AMOUR DE DIEU PARTIE 03-RAM

J'étais à la maison et mes sœurs essayaient de donner le sourire à mon père. L'absence de ma mère devenait de plus en plus un poids pour moi. J'ai cherché des moyens pour me mettre en contact avec elle mais hélas... Maman n'a pas de téléphone et son seul frère est déjà décédé. J'avais la certitude qu'elle reviendra. 

    Je rentrais à peine dans ma chambre quand mon téléphone sonna. Je lis " Madame Marina". Je fus surpris de voir son appel mais je décrochai pour savoir ce dont elle avait besoin. 

    —    Allô ? Bonsoir madame Marina  

    —    Bonsoir Richy, comment passes-tu la soirée ? J'espère que tu es bien rentré chez toi ? Ou bien t'es toujours chez ton… 

    —    Non madame je suis déjà chez moi. Comment allez-vous ?

    —    Je suis là dans ma solitude. Tu sais bien que ton patron a voyagé et donc je suis seule à la maison.  

    —    Non madame mais il y a vos femmes de ménage et aussi le gardien de la maison.  

    —    Tu as raison mais je me sens seule. Tu viens de dire que tu es la maison. 

    —    C'est exact. 

    —    Es-tu occupé ?  

    —    Euh.... Que puis-je faire pour vous ? 

    —    Je veux que tu viennes chez moi dans une heure. 

    —    Y-a-t-il un problème ?  

    —    Non rien. Ne puis-je pas te demander de venir chez moi ? 

    —    Bien-sûr madame ! À tout à l'heure Madame 

    —    Richy attend ! Une chose ... 

    —    Je vous écoute... 

    —    Arrêtes de m'appeler "Madame" ! 

    —    Mais madame...

    —    Non, nous ne sommes pas au boulot aujourd'hui donc arrêtes un peu avec ça ! Appel moi par mon prénom, ou si tu veux appel moi par « Marie »  

    —    Bien entendu !

    —    À tout à l'heure... 

    Je me mets à me poser des questions auxquelles je n'ai pas eu de réponse après la discussion téléphonique. Je m'apprête rapidement pour me rendre chez elle... Mon boulot est en jeu. 

CHEZ MON BOSS...

    Madame Marina était assise dans son sofa au salon. Elle pensait à quoi mettre comme vêtement avant mon arrivée. 

Elle décida alors de monter dans sa chambre pour voir. Une fois à l'intérieur, elle commença à fouiller dans ses vêtements.  

    —    Que vais-je mettre pour être bien sexy et au goût de Richy ? C'est un jeune homme très beau. Il me plait bien ce garçon mais j'aime déjà mon homme. Richy me fait perdre la tête et il occupe trop mes pensées et même c'est seulement son nom qui résonne dans ma tête.  Oh mon Dieu si seulement il pouvait accepter être mon amant, je serais aux anges. Et peut-être avec le temps, je peux l'aider à ouvrir une autre entreprise et me marier avec lui. 

    Madame Marina était dans ses pensées lorsque la femme de ménage vint taper à sa porte. Elle se précipita pour écouter ce que cette dernière voulait lui dire. 

    —    Madame, le poulet est déjà au four.

    —    D'accord. J'arrive.       

    Je m'étais déjà apprêté à me rendre dans la maison de mon boss. Une fois au salon Yassirath, elle était toujours là en regardant la télévision. Cette dernière me demanda :  

    —    Grand frère, Où vas-tu à cette heure-ci ? 

    —    Yassi, je vais chez mon boss. 

    —    À cette heure ? Mais il a voyagé, tu avais dit. 

    —    Oui bien-sûr, n'oublie pas que j'ai deux boss dans cette entreprise petite sœur.  

    —    Ainsi donc c'est la femme de ton patron qui t'invite. Si maman était ici, elle n'allait jamais te laisser aller où que ce soit. Fais attention à toi grand-frère ! 

