Le Professeur Dubois a poursuivi : « À mon avis, tu n'as plus besoin de chercher des sponsors. » « Cette fois, la production des vêtements peut être entièrement confiée à une filiale du groupe Emperor, y compris les commandes suivantes, qui peuvent également être gérées par le groupe Emperor. »À ces mots, Léa a vu une lueur briller dans ses yeux.Cela signifiait une augmentation des performances du groupe Emperor !Elle était pleine de joie et de gratitude. « Merci, Professeur Dubois ! » « Ma chère, tu n'as pas besoin d'être si formelle. » « Après tout, j'apprécie le talent ! Un don comme le tien ne devrait vraiment pas être gaspillé. »Dans les paroles du Professeur Dubois, on sentait une reconnaissance envers Léa.Léa se sentait un peu gênée. « Vous me flattez, Professeur Dubois. » « Ma chère, tu es vraiment à mon goût ! »À ces mots,Tous ont perçu un sous-entendu particulier.On savait depuis longtemps que le Professeur Dubois cherchait un disciple pour lui succéder ces der
Puis, elle a ajouté : « Je n'ai pas joué la comédie, c'est juste que si je ne faisais pas ça, je ne pouvais pas te voir. » « Et alors, qu'est-ce que ça change de me voir ? De continuer à faire semblant devant moi ? » Pierre n’a montré aucune considération, une haine latente était visible dans ses yeux.Si ce n'était pas à cause de Sylvie.Lui et Léa n'en seraient pas arrivés là.Les larmes de Sylvie ont coulé soudainement, elle a tendu la main pour attraper le bras de Pierre, mais l'homme l’a repoussée violemment.Sylvie laissait échapper un rire auto-dérisoire. « Alors, même te toucher est interdit ? Mais tu as oublié, votre famille Martin doit toujours à notre famille Leroux, et ce sera pour toujours. »Pierre a serré silencieusement sa main, c'était ce point qu'il ne pouvait réfuter.Sylvie s'appuyait justement sur ce point pour le tenir fermement. « Des mots répétés trop souvent perdent leur effet. »Pierre a dit froidement, sa voix portant un avertissement.Mais Sylvie semblait
Plus Sylvie parlait, plus elle devenait émotive ! Ses molaires étaient serrées, comme si elle aurait voulu déchiqueter Léa en morceaux à l'instant suivant.Entendant cela, Pierre l’a repoussée d'un geste.De telles paroles venimeuses sortant de la bouche de Sylvie ne le surprenaient guère.Sans aucune hésitation, Pierre s’est retourné.Ignorant les cris de Sylvie derrière lui, il restait sourd à ses appels.En sortant de la chambre, il a aperçu Patrick au bout du couloir.Il a continué de marcher vers lui sans s'arrêter.N'ayant pas vu Patrick depuis plusieurs mois, celui-ci semblait avoir beaucoup vieilli, avec quelques cheveux blancs sur les tempes et un air abattu sur le visage.Patrick, ignorant la folie de Sylvie, pensait que la discussion entre elle et Pierre s'était bien passée.Son visage s’est illuminé, ses yeux brillants, comme si sa dépression n'était qu'une illusion. « Les paroles de Sylvie sont aussi les miennes ! »Pierre, les mains dans les poches, a affiché un air déda
Elle a appuyé sur l'accélérateur, animée par une impulsion destructrice envers Léa.Si Léa disparaissait de ce monde, elle serait incontestablement la designer du défilé de mode.Plus personne ne lui disputerait cette place.Anne a serré le volant, et c'était alors qu'une Bentley est apparue soudainement, se stationnant devant la voiture de Léa. Anne s’est arrêtée net dans son élan.Pierre, ayant demandé à Albert de localiser Léa, était arrivé ici presque en trombe.Après avoir garé sa voiture, il est sorti rapidement.Léa a froncé les sourcils, agacée de voir Pierre constamment surgir devant elle. « Léa ! »À la vue de Léa, toutes les tensions de Pierre se sont effondrées instantanément.Il voulait vraiment compenser ses erreurs passées. « Pierre, tu es toujours aussi oisif ? », a demandé Léa, sur un ton léger, peu encline à lui parler.Pierre a serré les lèvres, puis a dit : « Léa, peu importe le passé, il est révolu. Pouvons-nous redevenir amis ? »Léa croyait avoir mal entendu. Q
