristique des soldats de la Région de l’Ouest. »Léo a pointé du doigt son bras cassé en demandant : « Comment ça ? »« Munitions épuisées. J’affrontais trois hommes et ils m’ont coupé un bras. »« Il faut avoir du savoir-faire pour survivre dans de telles conditions. Quel est ton nom ? »« Alex Godard. »« Tu veux me suivre ? »Alex a baissé la tête et a émis un sourire : « Pour le moment, je veux justement mener une vie tranquille. Je ne veux plus battre et tuer. »Pendant qu’ils parlaient, une voiture de la Brigade des Incivilités s’est approchée.Après l’ouverture de la portière, trois agents temporaires en unifor
Les propos de Léo piquaient Alain au point vital. Les yeux écarquillés, Alain a sorti son bâton et l’a pointé vers Léo : « Tu cherches la mort, fils de putain ? Tu oses te mêler de mes affaires ? Sais-tu qui je suis ? »« Qui es-tu ? »« Hahaha ! Je suis Roi Vivant des Enfers. Demande à ces gens aux alentours s’ils me connaissent ou pas ?! »Léo a pointé du doigt l’emblème sur la manche d’Alain : « N’es-tu pas justement un agent temporaire ? Tu te prends pour qui ? »Alain a ri au nez en visant Léo avec son bâton : « Je me prends pour qui ? Je vais te faire savoir je me prends pour qui ! »Il a levé le bâton pour frapper Léo, mais Léo lui a donné un coup de pied pour le mettre à terre.Les deux compagnons d’Alain se sont précipités vers Léo, mais Léo leur a aussi donné des coups de pieds pour les repousser. En un clin d'œil, les trois hommes étaient tous par terre.Couvrant le visage, Alain s’est écrié : « Tu oses me frapper ? Je vais te tuer ! »Ceci dit, il a sorti son portable pour
Cette simple phrase a failli provoquer une crise cardiaque à Tony. Devant le Responsable Général, il était comme une fourmi pitoyable. Il n’oserait jamais le frapper même s’il avait mille têtes.Une fois sur le terrain, il s’est rendu compte de l’identité de Léo.Se tenant respectueusement à côté de Léo, il a dit : « Je suis très désolé. J’ai failli à mes fonctions. Prière de me pardonner, monseigneur. »Alain et les deux agents réguliers ont été très effrayés par ces propos.Leur chef était si poli envers Léo. Alors, c’était qui, ce Léo ?Léo a agité la main en disant : « Tes hommes obligent les marchands ambulants à demander deux licences. C’est ça que tu leur apprends ? »La sueur froide ruisselait sur le front de Tony : « Non, monseigneur. Ce n’est pas ce que stipulent les règlements. Mais les agents perçoivent des frais extralégaux à leur gré. »« Bah. » Léo a dit froidement : « Laisse tomber tes ruses. Je reviendrai vers toi pour tes fautes. Je te demande une seule chose. Comment
Dieu... de Guerre ?Chaque soldat dans la Région de l’Ouest connaissait cette appellation. C’était le Dieu de la Région de l’Ouest !Il était toujours victorieux et toujours invincible !Alex a trop entendu parler des exploits légendaires de Léo. Mais comme il n’avait été qu’un soldat simple, il n’a jamais rencontré Léo en personne dans la Région de l’Ouest.Aujourd’hui, son rêve a été réalisé.De servir sous la direction du Dieu de Guerre, c’était le vœu de chaque soldat de la Région de l’Ouest.Alex a hoché la tête, pour sa fille, pour réaliser son rêve d’antan, et pour améliorer les conditions de vie actuelles.« Je suis prêt à te suivre où que tu ailles, même si je devrai passer toute ma vie à combattre ! »Ceci dit, Alex s’est agenouillé à un seul genou en baissant la tête, pour montrer à Léo son plus profond respect.« Hahahahaha !!! »Léo a éclaté de rire tout en tendant la main à Alex : « Ne t’inquiète pas. Je ne vais pas t’envoyer sur les champs de bataille. Tu as encore une f