    —    Je sais bien Princesse. On ne sait jamais. Peut-être que le patron est revenu plus tôt que prévu et je devais urgemment faire quelque chose pour lui. On me considère bien tu sais ? 

    —    D’accord, j'ai compris, le considérer de l'entreprise. 

    J'avais souri à ma sœur et sortis de la maison. Une fois au dehors, la chance m'avait aussi souri puisqu'un taxi moto bien connu m'avait remorqué. 

 Après quelques minutes passées sur la route, j'étais enfin devant le portail de la maison de mon boss. J'appuie sur la sonnerie et le gardien vient m’ouvrir. Il m'a conduit jusqu'au salon.

    —    Asseyez-vous Monsieur et faites comme chez vous ! Dit la femme de ménage.

    —    Merci madame, répondis-je. 

    J'étais assis dans le sofa lorsque la femme de ménage vint me donner de l'eau fraîche, ce que j'avais pris. 

    Cette maison est vraiment grande et belle. Je la contemplais en ayant espoir que je construirai de telles maisons plus tard, s’il plaît  à Dieu. Toujours en analysant l'intérieur avec mes yeux, je vis pour la première fois un aquarium d'eau contenant un joli petit poisson rouge. Je fixais cela jusqu'au point où je ne savais quand madame Marina était venue au salon. 

    —    Richy... dit-elle 

    Alors je reviens maintenant à moi pour lui répondre. 

    —    Bonsoir madame Marina 

    —    Toujours avec "Madame" 

    —    Oh excusez-moi... 

    —    Compris. Es-tu tombé sous le charme de mon poisson ?  

    —    Oh non, je le regardais juste.  

    —    Si tu veux, tu peux l'emmener avec toi. Il s'appelle Coco, il est dans cet aquarium depuis deux ans.  

    —    Comment ? Et il est toujours en vie ? Pourquoi est-il sans compagnon ? 

    —    Très bonne question Richy. Je suis exactement comme ce poisson actuellement. Seule dans cette grande maison. C'est la raison pour laquelle j'ai demandé à te voir. Tu seras mon compagnon cette soirée. 

    Je fus très surpris de sa réaction et de la robe qu'elle avait portée. Elle était si transparente qu'elle laissait voir son dessous. 

    —    Mais madame... Vous êtes plus à l'aise et en liberté que ce petit poisson. Lui, il n'a personne ; juste des fleurs et de l’eau… 

    —    Tu es très intelligent je vois. Bien. Passons aux choses sérieuses ! 

    —    Ok madame je vous écoute. 

    —    Tu connais la raison pour laquelle tu es ici n'est-ce-pas ? 

    —    Pas encore madame.

    —    Ok. Je voulais t'informer de l'arrivée de ton patron au Canada. Il vient tout juste de m'appeler.  Et comme tu es lié au comptable et que cette dernière aussi est là-bas avec le boss, je me demande si elle t'a peut-être déjà informé. 

    —    Non, elle ne m'a pas appelée. Ya-t-il autre chose ? 

    —    Richy. Je t'ai juste invité pour que tu passes cette soirée avec moi. J'ai moi-même préparé un bon plat pour nous deux.  

    —    Très gentil de votre part mais j'ai déjà mangé. 

    —    Oh non S'il te plaît  Richy ne me fais pas ça ! 

    —    Non.. J'ai déjà mangé. 

    —    Ce n'est pas vrai. En te regardant on peut sentir que c'est du mensonge. Es-tu mal à l'aise ici ? Te fais-tu des idées ? Si oui, nous pouvons aller dans un resto. Un restaurant que tu choisiras toi-même.  

    —    Oh non...Restons ici ! Je mangerai un peu de votre plat et je rentrerai chez moi aussitôt.  

    —    Merci à toi. Je ne veux plus que tu m'appelles encore "Madame". Appelle-moi "Marina" ou "Marie" 

    —    Entendu Madame... euh... Marie  

    —    Sans plus tarder, passons à table ! 

