Tous les chapitres de : Chapitre 11 - Chapitre 20

[REBECCA]Artemy m'a brusquement laissée dans ma chambre, me laissant en état de choc. Il ne m'a même pas accordé un second regard en sortant. Mon esprit était rempli de confusion et d'un million de questions. Que venait-il de se passer ?Tandis que je restais là, mes doigts tremblants touchant mes lèvres gonflées, je réalisai à quel point ce baiser avait été différent. Il n'avait rien à voir avec les baisers que j'avais partagés avec Raffaele. Avec Artemy, il y avait une intensité unique que je n'avais jamais ressentie auparavant. Malgré sa possessivité et sa force, il y avait une douceur sous-jacente. C'était comme s'il voulait que je le ressente vraiment, que je savoure l'instant. C'était à la fois sensuel et puissant, me faisant me sentir complètement hors de contrôle. Et pourtant, je ne pouvais nier l'étrange attrait qu'il exerçait sur moi. Pourquoi ne le trouvais-je pas répugnant ?Essoufflé et désorienté, je jetai un coup d'œil dans ma chambre, cherchant désespérément quelque c

[ARTEMY]« Patron, nous l'avons trouvée au sous-sol », haleta Léon au téléphone. En entendant la nouvelle, un léger sourire narquois tira le coin de ma bouche.Voyons maintenant si tu peux échapper à la vérité, chaton.« J'arrive », ai-je dit d'un ton sec avant de raccrocher. J'ai enfilé ma veste de costume et ajusté ma cravate, puis j'ai fouillé dans mon tiroir et j'ai récupéré mes gants en cuir noir. Je les portais toujours lorsque nous devions régler un problème au sous-sol, juste au cas où les choses se gâteraient.D'un bruit sourd, je refermai le tiroir et sortis rapidement de mon bureau. Chaque pas que je faisais ravivait la colère en moi. Elle me consumait, et tout ce que je pouvais voir était une brume écarlate entourant mon traître.Le sang rugissait dans mes veines, pulsait dans mes tempes. M'agrippant fermement à la fureur brûlante qui m'habitait, j'exploitai sa puissance. Mon corps se tendit, mes muscles se bloquèrent tandis que je dévalais le couloir faiblement éclairé. L

[REBECCA]Le plateau de nourriture m'attirait avec son arôme alléchant, provoquant une forte protestation de mon estomac. Pourtant, lorsque je jetai un coup d'œil à la porte fermée, mon cœur s'emballa d'impatience, craignant le retour d'Artemy, prêt à me ramener dans le sous-sol redouté.A mon grand soulagement, il n'a pas fait irruption par la porte et j'ai trouvé du réconfort en m'appuyant contre la tête de lit, mon regard tombant sur mon poignet bandé. Artemy avait pris le temps de l'envelopper et il m'avait également apporté de la nourriture, s'excusant de ses actes. Des émotions contradictoires ont surgi en moi. La peur persistait, mais sa gentillesse inattendue m'a profondément touchée. Était-il vraiment sincère ?Un appel silencieux résonna dans mon esprit, espérant désespérément qu'il le pensait vraiment.Passant mon pouce sur le bandage, je me suis souvenue de la façon dont il avait délicatement embrassé mes poignets, comme s’il avait peur de me faire du mal. Cela a brisé mes

[ARTEMY]Brayden marchait à mes côtés tandis que nous nous dirigions vers mon bureau, le bruit de nos pas résonnant dans le couloir. Sa voix brisa le silence, emplie d'un soupçon d'urgence.« Est-ce qu'on est toujours d'accord pour le contrôle des clubs ce soir ? » demanda-t-il en me regardant avec un mélange d'inquiétude et de détermination.En réponse à cela, j’ai hoché la tête, reconnaissant notre accord sans dire un mot. Nous sommes arrivés à mon bureau, où Milandro, Leon et Avim nous attendaient. Dès qu’ils nous ont aperçus, ils se sont levés de leur siège, en signe de respect. Croisant leur regard, je leur ai fait signe de s’asseoir avant de prendre ma place.Attirant l'attention de tous, j'annonçai la nouvelle que nous avions reçue. « Raffaele nous a envoyé un nouvel avertissement », déclarai-je, le poids de la situation évident dans ma voix. « Il a jeté son dévolu sur un autre club, et il n'hésitera pas à tuer quiconque se mettra en travers de son chemin. Il veut contrôler le

[REBECCA]Lynda haleta de surprise, les yeux écarquillés. « Oh mon Dieu, Becca. J'ai complètement perdu la notion du temps. Je suis vraiment désolée. Tu étais censée te reposer. » Elle se leva précipitamment et essuya le plan de travail, une pointe de culpabilité évidente sur son visage.Je la rassurai avec un sourire. « Tout va bien. J'ai passé un bon moment à discuter avec toi. »Elle secoua la tête, une pointe d'exaspération enjouée dans les yeux. « Mais tu dois aller te reposer maintenant, sinon maman ne me laissera jamais entendre la fin de cette histoire. » Elle roula des yeux de manière théâtrale, soulignant son propos.« Eh bien, tu as raison », ai-je ri en la prenant dans mes bras. En réponse, elle m'a donné un coup de coude enjoué vers la porte. « Vas-y, va te reposer. »En me dirigeant vers la chambre, je refermai doucement la porte derrière moi. La fatigue m'envahit et, sans même prendre la peine de me changer, je grimpai avec empressement dans mon lit, me blottissant sous