All Chapters of Coup d'un soir et tout bascule : Chapter 11 - Chapter 20

PVD de Sarah Il me laisse pas finir ce que j’ai commencé qu’il attrape mon cou sous le coup de la colère, il plaque mon dos contre la porte du bureau, il me serre tellement fort le cou que j’ai l’impression que je vais mourir la minute suivante, il finit par me lâcher puis me pointe du doigt, je tousse en caressant mon cou brûlant.Rodrigo : Il ne s’est rien passé, oublie cette nuit où tu le regretteras.Sarah : Des menaces !? Rodrigo : Prends les comme tu veux, mais quand je te dis que je ne veux plus que t’en parle alors fais en sorte d’effacer ces souvenirs de ta mémoire. Je le regarde choquée, jamais je n’aurai cru confronté un jour pareil et encore moins avec cet homme. Je le regarde sans rien dire, à vrai dire je ne m’y entendais le moins venant de cet homme. Il me regarde avec mépris et finit par se reculer de moi. Je suis entrain de chialer comme une gamine à qui on a porté des coups.Rodrigo : Encore, une chose ! Il ancre son regard dans le mien, je ne vois que de

* 7h 50 min ** Entreprise Santos Aujourd’hui, je suis venue à l’heure. Je suis à mon poste d’assistante, Mathieu arrive à mon niveau avec une tasse de café.Mathieu : Une tasse de café pour une excellente journée ! Il me sourit et j’en fais de même en récupérant la tasse de café. En vrai j’ai très mal au crâne car j’ai passé la moitié de la nuit à verser des larmes.Sarah : Merci ! Rodrigo débarque à la minute suivante, les employés se dépêchent de retourner à leur poste comme s’ils ont peur d’être sanctionnés. Ils lui adressent un sourire auquel il ne répond pas. Son frère Olivier qui est derrière lui, réponds aux salutations que leur adresse les employés. Ce Rodrigo est vraiment insupportable, il est arrogant. Il arrive à mon niveau, il ne me calcule pas, il ouvre son bureau et avant de disparaitre dans celui-ci, il me lance une courte phrase, disons un ordre.Rodrigo : Je t’attends dans mon bureau. Il disparaît, mes m

PVD de Sarah Il est l’heure de la pause, nous nous retrouvons à la cafétéria. Mathieu et moi, nous nous retrouvons à la même table, en fait j’étais assise seule puisque je suis nouvelle. Je suis de nature introvertie dis, c’est ce qui fait que je traine avant de me faire des amis dans la vie. Mathieu m’a rejoint. Ce lieu est uniquement pour les employés.Sarah : Alors dis moi, t’es gay ? Il fronce les sourcils, il s’apprêtait à boire son jus mais il dépose nerveusement le verre de jus. Il devient silencieux, je comprends alors que j’ai touché à un point sensible. Je pose la question, car depuis que je suis là, j’ai remarqué qu’il est plus en compagnie de femmes que d’hommes, n’en parlons pas de ses faits et gestes qui sont plus féminins que masculins. Il a la tête baissée, je me mords la lèvre inférieure, je regrette de l’avoir mis dans cet état.Sarah : Euh… Je suis désolée, je ne voulais pas te mettre dans cet état.Mathieu : Ce n’est pas grave tu sais !? Il relève l

Je fronce les sourcils de curiosité.Sarah : Donne moi un seul mois, le temps que je trouve du travail ailleurs et je te promets que je partirai d’ici sans faire d’histoire. Bonne soirée ! Elle tourne les talons et s’en va. Je retire ma veste que je balance sur le sofa de la pièce, je défais ma cravate, je respire un bon coup. Je n’arrive toujours pas à croire ce qui vient de se passer. Je pose un regard sur le chèque, je le saisis de rage et je le réduis en morceaux de papier. Je suis enragé, comment cette fille peut elle me tenir tête ? Qu’essaie t’elle de faire ? Elle pense que je vais tomber dans son petit jeu de fille sérieuse ou quoi ? Son petit numéro qu’elle vient de faire ne signifie strictement rien, elle n’est pas si différente des stripteaseuses. Je ne veux même pas imaginer le nombre de garçons qui sont passés sur elle avant et après moi. *** Dans la peau de Sarah *** J’emprunte une petite ruelle pour rentrer chez moi. Je n’ai pas digéré la scène que ce con

PVD de Sarah Je lui explique ce qui s’est passé avec Rodrigo, sans oublier une voyelle de l’histoire. Elle est sous le choc, elle est bouche bée. Elle n’arrive toujours pas à croire. Helena : Non, cet homme ne t’a pas fait ça ? Tu te souviens des règles de conduite que je t’avais dicté ? Bien évidemment que oui ! Je hoche la tête en signe d’approbation.Helena : Oublie les ! J’ouvre grandement les yeux d’incompréhension. Où peut-elle en venir ?Helena : Tu les oublies immédiatement, si ce mec te traite encore mal, fais le comprendre qu’il n’est pas le mieux placé pour te juger. Lui, aussi il est fautif dans cette histoire, il était bien conscient de ses actes alors qu’il cesse de jouer au saint et à la pute avec toi. Si tu n’as pas le courage pour le tenir tête, je le ferai moi-même. Je vais débarquer là-bas et lui remettre les idées en place. Ça c’est ma meilleure pote, je n’attendais pas moins venant d’Helena. En narrant les faits, j’ai eu à verser des larmes car je