Les fiancés prirent le temps de manger ensemble le matin avant de chacun partir de son côté travailler. Sur le chemin Katrina passa par la boulangerie puis bifurqua vers l'appartement de ses parents pour les surprendre quelques secondes avant leurs réveilles. Elle les salua puis se dépêcha de reprendre son chemin pour être en avance. A son arrivée Katrina salua le garde devant la porte puis tint la porte à la femme de ménage qui la remercia et lui demanda comment elle allait. Katrina discuta quelques minutes avec Sabrina avant de reprendre le chemin de son bureau. En chemin elle sourit chaleureusement aux collègues qu'elle croisait et se fit invitée à prendre un café. Elle eut à peine le temps de s'asseoir que l'assistante du directeur lui tendit un dossier avec son article mis en page dedans.
Katrina attrapa le dossier toutes excitée mais son sourire s'effaça très vite. Elle interpella l'assistante qui allait partir.
« Excusez moi. »
L'assistante fit demi tour et passa la tête par la porte ouverte.
« Oui ?
-Je suis désolée de vous déranger mais il n'y a que mon nom sur cet article...
-Et ?
-Et bien... Au tout départ ce fut ma coéquipière qui a eu à écrire cet article. Je me suis contentée de lui donner quelques conseils. »
Je me contentais de rouler des yeux.
« Moi on m'a dit que c'était ton article.
-Je suis désolée mais j'ai peur que ce soit une erreur... Serait-il possible d'ajouter le nom de ma coéquipière ?
-Là c'est trop tard. L'article a été envoyé. »
Sur ce l'assistante tourna les talons et partit pour de bon. Katrina s'enfonça dans son fauteuil. Les rouages de son cerveau tournaient. Elle finit par se lever pour trouver sa meilleure amie. Elle fut devancée. Morgane s'assit sur le bureau et se lança dans un monologue au sujet d'un rendez-vous qu'elle avait eu la veille.
« Tu te rends compte ? Quand je lui ai proposé de payer il a accepté direct ! Non mais je rêve... Pourquoi je peux pas tomber sur un gars bien ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Franchement regarde moi. Je ne comprends pas. Qu'est-ce que j'ai fait dans mon autre vie ? »
Je m'appuyais contre le mur en attendant. Katrina rassura son amie par politesse. Le pire était que Katrina le pensait vraiment.
« Tu ne t'ennuie jamais ? demanda Morgane d'un coup regardant enfin Katrina. Vous êtes parfaits avec Paul. Mais ça fait si longtemps. Tu sais souvent les couples comme ça restent ensemble que par habitude. Si tu veux je peux te montrer mon site de rencontre. Il y a plein de gars pas mal dessus. »
Katrina déclina l'aide de son amie avec politesse.
« T'es sûre ? Réfléchis y.
-Merci de t'inquiéter pour moi.
-C'est normal ! On est meilleures amies après tout. »
Morgane sourit de ses dents de serpent avant de voir le dossier que tenait Katrina contre sa poitrine.
« C'est quoi ?
-Eh bien... Je suis vraiment désolée Morgane... Je viens de voir l'assistante il y a quelques secondes. Elle vient de me donner le dossier avec notre article mais il semblerait qu'il y ait eu un problème et on a oublié de mettre ton prénom à côté du mien...
-Tu veux dire qu'il y a pas mon nom sur l'article ?
-Oui... Je suis désolée...
-Mais tu dois en parler avec le directeur.
-J'allais justement sortir du bureau mais l'assistante a dit que c'était trop tard. L'article a déjà été envoyé...
-On peut sûrement faire quelque chose. »
Morgane sauta d'un coup sur ses pieds et quitta le bureau. Elle finit par revenir la mine verte.
« Alors ? demanda Katrina inquiète.
-Ces cons se sont trompés et ils peuvent rien faire pour corriger ça.
-Je suis désolée Morgane...
-Ne t'en fais pas c'est pas ta faute... »
Morgane retrouva sa place et parcouru les papiers de Katrina des yeux. Elle fronça les sourcils d'un coup en voyant le carnet de poèmes.
« Ça fait longtemps que tu ne m'as pas montré une nouvelle histoire que tu as écrit. Commencerais-tu à me cacher des choses ? demanda-t-elle en riant. »
Katrina sourit au fond touchée par ces paroles.
