All Chapters of Une étoile brillante: Chapter 41 - Chapter 50

Je redoutais de voir ma grand-mère depuis cet incident avec Hailey, mais c’était inévitable—comme une balle se dirigeant droit vers vous, plus vite que votre volonté de survivre ne pourrait esquiver.Julian et moi nous sommes levés tôt ce dimanche matin, avons rapidement grignoté des céréales avant de nous séparer. Il avait de la pratique et je lui ai dit que j’irais courir et que je travaillerais probablement sur mon papier à la bibliothèque. Nous avons prévu de nous retrouver pour le déjeuner. Il n’a pas une seule fois remis en question la véracité de mon alibi et cela m’a en quelque sorte dérangé pour la première fois que je puisse mentir aussi bien. Mentir était une compétence que j’appréciais depuis des années—cela m’avait sorti de toutes sortes d’ennuis et m’avait valu toutes sortes d’avantages. Mais dernièrement, avec Julian, je n’ai pas eu besoin de mentir beaucoup, si cacher toute la vérité ne comptait pas. Non, je ne voulais pas un compte rendu complet de ma vie, mais ces d

« Alors, Star, tu rentres à la maison pour Thanksgiving ? »Kit a demandé de bonne humeur après que Matt ait mentionné qu’ils devaient rentrer chez eux à Chicago au début de la semaine prochaine. « Julian a tendance à expédier chez ses parents pour le long week-end chaque année. »Je n’ai pas jeté un coup d’œil à Julian pour voir sa réaction car j’ai forcé mes traits à ne montrer qu’un sourire parfaitement calme et amical. « En fait, je reste dans les parages. Les membres de ma famille vont être occupés à faire leur propre truc et j’ai pensé que j’utiliserais la pause pour rattraper un peu de travail scolaire. »« Votre famille n’est-elle pas grande à Thanksgiving ? »Cammi a demandé innocemment même si je pouvais dire la censure à voix basse. « Parce que ce sera un peu… différent, je suppose. »Je lui ai haussé un sourcil. « Différent peut parfois être un changement rafraîchissant par rapport au même vieux, même vieux, tu ne penses pas ? »Il n’y avait pratiquement pas de temps pour qu

Cela avec Julian me faisait du bien et je le voulais aussi longtemps que je pouvais m’y accrocher.Alors j’ai dit oui, de bonnes intentions et tout ça. Jeudi, vers quatre heures du matin, nous avons quitté la ville dans le roadster de Julian—notre toute première balade en elle. Pour un biplace classique de plus de cinquante ans, il était confortable et toujours luxueux avec juste assez d’espace dans le coffre pour quelques petits sacs de voyage. C’était un peu plus de dix heures de route, mais c’était une belle journée ensoleillée pleine de vues panoramiques sur la côte californienne. Je m'attendais à ce que la famille de Julian soit riche en raison de la qualité de vie qu’il vit pour un étudiant, mais je ne m’attendais pas à un vaste domaine privé au sommet d’une colline à Hidden Hills, l’un des quartiers les plus riches de la région de Los Angeles. Mes tripes se tordaient méchamment en moi alors que Julian s’arrêtait devant ce qui ressemblait beaucoup à un château français. « J

J’ai regardé la femme avec incrédulité parce que quelqu’un d’aussi pointu qu’elle ne pouvait pas manquer le point. Mais ensuite, elle ne savait pas tout. « Le mal est que votre fils est une trop bonne personne pour supporter mon genre de réalité. Je ne veux pas qu’il soit blessé. »Alice haussa simplement les épaules. « Il est peut-être à l’abri la majeure partie de sa vie, mais il est fort. Laissez-le faire exactement la même chose que vous essayez de faire : protéger la personne que vous aimez. Il y a droit autant que vous. »Quel que soit le contre-argument que j’étais prêt à lancer, il s’est transformé en poussière dans ma bouche alors que mon cœur claquait fort dans ma poitrine. L’amour – la drogue insaisissable que vous continuez à rechercher dans un assortiment de pilules que vous espérez être la vraie chose. Et quand vous le trouvez-pur, non dilué et puissant – vous vous envolez vers des hauteurs que vous n’avez jamais imaginées, seulement pour retomber sur terre, battu, bris

Je savais qu’il n’allait pas en être content, mais il avait besoin de comprendre la situation dans laquelle il s’était mis en ignorant mes conseils. « Assurance. Tu en auras besoin si tu veux arriver jusqu’au matin. »Il ouvrit la bouche pour discuter davantage mais je l’arrêtai d’un regard. « Tu es ici à mes conditions, Julian. Je ne vais pas appeler tes parents et leur donner des nouvelles merdiques parce que tu es assez idiot pour risquer ton cou. Maintenant, si ça ne te dérange pas, on doit ramener Simon à la maison. »Julian ne s’est pas disputé. Il est allé garer sa voiture dans un parking surveillé pendant que j’appelais Guillermo, l’un des chauffeurs de taxi de la paie de Ram.Julian et moi nous sommes assis sur la banquette arrière avec un Simon somnolent entre nous et avons maintenu un silence civil alors que le taxi commençait à s’enfoncer plus profondément dans les contreforts de Sunrise Mountain. Malgré ses paillettes et son glamour bien médiatisés, Las Vegas et ses envi