« De plus, je vais te donner dix millions comme financement initial. Ça suffit ? »« Ça suffit largement. En fait, il n’en faut pas autant. » Alex n’avait jamais vu tant d’argent dans sa vie. Il était tellement ému qu’il ne savait pas quoi dire.Léo a hoché la tête : « Une dernière chose. Ne m’appelle plus “Dieu de Guerre”. Appelle-moi “ Patron ”. »« Oui, patron. »Alex a demandé : « Patron, tu m’as fait tant de choses. Je ne sais vraiment pas comment te remercier. »« Tu veux me remercier ? » Léo s’est assis : « J’ai faim. Si tu veux me remercier, prépare-moi quelque chose à manger avec ce que tu peux trouver dans la cuisine. »« Haha ! Tout de suite, patron ! »Après avoir placé sa fille sur le petit canapé dans le hall, Alex est allé dans la cuisine pour préparer à manger.Pendant qu’Alex faisait la cuisine, Nathalie clignait ses yeux en fixant Léo.Souriant, Léo lui a demandé : « Qu’est-ce que tu regardes ? »« Je cherche à savoir si tonton a des super-pouvoirs. »« Oh ? Pourquoi
Susanne s’est mise à réfléchir. Dans les jours derniers, Léo l’avait vraiment impressionnée. Bien qu’il n’ait pas encore trouver un emploi, il a pu régler tous les problèmes. Par conséquent, elle a commencé à nourrir une certaine confiance en Léo.« Ok, Léo. Je compte sur toi. »« Tu dois trouver un bon chef. Ne me fais pas perdre la face. »Léo a hoché la tête : « Ne t’inquiète pas, maman. Tu ne vas jamais perdre la face. »Susanne s’est levée : « Je dois me reposer. Vous aussi, reposez-vous tôt. Dans les jours prochains, préparez des cadeaux pour votre grand-mère lorsque vous êtes libres. On doit respecter l’étiquette. »« Ok, maman. »Léo et Emma sont retournés dans leur chambre à coucher.Emma a cloué Léo sur le lit et l’a fixé.Le regard d’Emma a fait paniquer Léo. Il a demandé : « Qu’est-ce que tu veux ? »« Je cherche à savoir si tu es un extraterrestre qui s’est délibérément déguisé en Léo Martin pour s’approcher de moi. »Léo a pouffé de rire : « Pourquoi ? »« Parce que ces d
...Le lendemain matin, Léo a été réveillé par la sonnerie de son portable.Il est descendu du lit à pas sourds pour ne pas réveiller Emma. Puis, il a pris le portable et est sorti de la chambre à coucher.« Allô, Oncle Jacques ! Qu’est-ce qu’il y a tôt le matin ? »« Jeune maître, viens vite au bureau. Je veux te montrer ce que nous avons développé dernièrement ! »Léo a ri amèrement. Bien qu’il soit âgé, Jacques Chirac était très actif. S’agissant des affaires relatives au Groupe Fantaisie, il pouvait s’y appliquer jusqu’à en oublier de manger et de dormir.Léo a raccroché le portable, a changé de vêtements et s’est précipité vers le Groupe Fantaisie.Une fois arrivé, il a été introduit dans le laboratoire par Jacques. Pointant du doigt un mécanisme qui ressemblait à un fauteuil roulant, Jacques lui a dit : « Jeune maître, voilà ! »Léo l’a regardé de haut en bas et a demandé : « C’est un... fauteuil roulant ? »« Non, c’est un assistant, un produit issu des nouvelles technologies. »