Petit déjeuner entre amoureux, bifurcation à la boulangerie, sourire au garde, discussion agréable avec la femme de ménage... Sauf qu'une fois arrivée dans le couloir de son bureau Katrina sentit que quelque chose dans l'air avait changé. Quelques personnes sourirent de manière moins chaleureuse. Katrina fut invitée à prendre un café alors elle s'en remit vite. Morgane passa pour discuter et Katrina avança dans le prochain article dans le calme. Paul devait partir plus tôt alors il mangea en silence. Katrina se leva exprès pour lui dire au revoir. Étant réveillée elle en profita pour prendre le petit déjeuner avec sa famille puis pour accompagner son frère sur la moitié de son chemin. Katrina sourit au gardien puis discuta avec la femme de ménage mais plus personne ne lui sourit dans le couloir. Katrina ne se fit pas inviter à prendre un café. Le travaille était plus pesant. Morgane passa moins longtemps. Katrina lui demanda si elle avait remarqué quelque chose mais Morgane
Noah n'avait pas redonné de nouvelles alors Katrina mentit pour lui au près des parents. Elle n'eut pas la force de faire le ménage alors elle alla travailler. Elle grimaça au gardien mais ne croisa pas la femme de ménage. Dans le couloir on la fusilla du regard mais Katrina ne le remarqua pas. Son chef l'interrogea au sujet de son retard mais laissa couler en voyant les yeux vides de la jeune femme. Morgane réapparut et prit des nouvelles de sa meilleure amie. Katrina répondit succinctement. Morgane sourit avant de partir. Katrina partit tôt pour accompagner sa mère à son rendez-vous. Son père conduisait et elle faisait de son mieux pour donner l'impression de vivre. Il fallut des traces violettes sur sa paume mais Katrina sourit à sa mère quand elle lui prit la main. Le médecin ne souriait pas mais rassura la famille restreinte en disant qu'il n'y avait rien de très grave. Il fallait simplement augmenter la dose. Ils remercièrent le médecin et allèrent manger une g
Nous ne savons pas à l'avance quand est-ce que notre vie va radicalement changer. Nous ne nous levons pas le matin avec un sentiment différent. Nous n'avons pas la capacité de voir l'avenir. Ne pas savoir nous pousse à vivre. Katrina ne s'était pas sentie différente ce matin. Fatiguée à cause des derniers mois, elle se préparait simplement et mangeait sans son fiancé. Elle avait pris un jour de congé et comptait aller rendre visite à ses parents après le rendez-vous médical. Tout ralentit la seconde même où le téléphone se mit à sonner. Kat se mit à trembler de tout son être et une grimace prit place sur son visage malgré elle. Cependant ses tremblements ralentirent lorsqu'elle se rendit compte que quelque chose n'allait pas. Elle se tourna vers la femme et ce qu'elle vit la glaça d'horreur. La jeune femme ne souriait pas. Elle ne se moquait pas. Elle était silencieuse. Elle fixait le téléphone et semblait tout aussi inquiète que Kat. Cette dernière se concentra de n
Il était tard. L'heure à laquelle les démons ressortent le plus facilement. Katrina était assise près d'un livre le regard perdu dans les ténèbres. Elle se tenait le ventre mélancolique. Elle les entendait en fond ce qui lui serrait le cœur. Or elle n'avait pas la force de fuir les voix. Elles lui apportaient même un certain réconfort. Elle ne voulait pas être seule. Katrina baissa les yeux vers son ventre. Elle ne l'était pas. Elle eut un léger sourire ampli de tendresse et de tristesse à la fois. Elle tenait tout ce qu'il lui restait. Cet être qui n'était encore guère plus grand qu'une clémentine et qui pourtant la retenait en vie. Cette petite chose l'avait sauvée. Tout le monde l'aurait adorée... « Je prendrai soin de toi. Tu n'as pas à avoir peur. » Les voix se turent pour écouter la jeune maman. « Je t'aimerai de tout mon cœur. » Katrina caressait son ventre avec douceur. Une larme solitaire coula. « Je ne promets pas que tu ne p
