« Débloque cette carte noire, et chaque mois à partir de maintenant, j’exige que tu me donnes trois millions d’argent de poche ! », a-t-elle déclaré avec assurance.Alain lui a jeté un coup d’œil, laissant échapper un grognement froid : « Tu vois le divorce comme un moyen de t’enrichir ? »« Ma demande ne te semble pas excessive. »« Tu ne demandais pas d’argent avant le divorce. Maintenant que nous sommes divorcés, tu veux que je subvienne à tes besoins ? » Lorsque Carine a entendu cela, elle a réalisé soudain qu’elle avait été stupide !Elle a frappé la table, adoptant une attitude combative en commençant à régler ses comptes un par un : « Ne pas demander d’argent avant, c’était une erreur de ma part ! Ne réalises-tu pas à quel point ta famille est exigeante ? Si tu en doutes, dis-leur de se regarder en face. Chaque fois que je sors avec tes sœurs ou tes tantes, je dois dépenser de l’argent sans compter. Un simple thé dans l’après-midi coûte des milliers d’euros, et pourtant, je dev
« C’est la première fois que j’assiste à une telle jubilation à l’égard d’un divorce », Carine a entendu le chauffeur prononcer alors qu’elle sortait de la voiture.Un sourire délicat s’est dessiné sur ses lèvres, empreint de soulagement, avant qu’elle ne se dirige vers le manoir Boucher, la tête haute.Après avoir réorganisé la pièce, elle a prié la femme de chambre de ne pas entrer pour la nettoyer à nouveau. Alain semblait être en voyage d’affaires, et elle ne l’avait pas rencontré depuis plusieurs jours, depuis leur séparation à la mairie. Carine ne s’en préoccupait pas trop, car elle a trouvé un emploi à temps partiel comme pianiste dans une galerie huppée. Jeanne connaissait très bien le directeur de cette galerie et avait préconisé dès le début à Carine : « Ne t’en fais pas, le piano contribue surtout à l’ambiance de la galerie. Tu ne devras jouer que trois heures par jour, et l’instrument sera positionné au centre de la salle, entouré de fontaines intérieures. Le public est s
Les yeux de la femme médecin se sont détournés, laissant place à un silence alors qu’elle se levait délibérément, se préparant à prendre congé.Après le départ du médecin du nom de Delon, une autre femme médecin a fait son entrée, arborant une attitude plus conciliante.Après une batterie d’examens subis, Carine est demeurée assise dans le couloir, ressentant un subtil mais dense malaise, ponctué de vagues de douleur intermittentes. Au plus profond d’elle-même, elle pressentait une blessure.Les rapports d’examens étaient promptement émis, déclarant que tout était conforme, normal.« Si elle ne présente aucun problème physique, pourquoi ne peut-elle pas concevoir un enfant ? », a interrogé Louise, empreinte de suspicion.Le médecin a énuméré une série de raisons, et finalement, Sarah est intervenue : « Tata, parfois, cela relève du hasard. »Au mot « hasard », Louise s’est immédiatement rappelée des rumeurs selon lesquelles Carine était une porteuse de malheur, son visage s’assombrissa
Carine, surprise, a été prise en flagrant délit. Mais elle a accueilli ce moment avec une sérénité feinte, comme si l’éclat de son délit était une banalité à ignorer. Après tout, la figure qui l’a surprise ne la reconnaissait pas, alors pourquoi s’inquiéter outre mesure ?Mais dans la seconde qui a suivi, un éclair de reconnaissance illuminait soudain son esprit. Cet homme lui semblait familier. Elle s’est rappelée alors que sa dernière incursion sur le terrain de golf avait été rendue possible par son aide. Il n’y avait aucun moyen pour elle d’entrer dans cet endroit à ce moment-là, et cet homme allait entrer aussi. Après qu’il soit passé par la reconnaissance faciale, la porte s’est ouverte, Carine s’est faufilée à travers rapidement après lui.Elle a émis un léger toussotement, a adressé un bref signe de tête à l’homme, puis s’est éloignée, feignant un désintérêt calculé.Ce qu’elle ignorait, c’est que derrière elle, Guy, les bras croisés avec un air amusé, a suivi la scène en arqua