La voiture roulait à mi-chemin lorsque Joseph a aperçu la Ferrari dans son rétroviseur et n’a pu s'empêcher d'être amusé.« Ha, ha, quel chien enragé ! Comment oses-tu me rattraper ? Te prends-tu pour qui ? »Ceci dit, il a fortement appuyé son pied sur l'accélérateur et sa vitesse a grimpé en flèche, dépassant largement la Ferrari derrière lui.Après tout, c'était un pilote de course professionnel de F1, sa classe était totalement supérieure aux pilotes de course que Léo avait rencontrés auparavant. Il n’avait pratiquement aucun problème sur la voie droite, même dans les virages, il était presque parfait. En y ajoutant les superbes performances de la Lamborghini, cela lui a permis de rester en tête. Pour Léo, il n'y avait aucun moyen de le rattraper.Dans la Ferrari, Félix a secoué la tête à plusieurs reprises : « Docteur Martin, laissez tomber ! Bien que vos compétences médicales soient excellentes, lorsqu'il s'agit de techniques de conduite, l’autre partie est un pilote de course p
Les deux parties se sont regardées et se sont figées.Le jeune homme était Joseph Roux, un pilote de course professionnel de F1.La Ferrari était le leader de la F1, mais l'équipe a décliné après qu’un accident de route ait frappé leur champion l'année précédente. Cela a permis aux autres équipes de le rattraper.En fait, l’écart de puissance entre la Lamborghini et la Ferrari était très petit, et surtout la Lamborghini a engagé un excellent pilot de course à prix astronomique, ce dernier représentant la Lamborghini a successivement remporté le championnat.Tout le monde ne s'était pas attendu à rencontrer un pilote de course de F1 de Lamborghini dans un tel endroit.Félix a dit avec dédain : « Mec, ne sois pas trop arrogant ! Une bonne voiture n’est rien du tout ! »À ce moment, une voix légèrement douce est sortie de l'intérieur de la Lamborghini : « Même si ma voiture n’est pas bien, elle est toujours meilleure que la tienne, n'est-ce pas ? »Ceci dit, un autre homme en est sorti.C
Après avoir quitté la rivière, Léo a pris un taxi et est arrivé à la Clinique de Roussel, où il a vu de loin un grand tissu rouge couvrant quelque chose.Dès qu'il est entré dans la salle, Félix l’a accueilli d’un air joyeux : « Docteur Martin, enfin vous voilà ! Vous m'avez fait attendre depuis longtemps ! » Léo a souri : « Monsieur Lemaire, pourquoi vous me demandez de prendre le cadeau en personne ? »Nydia a secoué légèrement la tête : « C'est un objet très important, ce n'est pas quelque chose que les gens ordinaires peuvent simplement avoir. » Léo était confus, vu qu'ils parlaient du cadeau de manière mystérieuse, il ne devinait exactement pas quel était le cadeau.Félix l’a conduit à l'extérieur et a pointé du doigt le tissu rouge : « Ouvrez-le et montrez-le au docteur Martin ! »Les serveurs ont immédiatement arraché le tissu rouge, révélant à l'intérieur un coupé ayant une carrosserie bien profilée !C’était un cabriolet à toit ouvert Ferrari !Les portières du cabriolet s’o
« Léo, tu te souviens de la réaction de grand-père ? Il était rouge comme un coq à cause de la colère. » Léo a ri : « Depuis quand es-tu devenu si mauvais ? Ne me disais-tu pas d'être poli avec grand-père ? »Emma a soupiré : « Oui, tu as raison. De toute façon, il est toujours mon grand-père, le parent le plus proche. Mais ce qui s’est passé aujourd’hui est trop exaspérant. Je ne sais vraiment pas ce que j’aurais fait si je n’ai pas eu de l’aide des trente propriétaires dans la Résidence Empire. »En parlant de cela, Emma est devenue encore plus perplexe : « En fait, je ne comprends pas non plus ce qui s’est passé. Léo, je ne sais pas pourquoi les autres ont été refusés par les propriétaires, mais si je pars, ces derniers accepteront de signer. »Léo lui a répondu : « Parce que... Tu es tellement belle qu’ils sont tous captivés par ta beauté, n'est-ce pas ? »Emma a tapoté la tête de Léo : « Toi, tout ce que tu fais, c'est de dire des bêtises toute la journée pour me rendre heureuse.
