All Chapters of Possession : Chapter 51 - Chapter 60

Je me reconnecte à la réalité lorsque mon téléphone vibre et le saisis aussitôt, persuadée que c'est encore Romy qui me force à l'accompagner faire les magasins. J'allais taper un texto en gros et large en lui faisant bien comprendre que c'est hors de question que j'accepte si elle ne m'offre pas une soirée film en échange, mais je cesse tous mes mouvements quand mes yeux tombent sur le nom de l'expéditeur.Ce n'est pas Romy. InconnuUne boule dans ma gorge se forme et mon rythme cardiaque s'accélère lorsque je descends plus bas et que je clique sur la photo qu'il m'a envoyé. Mon cœur rate un battement et j'ai un mouvement de recul en apercevant une petite blonde sortant de la bibliothèque, un sourire aux lèvres, ne se doutant pas le moins du monde qu'elle est photographiée contre son grès. Et cette petite blonde au sourire hypnotisant, c'est ma meilleure amie, c'est Eyma. Sans rien comprendre et avec une boule au ventre, mes yeux descendent lentement vers les quelques mots qui a

Je m'endors en imaginant sa tête avec cette couleur et mes lèvres s'étirent lorsque je plonge dans un sommeil profond. *- AAAAHHHHHHH KALI JE VAIS TE BUTER !!!!Mes yeux s'ouvrent avec difficulté et je sors de mon rêve en jurant entre mes dents, la douce voix du démon me réveillant. Je me frotte les yeux et prends plusieurs secondes à me reconnecter à la réalité. Les bruits de pas énervés du démon se rapprochent de plus en plus de ma porte et je ne prends pas longtemps à me rappeler de ce qui peut le mettre en rogne comme ça. La couleurSi ça a marché, je suis une génie. D'un mouvement brusque, la porte s'ouvre et dans la seconde d'après, j'aperçois le démon me lancer des éclairs avec ses yeux. Sur ses talons, Ilyana et Elsa se retiennent d'exploser de rire et tentent de contenir le démon. Ses yeux me fusillent du regard et je serre les dents en me mordant intérieurement les lèvres pour ne pas esquisser un sourire. Ses cheveux en désordres ont pris parfaitement la couleur que

D'un côté j'appréhende, mais de l'autre, c'est vrai que j'ai menti à Romy et que je n'ai pas envie de passer ma soirée d'anniversaire seule. Je sais que les souvenirs referont surface et qu'ils me consumeront violemment. Donc si, pour ne pas vivre le manque de ma mère et de mes proches, je dois passer la soirée avec le démon, je peux faire un effort. L'insulter et se moquer de son langage en français sera peut-être plus amusant que de pleurer dans mon lit ou devant un film romantique. Il est 17h passé lorsque nous rentrons et Sasha me conduit directement dans le salon, suivi de près par tout le groupe. - Place aux cadeaux !!!Ils me font m'asseoir sur le canapé et je me sens rougir quand ils commencent à me mettre des gros paquets sous mes yeux. - Je vous jure vous n'étiez pas obligés, dis-je légèrement gênée. Je n'ai jamais aimé cette partie de la journée, je me sens toujours mal de recevoir des cadeaux alors que je n'ai rien à offrir. - Ne t'emballe pas, c'est pas grand chos

Son odeur est particulière, elle sent quelque chose d'unique, et je pourrais la reconnaitre entre 1000 tellement j'en ai rêvé. Nous continuons à danser, nos corps collés l'un contre l'autre, nos respirations entremêlées, je sens mon cœur exploser à l'intérieur de ma poitrine. Ses pleurs ont maintenant cesser complètement et nous pansons nos blessures l'un contre l'autre. C'est réconfortant. Et après un long moment, elle finit par se détacher de moi et plante son regard froidement dans le mien :- Pourquoi n'es-tu pas venu, me demande-t-elle sur un ton qu'elle tente de laisser paraitre calme, mais je ressens de la colère. Mes mots sont bloqués dans ma gorge et mon regard se perd dans le sien. Y lire tous les reproches et la souffrance que je lui ai causé me fait mal au cœur et après des secondes de silence, je ne sais pas comment j'y arrive, mais j'articule :- Je suis désolé, il fallait que je m'éloigne, c'était trop dur. Ses sourcils se froncent et elle me demande de continuer

POV KALIDes bruits assourdissants me percent les tympans et la douleur dans mon estomac est si violente que, une seule envie me passe par la tête : la faire taire. J'ouvrirais les yeux et que tout aura disparu. Mais ce n'est pas ce qui arrive et j'ai l'impression que l'on me martèle de coups sans arrêt.Je n'en peux plus, mon ventre se tord et je me crispe en serrant les dents, les larmes dévalant mes joues. Le noir me faisant tourner la tête, je lutte pour ouvrir les yeux mais la violence qui me tiraille m'oblige à garder les paupières closes. Autour de moi, je n'entends que des brouillements et je sens mon corps bouger tandis que la douleur s'accentue de plus en plus. La force quitte peu à peu mon corps et, quand je sens des bras musclés me soulever, plus rien ne vient jusqu'à mon cerveau et ma tête s'alourdit, succombant au martyre qui me consume. Je laisse toute ma souffrance m'emporter loin d'ici, dans un monde sans violence, sans chagrin et sans trahison. Je me laisse si