Pierre se tenait raide, son corps glacial.Ne lui laisserait-elle même pas une chance ?Pierre sentait qu'il n'y avait plus aucune possibilité entre eux, qu'il avait réellement tout gâché.Cette sensation le remplissait d'une angoisse indescriptible.À ce moment, Anne est passée à côté de lui en voiture.Pierre s’est retourné, fronçant légèrement les sourcils, regardant la voiture d'Anne s'éloigner dans la direction de Léa. Pour une raison inconnue, une vague de mauvais pressentiment montait en lui.Sans hésiter une seconde, Pierre a pris la route à sa poursuite.De son côté, Léa conduisait tout en appelant Laura : « Mon projet a été accepté, j'ai obtenu le poste de designer en chef pour le défilé de mode à Océville cette année. »À ces mots, Laura était pleine de joie. « Félicitations ! On fête ça ce soir ? »Léa a répondu rapidement : « Ce soir, j'ai rendez-vous avec Enzo. » « Quelle situation ! Raconte à ta sœur. »Léa a secoué légèrement la tête : « Qu'est-ce que tu imagines ? En
« Pierre ! » Léa appelait d'une voix rauque.Mais peu importe à quel point elle criait, Pierre ne montrait aucune réaction.Anne, assise au volant, était également pétrifiée par cette scène soudaine.Elle ne s'attendait pas à ce que quelqu'un se jette devant la voiture pour sauver Léa sans se soucier de sa propre vie.Mais elle ne pouvait plus rester sur place.Sans hésitation, bien que sa voiture fût déjà en piteux état, Anne a tourné rapidement le volant.Elle a quitté les lieux à toute vitesse. « Allô, il y a eu un accident de voiture, au Carrefour de l'Étoile, appelez vite une ambulance. » Léa s'efforçait de se calmer et appelait les secours.En regardant Pierre inconscient, ses mains tremblaient.L'ambulance est arrivée rapidement, et Pierre a été emmené d'urgence à l'hôpital.Dans le couloir, Léa, devenue progressivement plus calme, a sorti son téléphone et appelé Alexandre. « Alexandre, j'ai eu un accident de voiture. »Alexandre était complètement stupéfait. « Comment vas-tu
Le patient avait une plaie externe sur le front, causée par une coupure de verre, qui avait déjà été traitée. À part une commotion cérébrale de second degré, il n'y avait pas d'autres complications sérieuses dans son corps.Entendant cela, Léa pouvait enfin souffler.Heureusement, Pierre n'avait rien. « Merci docteur, tant que mon fils va bien, ça me suffit, ça me suffit. »Mireille remerciait constamment, son cœur enfin apaisé. « Le patient est déjà réveillé, il sera bientôt transféré dans sa chambre. » « C'est bien, c'est bien. »Après le départ du médecin, l'infirmière a poussé Pierre dehors.Il avait la tête enroulée de bandages, son visage portant encore des traces de sang, ayant perdu son allure habituelle.Mireille était la première à se précipiter vers lui, avec une voix sanglotante : « Mon fils, tu vas bien ? »À côté, Ophélie, qui était restée silencieuse, a exprimé également son inquiétude : « Frère, tu nous as tellement effrayées, heureusement que tu vas bien. »Pierre l
Il avait pensé que cet incident adoucirait leur relation.Mais voilà, Léa a sorti un chèque de sa poche.Pierre a froncé les sourcils. « Qu'est-ce que ça signifie ? »Léa a levé un sourcil. « Une Bentley neuve coûte seulement 1,5 million d'euros, le reste, considère-le comme une récompense pour m'avoir sauvée, ma gratitude envers toi. »Pierre était si furieux qu'il aurait pu cracher du sang.Elle voulait vraiment lui donner de l'argent ?Il avait agi par instinct pour la protéger.Pourquoi ne pouvait-elle pas sentir l'importance qu'il lui accordait ?Voyant son visage sombre mais sans qu'il ne dise mot,Léa a ajouté : « Deux millions d'euros devraient suffire, mais si tu penses que ce n'est pas assez, donne-moi ton prix ! » « Léa ! Pour qui me prends-tu ? » La colère de Pierre a atteint son paroxysme.Il était toujours blessé.Elle ne tenait donc aucun compte de leur relation ?Mireille et Ophélie, à côté, étaient stupéfaites, deux millions d'euros semblaient si négligeables pour Lé