Est-ce que c’était l'attitude de demander de l’aide à quelqu'un d’autre ? Léo a ricané dans son cœur et se disait : « Grand-père est encore si arrogant même s’il se trouve dans une situation difficile. »Et ensuite Léo s’est levé, a pris la main d’Emma et s'est apprêté à partir, ce qui les a surpris tous les trois. Ils avaient été punis pendant trois heures pour attendre qu’Emma se réveille, et maintenant Léo et Emma étaient sur le point de partir sans rien faire, c’était une plaisanterie ? « Léo, que fais-tu ? » a crié Mathias avec inquiétude.Léo a répondu avec indifférence : « Certaines personnes peu éduquées sont restées dans le bureau, alors l’air ici n’est pas bon, je vais sortir pour faire une promenade avec Emma. » C'était évidemment une réprimande aux trois. Mathias n’était rien pour lui.À ces mots, Mathias était tellement en colère qu’il a même voulu tuer Léo immédiatement. Mais pour l'instant, il devrait le supporter car il voulait lui demander de l'aide. Il a poussé un
« Si un ou deux propriétaires n’ont désigné qu’Emma, je croirais que ce serait possible. Mais le problème est que trente propriétaires désignent Emma en même temps, les choses ne peuvent pas être aussi simples. »« D'ailleurs, ces trente personnes, y compris des femmes et des hommes de soixante-dix ans, auraient-elles pu faire quelque chose comme ça ? Paul, Bella, vous ne direz plus encore de telles bêtises à l’avenir, vous comprenez ? » Bella et Paul ont hoché la tête.Bien que Mathias déteste Emma, c'était après tout sa propre petite-fille, s’il lui était arrivé quelque chose de honteux, ce ne serait pas seulement Emma qui serait déshonorée, mais toute la famille Dupont.C'était pourquoi Mathias ne permettait pas à Bella et aux autres de dire des bêtises comme ça. La raison pour laquelle les trois ne pouvaient pas comprendre le comportement des propriétaires était qu’ils ne savaient pas que le nœud du problème venait de Léo et non d’Emma. Comment pouvait-on penser au résultat corre
Et ensuite, Paul a exposé les travaux de la rénovation en détails d’une manière très polie et appropriée.Oscar l’écoutait attentivement à l'autre bout du fil et n’a rien dit.Paul était sûr qu’il pouvait le persuader d’accepter la modification. Parce que cette modification était une bonne chose pour les propriétaires, il ne trouvait aucune raison pour qu’Oscar puisse le refuser. Cependant, les choses ne se déroulaient pas comme prévu. Oscar lui a répondu d’un ton peu aimable : « Je ne l’accepte pas. »Paul a changé de teint, son sourire se figeant, il n’a vraiment pas compris pourquoi il lui a refusé et s’est demandé : « Pourquoi ? Il est fou ou quoi ? »Paul l’a encore voulu persuader, mais Oscar lui a répondu fermement : « Je l'ai dit, je refuse, ce n’est pas la peine de m'en reparler. De plus, je ne répondrai à aucun appel de quelqu'un d'autre dans votre famille Dupont autre que Madame Emma Dupont, vous comprenez ? »« Mais, monsieur Lefort, c'est... »Bip, bip, bip, l'interlocut
Paul s’est levé et est allé préparer la proposition de projet.D’un air satisfait, Mathias a pris une gorgée de café et a regardé Bella en souriant : « Tu es également ma petite-fille comme Emma, tu me rends toujours heureux et doux, et alors Emma, elle me met toujours en colère ! »Bella a souri : « Vous me flattez, grand-père. »« Hé, ce n’est pas la peine d’être modeste. C'est dommage que tu sois une fille, si tu étais un homme, je t'aurais déjà donné ce poste de patriarche de la famille. Hélas, Paul n'est pas aussi bon que toi dans tous les domaines, je m’inquiète pour lui. »« Grand-père, Paul est juste impulsif, mais il n'est pas mauvais. »Mathias a soupiré : « J'aimerais qu'il puisse être équilibré comme toi. »De l’autre côté.D’un air mécontent, Emma est retournée à son bureau, jetant le plan du projet par terre et le piétinant avec ses talons hauts pour évacuer sa colère. Elle n’a jamais été aussi mal à l'aise que maintenant ! Peu importe qu’elle a été brimée par les autres
Alors que les trois baignaient dans l’allégresse et que Emma était furieuse, des pas clairs venaient à leurs oreilles. Immédiatement après, l'homme que Mathias a détesté le plus est apparu, c’était bien Léo. Il se tenait à côté d’Emma avec le même calme inaltérable sur le visage, et a tendu la main pour tenir la main froide et tremblante d’Emma.« Bonjour, grand-père. »Mathias a reniflé froidement : « Bonjour. »Et ensuite, Léo a esquissé un sourire et a dit quelque chose qui a déconcerté les personnes présentes.« Grand-père, pour mon défunt frère François, il vous a fallu beaucoup de peine pour préparer deux zones de planification de cimetière, vous m’avez beaucoup aidé, merci ! »Deux zones ? D’un air perplexe, tout le monde s’est regardé. Paul a ricané : « Léo, tu as dit des bêtises ? »« N'est-ce pas ? » Léo a dit, faisant semblant d'être perplexe, « non seulement la Résidence Empire va être transformée en zone de planification du cimetière, mais un autre terrain serait spéciale