All Chapters of Contrat et Mariage: Chapter 21 - Chapter 30

Le point de vue de Sarina :Je me sentais incroyablement à l'aise, comme si on me berçait doucement pour m'endormir. Je ne sais pas si c'est l'air conditionné, mais tout me semble si léger et si paisible.Lentement, j'ai ouvert les yeux, clignant plusieurs fois pour m'adapter. Ma vision était un peu floue et j'ai frotté les larmes séchées. Il y avait quelqu'un à côté de moi, qui me regardait.« Maxime ?! » Je me suis exclamée en me redressant rapidement, un peu étourdie.Avant que je ne bascule, il m’a serrée contre lui, m'empêchant de tomber du lit.J’ai jeté un coup d'œil autour de moi pour vérifier ce qui m'entourait. Comme je m'en étais souvenue avant de m'endormir, j'étais toujours dans l'hôtel.« Qu'est-ce que tu fais ici ? Comment es-tu entré ? » J'ai demandé.« Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas entrer », a-t-il répondu avec désinvolture, en s'adossant à la tête de lit, les bras croisés.« Qu'est-ce que tu veux dire par “ tu ne vois pas de raison ” ? C'est ma ch

Le point de vue de Sarina :« Pourquoi rester dans cette chambre quand on peut en avoir une meilleure ? », a demandé Maxime.Nous venions de finir de manger, et je dois admettre que j'avais beaucoup mangé, alors j'étais reconnaissante à Maxime d'avoir commandé autant. Je n'avais même pas réalisé à quel point j'avais faim.« Je n'ai pas d'argent », ai-je répondu tandis qu'il continuait à me caresser la main qu'il tenait. Nous étions assis sur le canapé, moi appuyée contre son bras et lui m'entourant de son autre bras.« Et la carte que je t'ai donnée ? », a-t-il demandé.« Je n'ai pas voulu l'utiliser, même si j'étais très tentée tout à l'heure. J'ai juste pensé à ta grand-mère, qui exploserait probablement de colère si elle l'apprenait, alors je me suis retenue. » J'ai répondu.« Tu n'as pas besoin de penser à elle. C'est ma responsabilité en tant qu'homme et ton mari de répondre à tous tes besoins et tes désirs. Alors la prochaine fois, n'hésite pas à dépenser mon argent », m'

Le point de vue de Sarina :« J'aurais aimé que tu me le dises d'abord, maman, avant de décider de venir », ai-je dit en allant les chercher à Coreville.« Je viens juste de te rendre visite et je te manque déjà ? » Je l'ai taquiné.« Oh, ma chère, si nous te l'avions dit, tu nous aurais simplement dit de ne pas venir. Il vaut mieux que ce soit une surprise, pas d'excuses. Cela fait un moment que je veux venir pour voir comment tu vis ici à Ventalis. C'est dur de ne pas savoir, surtout que tu vis seul », a répondu ma mère.« Et je tiens à remercier personnellement ton patron de nous avoir prêté l'argent pour rembourser ma dette », a ajouté mon père alors que nous sommes montés dans le taxi que j'avais réservé.« Nous l'avons déjà suffisamment remercié, papa. Je l'ai remercié, et maintenant tu veux le remercier encore ? »« Ne sois pas comme ça. Tu sais que ça nous a beaucoup aidés », a grondé ma mère.Maxime était au bureau et j'avais passé toute la nuit à le convaincre de ne pa

Le point de vue de Sarina :« Maman, je peux prendre soin de moi », ai-je dit.« Assure-toi de ne pas te promener si Jacques n'est pas avec toi, d'accord ? » Ma mère a supplié.« Il est dans notre ville, vous vous souvenez ? » Je leur ai rappelé.« Il m'a envoyé un texto hier, ma chérie. Il a pris un appartement ici à Ventalis. Il reste ici maintenant », a annoncé soudain mon père, ce qui m’a choqué.Je ne savais pas qu'il avait pris cette décision.Pourquoi ? À quoi pensait-il en s'installant ici, alors qu'il savait que son père, Roger Castro, le préparait à prendre la relève à la fin de son mandat de gouverneur ?« Il n'y a pas de problème, Mme Martina et M. Dean. Si Jacques est digne de confiance, cela ne me dérange pas. Tant que Sarina sait comment rentrer chez elle », a dit Maxime calmement.« Merci, Maxime. Nous sommes vraiment heureux que vous soyez son patron. Nous craignions qu'elle ne finisse par travailler pour un riche snob qui la mépriserait. Elle a la langue bien

Le point de vue de Sarina :« Oui, maman, gérer l'entreprise n'est pas facile, alors il a vraiment besoin de se concentrer sur cela en ce moment », ai-je ajouté, en essayant de rendre la situation plus crédible.« Tais-toi, Sarina ! Ce n'est pas à toi que je parlais », m’a dit ma mère, visiblement encore bouleversée.« Maman, papa, je promets de prendre soin de ma femme et de l'aimer. Une fois que tout sera réglé à l'entreprise, nous parlerons du mariage. Pour l'instant, je vous demande votre compréhension et votre confiance », a dit Maxime en prenant une grande inspiration.Mes parents ont reporté leur attention sur moi, et je pouvais encore sentir leur déception persistante. Je ne leur en voulais pas, mais j'espérais qu'ils arrêteraient de parler de Jacques, surtout devant Maxime.« Il n'y a rien que nous puissions faire maintenant. L'important, c'est que vous soyez mariés et que vous ne viviez pas dans l'immoralité. Je n'ai jamais voulu qu'un de mes enfants vive comme certains