Le jour était enfin arrivé. Elle le sentait. Elle se crispa excitée mais perdit son sourire se rendant compte qu'elle devait agir. Il fallait qu'elle prenne sa voiture car elle ne pouvait appeler personne. Elle se déposa donc à l'hôpital et on prit charge d'elle. Cela lui fit du bien de pouvoir faire confiance à quelqu'un. D'écouter et de faire simplement ce qu'on lui disait. Cela ne se fit pas sans douleur mais Katrina était courageuse. Cela mit des heures mais elle en vint à bout et la seconde où elle entendit les pleures de sa petite fille tous les démons disparurent. Tous les événements passés tombèrent aux oubliettes le temps de quelques minutes. Seul le présent comptait. C'était un nouveau début et elle pleurait. Son sourire devint plus large que jamais quand on déposa son enfant sur sa poitrine. Elle n'avait jamais rien vu de plus beau. Ses pleures redoublèrent et elle remerciait quiconque pouvait l'entendre que sa petite fille était en bonne santé. On dut lui
Une femme arpentait les rues de Paris en plein jour. Les pavés sur lesquels elle marchait claquaient à peine sous ses pieds. Elle avançait le regard baissé et les mains croisés. Elle était pressée, dans son sac elle avait rangé le goûté de Hope. Elle pressait le pas même si elle allait certainement être en avance. La femme avait des cheveux blonds qui semblaient comme figés. Sous ses yeux de fines cernes se dessinaient et sa bouche disparaissait alors qu'elle mordait sa lèvre inférieure. Son téléphone était éteint pour ne pas avoir de mauvaise surprise. La jeune femme portait un tailleur bleu sombre qui lui donnait un air sévère. Les yeux de la jeune femme reflétaient la couleur du tailleur or même devenant plus sombres ils ne pouvaient pas cacher leur douceur. La femme s'arrêta devant un immeuble mais n'osa pas entrer. Elle allait se remettre en marche quand elle entendit quelqu'un l'interpeller. Le temps s'arrêta d'avancer. Au contraire il changea de sens et se mit à recul
On commence le plus souvent par poser le cadre. Cette situation initiale était la plus belle que j'ai jamais vue mais avançons dans le temps, voulez-vous. Une jeune femme arpentait les rues de Paris. Les pavés sur lesquelles ses chaussures claquaient étaient mouillés et disparaissaient dans l'ombre de la lune. La jeune femme avançait avec détermination et légèreté. Ses longs cheveux bouclés rebondissaient sur ses épaules alors qu'elle sautillait presque au rythme de l'air qu'elle chantonnait. Son large sourire laissait apparaître ses dents habituées au publique. La jeune femme portait une robe de soirée simple qu'elle avait enfilé à la va vite et qui la mettait beaucoup en valeur tout en faisant ressortir ses yeux d'un pâle inhumainement attirants. La jeune femme s'arrêta devant un immeuble et monta au deuxième étage avec sa clé. Elle s'efforça de faire peu de bruit en entrant. Elle ne faisait que passer chez ses parents pour récupérer un dossier qui ne pouvait pas a
Katrina se leva de bonne heure pour préparer à manger. Son fiancé fuyait son regard appuyé et il partit plus tôt que d'habitude en lançant un au revoir trop simple pour satisfaire. Katrina resta silencieuse tout en regardant la porte longtemps après son départ. Elle était rêveuse mais pas inactive. Elle avait appelé ses parents et leur dit qu'elle avait passé la soirée à discuter avec son frère. Ses parents ne furent pas surpris. Katrina avait ensuite téléphoné au bureau pour annoncer sa maladie. Pour s'occuper l'esprit elle avait pour finir fait le ménage dans toute la maison excepté la chambre où dormait son frère. Vers midi elle ouvrit la porte et s'approcha doucement du lit. Son frère ne tarda pas à se réveiller sentant sa présence. Il attrapa par réflexe la main de Katrina et demanda d'une voix rauque : « Tu n'es pas restée debout trop longtemps ? -Non ne t'en fais pas... » Katrina embrassa son frère sur le front mais ce dernier tout aussi têtu q