Dans la boîte, le tumulte régnait, orchestré par les ordres des gardes du corps, tandis que les badauds, craignant d’être mêlés à l’agitation, hésitaient à intervenir.Simon, déjà sous l’emprise de l’alcool, ignorait les avertissements et s’avançait vers Carine, une bouteille à la main.Devant la détérioration de la situation, la foule se préparait à s’éclipser.Soudain, des coups ont retenti sur la porte, venant de l’extérieur.Simon s’est figé, son esprit s’éclaircissant légèrement. Certains devinaient qu’un membre de la famille Boucher était à l’origine de cette intrusion, mais malgré la crainte, quelqu’un a osé braver l’ire de Simon en ouvrant la porte.L’homme qui est entré, vêtu de manière décontractée, a croisé les bras sur sa poitrine et a jeté un regard à Carine, qui protégeait Jeanne, avant de balayer du regard l’assemblée. « Quel est ce vacarme ? », a-t-il lancé d’un ton calme.Simon s’est remémoré les conflits passés entre Guy et Alain et, a décidé de clarifier la situation
À peine Alain avait-il pris place dans sa voiture à l’aéroport que son téléphone a vibré deux fois, délivrant deux clichés de Léon.Il les a examinés, son expression se faisant instantanément grave.Les messages de Léon affluaient, suggérant que ces photos lui avaient été transmises par une tierce personne, ne cessant pas une multitude de fausses préoccupations et arguments persuasifs.« Mec, ta femme fricote avec ton pire ennemi ! »« Franchement, rien qu’en regardant les photos, je parie qu’ils planifient comment te tendre un piège ! »« D’après mon expérience, si ta femme t’a préparé de la soupe récemment, évite de la boire ! Elle pourrait être empoisonnée ! »« Mec, tu dois être plus vigilant ! »Alain a gardé le silence, refusant de répondre.…Aux Monts Yolaise,Carine a exprimé à maintes reprises sa gratitude envers Guy avant de le congédier finalement. Elle se méfiait de ses véritables intentions, mais pour l’heure, elle ne pouvait s’y attarder, trop absorbée par le souci de pr
Carine, enveloppée par la satisfaction qu’un chauffeur pouvait les chercher, était subitement interrompue dans sa quiétude par l’approche véhémente de Sarah.Au départ, elle avait cru que Sarah se dirigeait vers elle, mais elle a été prise au dépourvu lorsque Sarah a immédiatement saisi les cheveux de Jeanne.Le teint de Carine s’est décoloré et elle s’est empressée de s’interposer : « Que fais-tu là ? »Sarah fusillait Jeanne du regard, pointant un doigt accusateur : « D’où vient cette veste ? »Déjà étourdie, Jeanne était encore plus désorientée par cette attaque.Carine, quant à elle, a rapidement compris que l’agitation de Sarah provenait de sa reconnaissance de la veste comme appartenant à Guy.Intérieurement, Carine a soupiré devant la malchance qui semblait s’acharner sur elle ce jour-là, confrontée à une situation aussi cocasse et délicate. Cependant, une réflexion rapide lui a fait réaliser que la mère de Sarah, Nathalie, maintenant Mme Boucher, entretenait des relations tendu
C’est leur première rencontre depuis le divorce. Carine s’est étonnée de la venue d’Alain en voiture sans aucun entourage. Elle avait l’impression qu’il siégeait habituellement sur la banquette arrière, attendant noblement que Pascal prenne en charge les détails, tel un empereur n’ayant qu’à esquisser quelques mots pour donner des ordres.La portière de la voiture s’est refermée avec fracas. L’homme qui en est sorti arborait un visage froid et sombre, son aura si puissante qu’elle éclipsait les feux arrière de la voiture.Sarah, effrayée, a lâché involontairement les mains de Carine et a fait deux pas en arrière.« Grand frère… »Alain lui a lancé un regard glacial, puis s’est tourné vers Carine à ses côtés.Carine s’est couvert le ventre et a baissé la tête.Les badauds qui les entouraient sont retournés dans leurs voitures, mais leur excitation s’est intensifiée.En une journée, ils avaient d’abord été témoins de l’explosion de Guy dans le bureau, et à présent, lors d’une soirée mond