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Chapitre 2 Comment ose-t-elle demander le divorce ?

« Cela fait longtemps qu’on n’a pas des activités intimes, tu n'en as pas envie ? »

Les lèvres rouges de cette femme étaient douces, ses bras étaient souples. Elle a embrassé l’homme devant elle.

Alain a saisi son menton et, à travers la faible lumière, il pouvait la voir de près.

Des cheveux noires désordonnées sur les épaules nues et parfumées, ce qui rendait sa peau blanche plus attirante. Ses beaux yeux ont fait augmenter son charme.

Il n'avait pas vu plus belle que sa femme, et cette femme connaissait bien ses goûts dans les activités amoureuses.

De plus, comme il s'agissait d'un couple, il n'avait pas besoin de la rejeter.

Carine a remarqué les réactions de l’homme et elle a continué ses actions.

La main de l'homme caressait la tête de la femme, il a pris cette fois l’initiative de cette affaire.

La pièce était calme, mais leurs corps étaient chaleureux.

Au moment critique, il a ouvert un tiroir par habitude, mais n’a pas trouvé les préservatifs.

Carine a ouvert les yeux et voyait clairement l’air mécontent de son mari.

« C'est aussi bien, je me prépare à la grossesse. »

Au fur et à mesure que les mots tombaient, la convoitise dans les yeux d’Alain se dissipait. Lorsqu'il a baissé les yeux vers elle, il y avait déjà un questionnement dans ses yeux.

Elle a souri.

L'homme a arrêté ses actions et s’est levé.

La gaieté ambiguë d'il y a quelques instants a disparu.

Carine était très déçue en ce moment. En regardant les yeux froids et le visage inexpressif de son mari, elle s’est également levée et son sourire s'est évanoui.

« Tu as si peur que j'aie des enfants ? »

Les mouvements de Alain se sont arrêtés, il a regardé cette beauté devant lui et a demandé. « Tu l'as fait exprès. »

Elle n'a rien dit. Mais on connaissait bien sa réponse.

Il a fini de s’habiller et a ajouté : « Ce n'est pas drôle, ce genre de chose. »

Carine a tiré ses vêtements et s'est levée de l'autre côté du lit, et après un long silence, elle a dit : « Oui, cela n'a pas de sens. »

Elle n'avait pas l'intention d’avoir un enfant, elle voulait juste voir quelle serait la réaction de son mari.

Elle a levé ses yeux pour le regarder et a souri : « Puisque ce n'est pas amusant, pourquoi ne pas divorcer ? »

Les pas d’Alain ne se sont pas arrêtés et il s’est dirigé vers le vestiaire, comme s’il n’avait rien entendu.

« Où est ma chemise ? »

« Divorçons. »

« J’ai un voyage d’affaires ce soir. »

Carine a soupiré en se retournant, elle essayait de réprimer sa colère et répéter : « Divorçons ! Tu n’as pas entendu ? »

L’homme s’est brusquement retourné pour la regarder, avec le ton moqueur, il a demandé : « Ta famille veut encore quelque chose de moi ? Pourquoi ne le dis-tu pas simplement ? »

« Rien, je te demande juste de signer sur les papiers du divorce. Et on fixe une date pour aller au Bureau des affaires civiles. »

Alain l’a regardée, les yeux baissés, avec une moquerie extrême. « Ce n’est pas la première fois que tu parles de divorce, tu te souviens ? »

Carine ne pouvait pas lui réfuter, parce qu’il a dit la vérité.

Elle a fait trop de choses stupides dans le passé.

L'homme a écarquillé les yeux et a posé une chemise noire sur le lit : « On n’a pas de confiance entre nous, d’accord ? »

Carine l'a regardé fixement. « C’est vrai cette fois. »

Alain n'avait pas la patience de lui parler. Il était déjà très occupé dans son travail, mais il est revenu pour cette femme aujourd’hui. Il n'était pas de bonne humeur pour jouer avec cette femme ennuyeuse.

Comme elle n’ajoutait rien de plus, il est directement sorti de la chambre et a envoyé les domestiques préparer ses vêtements.

Carine se tenait au chevet du lit, regardant les serviteurs entrer et sortir.

Ce n'était qu'en entendant le bruit d'un moteur de voiture qui démarre dans la cour que la femme de chambre s’est approchée d’elle avec appréhension.

« Madame, monsieur est parti. »

Carine a desserré ses longs cheveux et s'est dirigée vers la fenêtre qui s'étendait du sol au plafond. Les bras serrés contre sa poitrine, regardant calmement la nuit noire, elle a dit : « Je le sais. »

Il fallait que tout finisse.

Cet homme ne lui appartenait pas, elle aurait dû s'en rendre compte il y a trois ans.

Après qu’Alain est parti, elle a dormi jusqu'à l'aube avant de faire ses bagages.

L'ambiance de la famille était beaucoup moins tendue.

Jusqu'à ce qu'elle sorte avec sa valise, la femme de chambre l'en empêchait.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? »

La femme de chambre avait l'air embarrassée et a dit avec raideur : « Madame, je suis désolée, monsieur nous a dit que si vous deviez partir, vous ne pouviez pas emmener les bagages. »

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