Une femme arpentait les rues de Paris en plein jour. Les pavés sur lesquels elle marchait claquaient à peine sous ses pieds. Elle avançait le regard baissé et les mains croisés. Elle était pressée, dans son sac elle avait rangé le goûté de Hope. Elle pressait le pas même si elle allait certainement être en avance. La femme avait des cheveux blonds qui semblaient comme figés. Sous ses yeux de fines cernes se dessinaient et sa bouche disparaissait alors qu'elle mordait sa lèvre inférieure. Son téléphone était éteint pour ne pas avoir de mauvaise surprise. La jeune femme portait un tailleur bleu sombre qui lui donnait un air sévère. Les yeux de la jeune femme reflétaient la couleur du tailleur or même devenant plus sombres ils ne pouvaient pas cacher leur douceur. La femme s'arrêta devant un immeuble mais n'osa pas entrer. Elle allait se remettre en marche quand elle entendit quelqu'un l'interpeller. Le temps s'arrêta d'avancer. Au contraire il changea de sens et se mit à recul
Le jour était enfin arrivé. Elle le sentait. Elle se crispa excitée mais perdit son sourire se rendant compte qu'elle devait agir. Il fallait qu'elle prenne sa voiture car elle ne pouvait appeler personne. Elle se déposa donc à l'hôpital et on prit charge d'elle. Cela lui fit du bien de pouvoir faire confiance à quelqu'un. D'écouter et de faire simplement ce qu'on lui disait. Cela ne se fit pas sans douleur mais Katrina était courageuse. Cela mit des heures mais elle en vint à bout et la seconde où elle entendit les pleures de sa petite fille tous les démons disparurent. Tous les événements passés tombèrent aux oubliettes le temps de quelques minutes. Seul le présent comptait. C'était un nouveau début et elle pleurait. Son sourire devint plus large que jamais quand on déposa son enfant sur sa poitrine. Elle n'avait jamais rien vu de plus beau. Ses pleures redoublèrent et elle remerciait quiconque pouvait l'entendre que sa petite fille était en bonne santé. On dut lui
Il était tard. L'heure à laquelle les démons ressortent le plus facilement. Katrina était assise près d'un livre le regard perdu dans les ténèbres. Elle se tenait le ventre mélancolique. Elle les entendait en fond ce qui lui serrait le cœur. Or elle n'avait pas la force de fuir les voix. Elles lui apportaient même un certain réconfort. Elle ne voulait pas être seule. Katrina baissa les yeux vers son ventre. Elle ne l'était pas. Elle eut un léger sourire ampli de tendresse et de tristesse à la fois. Elle tenait tout ce qu'il lui restait. Cet être qui n'était encore guère plus grand qu'une clémentine et qui pourtant la retenait en vie. Cette petite chose l'avait sauvée. Tout le monde l'aurait adorée... « Je prendrai soin de toi. Tu n'as pas à avoir peur. » Les voix se turent pour écouter la jeune maman. « Je t'aimerai de tout mon cœur. » Katrina caressait son ventre avec douceur. Une larme solitaire coula. « Je ne promets pas que tu ne p
Nous ne savons pas à l'avance quand est-ce que notre vie va radicalement changer. Nous ne nous levons pas le matin avec un sentiment différent. Nous n'avons pas la capacité de voir l'avenir. Ne pas savoir nous pousse à vivre. Katrina ne s'était pas sentie différente ce matin. Fatiguée à cause des derniers mois, elle se préparait simplement et mangeait sans son fiancé. Elle avait pris un jour de congé et comptait aller rendre visite à ses parents après le rendez-vous médical. Tout ralentit la seconde même où le téléphone se mit à sonner. Kat se mit à trembler de tout son être et une grimace prit place sur son visage malgré elle. Cependant ses tremblements ralentirent lorsqu'elle se rendit compte que quelque chose n'allait pas. Elle se tourna vers la femme et ce qu'elle vit la glaça d'horreur. La jeune femme ne souriait pas. Elle ne se moquait pas. Elle était silencieuse. Elle fixait le téléphone et semblait tout aussi inquiète que Kat. Cette dernière se concentra de n
Noah n'avait pas redonné de nouvelles alors Katrina mentit pour lui au près des parents. Elle n'eut pas la force de faire le ménage alors elle alla travailler. Elle grimaça au gardien mais ne croisa pas la femme de ménage. Dans le couloir on la fusilla du regard mais Katrina ne le remarqua pas. Son chef l'interrogea au sujet de son retard mais laissa couler en voyant les yeux vides de la jeune femme. Morgane réapparut et prit des nouvelles de sa meilleure amie. Katrina répondit succinctement. Morgane sourit avant de partir. Katrina partit tôt pour accompagner sa mère à son rendez-vous. Son père conduisait et elle faisait de son mieux pour donner l'impression de vivre. Il fallut des traces violettes sur sa paume mais Katrina sourit à sa mère quand elle lui prit la main. Le médecin ne souriait pas mais rassura la famille restreinte en disant qu'il n'y avait rien de très grave. Il fallait simplement augmenter la dose. Ils remercièrent le médecin et allèrent manger une g
