Tous les chapitres de : Chapitre 51 - Chapitre 60

J'avais du sang... et ce n'était pas le mien.Je me suis transformé, mon corps hurlant de douleur alors que ma clavicule brisée passait de ma forme de loup à ma forme humaine. Les vampires ne s'attendaient visiblement pas à ce que je me transforme. Ils s'arrêtèrent, déconcertés, tandis que je me tenais nu devant eux, faisant pivoter le sac à dos que j'avais sur le dos, mais pas pour mes vêtements. J'avais besoin de la bouteille de sang.Leurs yeux s'écarquillèrent lorsque je sortis la bouteille en plastique transparent, le liquide rouge foncé clapotant à l'intérieur. Les ténèbres qui avaient englobé leurs yeux auparavant se transformèrent en quelque chose de plus sombre, de plus maléfique. Ils me regardèrent tous avec de grands yeux rouges tandis que je dévissais le bouchon de la bouteille d'eau et les aspergeai tous.Environ la moitié du sang se répandit dans l'air, atterrissant en traînées sur eux alors que la folie que j'avais vue auparavant les envahissait. Ils se jetèrent les uns

— Comment peux-tu en être sûre ? Je me suis déjà mise en position de combat, mes lèvres se retroussant sur mes dents teintées de sang. Pas question que je laisse Monsieur Bras-de-Camion s'en tirer si facilement.— Communication de meute, la voix d'Asher a résonné dans ma tête, tous ceux qui restaient debout se tournant vers le manoir comme s'il allait simplement se tenir là. Bizarre, je pouvais le sentir de la même manière qu'avant. Mais au lieu d'être un faible murmure m'attirant dans cette direction, c'était comme si j'étais attachée à l'extrémité opposée d'une sangle, et il me tirait vers lui.Qu'était-il ? Un aimant à Alpha ?— Les membres d'une meute peuvent communiquer par télépathie sous leur forme de loup, a poursuivi Asher.— Ha ! Je suis une nomade, Ash. Tu te souviens ? Je l'ai fusillé du regard, comme s'il pouvait me voir. Tout le monde s'est cependant tourné vers moi quand la voix d'Asher a baissé d'un octave.— Plus maintenant, Nova.Je ne savais vraiment pas si je devai

Comment diable avions-nous réussi ça ?— Pas grand-chose, répondit-elle d'un air suffisant. Pourquoi j'espérais qu'elle donne une réponse ne serait-ce qu'un peu utilisable, je n'en avais aucune idée.Je lui lançai un dernier regard avant de me précipiter dans les escaliers, Dax à ma gauche tandis qu'elle nous suivait de près.— Ne fais pas ça, Ash, dit Dax en me rattrapant, alors que nous plongions tous les deux dans la foule de gens qui paniquaient tellement qu'ils ne semblaient même pas nous voir. Quelques-uns se tournèrent vers nous, l'air confus, avant de retourner à leurs pleurs, leurs jurons et leurs tentatives inutiles d'ouvrir la porte.Je bifurquai vers le couloir de gauche, voyant que la porte d'entrée était déjà verrouillée, il était inutile de continuer à essayer de l'ouvrir. De plus, Dax et moi avions déjà trouvé une sortie alternative lorsque nous étions retenus captifs ici pour d'autres raisons.— Je ne vois pas d'autre option, Dax. Et toi ? murmurai-je en nous guidant

Nova se figea à cette vue, ses yeux passant du rouge à l'or que j'avais vu chaque fois que son loup me regardait. Si beaux.Mienne.Comme un coup de poing dans le ventre, mon loup explosa à travers moi, le rugissement dans ma gorge n'étant plus un avertissement. Merde. Si je ne nous sortais pas d'ici maintenant, nous allions avoir plus de problèmes que Nova essayant de danser le tango dans un tas de vampires morts.Ce n'était vraiment pas le moment d'essayer de marquer mon territoire.Ressaisis-toi !— S'il te plaît, Nova. Je te trouverai du sang plus tard. Est-ce que ça venait vraiment de sortir de ma bouche ? Je devrais faire une introspection à ce sujet quand nous ne serions plus à deux pas des vampires. Je ne pouvais presque plus sentir l'odeur du sang. — Et nous pourrons parler de à quel point je suis un connard.— Tu n'es pas juste un connard. Tu es un camion-benne à conneries. J'aurais probablement ri de ça si nous n'étions pas à deux doigts de la mort.— D'accord, je suis un c

Je devrais lui expliquer le truc de Tarzan plus tard.Asher émit un son proche d'un gémissement avant de se détourner, son corps se repliant sur lui-même alors qu'il quittait sa forme de loup. Je le fusillai du regard, dans toute sa splendeur nue. J'étais furieuse. Enfin, je voulais être furieuse, mais le voir debout là rendait difficile de penser. Ses cheveux blonds contre sa peau bronzée et tous ces muscles parfaitement formés me faisaient certainement de l'effet. Ma bouche s'était asséchée, mon esprit était vide alors que je le détaillais de haut en bas.Même les multiples centimètres qui pendaient entre ses jambes.Nom d'un changeur ! Pourquoi avais-je regardé ? Je m'étais même dit de ne pas regarder. Je m'étais avertie des dangers de regarder. Et j'avais quand même regardé. J'avais clairement besoin d'une leçon de maîtrise de soi. Ma bouche était passée de desséchée à détrempée en moins d'une seconde. Au moins, je n'avais pas envie de le faire tournoyer par ledit pénis, même si j