    Elle appela la femme de ménage qui nous amena une bouteille de vin. Cette dernière voulait nous servir lorsque madame Marina avait jugé bon servir elle-même. 

Tout fut servi et lorsqu'elle voulut envoyer un morceau de viande dans la bouche, je l'arrêtai. 

    —    Madame s'il vous plait excusez-moi mais nous devons prier avant de.... 

    —    Oh je vois Richy excuse-moi beaucoup. J'avais une faim de loup. 

    —    Je comprends. Je vous laisse la parole. 

    —    Non Richy s'il te plaît c'est toi qui es à l'honneur aujourd'hui donc je t'écoute.  

    —    Ok prions... 

[Prières avant le repas] 

    —    Seigneur, bénissez ce repas qui m'est offert chaque jour et qui me régénère. Puisse chaque être vivant au monde recevoir une nourriture, un travail et un abri selon ses besoins matériels et spirituels (3 fois). Qu'il en soit ainsi chaque jour pour la Gloire de Dieu et le salut du monde. Qu'il en soit ainsi chaque jour dans un  monde d'Amour et de Lumière. Qu'il en soit ainsi chaque jour au Nom du Père, du Fils et de l'Esprit Saint. Amen ! 

    —    Amen, répondit-elle en souriant. 

    Nous mangeons et les yeux de Madame Marina étaient braqués sur moi. J'avais fini mon assiette mais elle avait toujours le sien pleine de bouffe. Je voulais prendre de l'eau, et elle me stoppa pour me servir du vin. Tout d'un coup elle me posa une question qui m'a vraiment surprise. 

    —    Richy pourrais-je te poser une question ? je peux te poser une question ?  

    —    Oui madame Marina... 

    —    ENCORE ??? 

    —    Oh excusez-moi Marie 

    —    D'accord. Ma question est la suivante : Comment me trouves-tu ?

    —    Quelle question ! 

    —    Je t'écoute...

    —    Je vous trouve gentille, belle, remplie des qualités qu'une femme mariée doit avoir, et aussi comme une patronne douée dans son métier.  

    —    Est-ce tout ? Ne suis-je pas à ton goût ? 

    —    Comment ça madame ?  

    —    Je te demande juste si tu rêves avoir une femme comme moi dans le futur.  

    —    Oh oui ! quel homme ne rêverait pas avoir une femme ambitieuse à ses côtés ? C'est tout à fait logique.  

    —    Je vois. Une dernière question. 

    —    Je vous écoute... 

    —    Et si je te dis que je suis amoureuse de toi Richy ? 

    —    Oh non ! Je ne pourrai le croire. Vous êtes une femme mariée. Vous êtes ma patronne. Donc c'est impossible. 

    —    Je suis sérieuse Richy. Je suis amoureuse de toi. 

    —    Il est tard. Je rentre chez... 

    —    Non Richy s'il te plaît reste encore un peu ! Mais je suis vraiment sérieuse. C'est plus fort que moi mon amour.  

    —    Vous ne me laissez pas d'autres choix que de rentrer chez moi. Bonne soirée !  

    —    Non attends ! Bon j'arrête… 

    Madame Marina, s'était rassise et demanda aux femmes de ménage de venir mettre la table au propre. Je m'étais aussi rassis puisqu'elle a accepté de ne plus parler de cette manière. Juste après le départ de la femme de ménage, madame Marina s'approcha de moi. Je m'étais levé et elle me tient par les mains, dites avec douceur et les yeux qui semblaient mouillés de larmes et dit : 

    —    Richy je suis sérieuse, je suis amoureuse de toi.

    Elle m'avait fixé d'une manière étrange qui me paralysait à petit feu. Je ne pouvais donc plus détacher mon regard d'elle et tout doucement elle se rapprocha un peu plus. Nos lèvres voulaient se toucher lorsque la femme de ménage vint avec une valise en main. 

À suivre…

RICHY PLUME-RAM

GOD'S INSPIRATION