Petit déjeuner entre amoureux, bifurcation à la boulangerie, sourire au garde, discussion agréable avec la femme de ménage... Sauf qu'une fois arrivée dans le couloir de son bureau Katrina sentit que quelque chose dans l'air avait changé. Quelques personnes sourirent de manière moins chaleureuse. Katrina fut invitée à prendre un café alors elle s'en remit vite. Morgane passa pour discuter et Katrina avança dans le prochain article dans le calme. Paul devait partir plus tôt alors il mangea en silence. Katrina se leva exprès pour lui dire au revoir. Étant réveillée elle en profita pour prendre le petit déjeuner avec sa famille puis pour accompagner son frère sur la moitié de son chemin. Katrina sourit au gardien puis discuta avec la femme de ménage mais plus personne ne lui sourit dans le couloir. Katrina ne se fit pas inviter à prendre un café. Le travaille était plus pesant. Morgane passa moins longtemps. Katrina lui demanda si elle avait remarqué quelque chose mais Morgane
Les fiancés prirent le temps de manger ensemble le matin avant de chacun partir de son côté travailler. Sur le chemin Katrina passa par la boulangerie puis bifurqua vers l'appartement de ses parents pour les surprendre quelques secondes avant leurs réveilles. Elle les salua puis se dépêcha de reprendre son chemin pour être en avance. A son arrivée Katrina salua le garde devant la porte puis tint la porte à la femme de ménage qui la remercia et lui demanda comment elle allait. Katrina discuta quelques minutes avec Sabrina avant de reprendre le chemin de son bureau. En chemin elle sourit chaleureusement aux collègues qu'elle croisait et se fit invitée à prendre un café. Elle eut à peine le temps de s'asseoir que l'assistante du directeur lui tendit un dossier avec son article mis en page dedans. Katrina attrapa le dossier toutes excitée mais son sourire s'effaça très vite. Elle interpella l'assistante qui allait partir. « Excusez moi. » L'assistante fit demi to
Paul se chargea de préparer le dîner alors que c'était le tour de Katrina. Il prépara le repas préféré de la jeune femme tout en lui racontant les derniers potins à son bureau. Katrina écouta Paul avec des yeux pétillants. Il parvint même à lui arracher un vrai sourire. Après avoir mangé, le couple passa la nuit ensemble. Le lendemain, au réveil, Katrina n'avait plus de ride au milieu du front. Elle se prépara avec énergie cependant elle ne mangea pas beaucoup. Quelques minutes avant de partir elle réveilla Paul qui la retint contre lui quelques instants. Katrina se rendit au bureau rapidement. Elle sourit gentiment au garde et discuta quelques minutes avec la femme de ménage. Elle allait poser ses affaires quand son chef l'interpella et lui dit d'aller dans son bureau. Katrina s'exécuta inquiète. Le chef s'assit dans son siège et invita Katrina à s'asseoir aussi. L'intéressée s'exécuta. Le visage de son chef se fendit d'un rare sourire alors qu'il tendit à l'employé
Katrina se leva de bonne heure pour préparer à manger. Son fiancé fuyait son regard appuyé et il partit plus tôt que d'habitude en lançant un au revoir trop simple pour satisfaire. Katrina resta silencieuse tout en regardant la porte longtemps après son départ. Elle était rêveuse mais pas inactive. Elle avait appelé ses parents et leur dit qu'elle avait passé la soirée à discuter avec son frère. Ses parents ne furent pas surpris. Katrina avait ensuite téléphoné au bureau pour annoncer sa maladie. Pour s'occuper l'esprit elle avait pour finir fait le ménage dans toute la maison excepté la chambre où dormait son frère. Vers midi elle ouvrit la porte et s'approcha doucement du lit. Son frère ne tarda pas à se réveiller sentant sa présence. Il attrapa par réflexe la main de Katrina et demanda d'une voix rauque : « Tu n'es pas restée debout trop longtemps ? -Non ne t'en fais pas... » Katrina embrassa son frère sur le front mais ce dernier tout aussi têtu q