Tous les chapitres de : Chapitre 31 - Chapitre 40

« Tu as gagné cet emploi ! Félicitations, ma chérie. » Ma mère m’a serrée dans ses bras.Après avoir parlé avec mes amis, je suis directement rentrée chez moi. Donc, quand j’ai annoncé à ma mère la nouvelle, elle m’a félicitée.Je ne pouvais pas décrire ma joie avec la langue. Ma mère était fière de moi. J’ai cru qu’elle me mettrait en garde contre les autres à nouveau. Mais à cause de l’Alpha Bryan, elle réagissait avec tant de calme. Elle croyait à la propriété de l’Alpha, personne ne pouvait me nuire. Donc, elle n’avait aucune inquiétude pour ma sécurité.« Ton frère le sait-il ? Laisse-moi l’appeler », a-t-elle répondu en se dirigeant pour prendre son téléphone, mais je lui ai saisi la main.« Maman, ne dis rien à mon frère pour le moment. »« Pourquoi ? »« Je le lui dirai plus tard. »« Pourquoi pas maintenant ? »« Il doit être occupé. Je ne veux pas qu’il le sache en ce moment. Il va sûrement en parler à l’Alpha. Je ne veux pas que quelqu’un me traite différemment. »Elle m’a a

Quand mon corps est entré en collision avec le sien, le temps semblait ralentir.J’ai laissé échapper un hoquet, et mes sens ont été submergés par un mélange de surprise et de honte.Un silence total régnait dans la pièce.Comment était-il possible que je me retrouve assise sur ses genoux ?J’ai levé les yeux lentement et je le regardais. Dès que ses yeux noirs perçants se sont accrochés aux miens, j’ai senti un frisson parcourir mon échine. Le monde semblait s’effacer à l’arrière-plan, et les seules personnes présentes à ce moment-là étaient nous deux. C’était comme si le temps s’était arrêté.Ses yeux étaient fermes et ils ont transpercé les tréfonds de mon âme, dévoilant les mystères qui y étaient profondément enfouis.Tandis que j’allais déplacer mon corps de ses genoux, une vague de force inattendue m’a submergée. Il a jeté la cigarette qu’il tenait dans la main et il a entouré ma taille de ses bras musclés, pour me maintenir fermement en place.Je l’ai regardé avec stupéfaction.

Un mois s’est écoulé depuis que j’ai commencé à travailler chez le Groupe Morrison. Ce mois a été un véritable enfer pour moi.Je n’aurais jamais pensé que travailler pour la meilleure entreprise dévorerait ma vie.Depuis que j’ai obtenu le poste de secrétaire ajointe du PDG, Lily, la soi-disant secrétaire personnelle du PDG, a mis tout son travail sur mes épaules et a commencé à vivre tranquillement.Mais je ne la blâmais pas. Elle ne faisait que ce que son patron, Bryan Morrison, lui a dit de faire. J’avais l’impression qu’il n’avait pas d’autre travail que de me harceler de tâches.Il y a quelques jours seulement, j’ai demandé un congé parce que j’avais de la fièvre. Mais qu’ai-je reçu comme réponse ? Un « non » catégorique. Lily a dit que l’Alpha Bryan n’aimait pas les excuses au travail. Il pensait que tout le monde était paresseux et essayait toujours de trouver des raisons pour sauter des jours de travail.J’ai dû venir au bureau avec un visage rouge et une forte fièvre ce jour-

J’ai lentement tourné la tête vers Bryan avec des yeux choqués.Au lieu de me remercier pour le café, il l’a jeté au sol pour m’humilier.Pourquoi ?« Je vois. Tu ne peux pas être professionnelle. C’est mon bureau, pas ton université, où tu passes une tasse de café pour remonter le moral des autres étudiants. »« J-Je suis d-désolée, » ai-je chuchoté alors que des larmes commençaient à se former dans mes yeux. J’ai essayé de toutes mes forces de ne pas laisser tomber une larme.« Va en refaire une autre. Cette fois, je veux que tu fasses exactement le même café que Lily. »« O, oui, Alpha. »Tout en essuyant les coins de mes yeux, je suis sortie de son bureau. Je n’arrivais pas à supporter son comportement grossier. Pourquoi me faisait-il ça ? Je travaillais dur, n’est-ce pas ? Voulait-il me licencier ? Était-ce pour ça qu’il agissait ainsi ?J’ai rappelé Lily et lui ai demandé où j’avais fait une erreur.« Pourquoi as-tu ajouté plus de sucre ? » A-t-elle demandé d’un ton déçu.« Mais

Mes yeux étaient fermés. Ma louve et moi nous sommes instantanément senties apaisées lorsque nous avons respiré cette odeur. Il y avait une chaleur dans cette étreinte. Cela m’a presque fait oublier le monde autour de moi. Tout ce que je voulais, c’était d’être enveloppée dans ce bras fort pendant longtemps.« Ne peux-tu pas faire attention en marchant ? » Ai-je entendu une voix glaciale qui a fait trembler mon corps.Mes yeux se sont ouverts d’un coup, et mon regard a croisé un pair d’yeux sombres. Je ne savais pas pourquoi, mais mon corps s’est engourdi.Ma louve a hurlé en moi.« Le mien »Mais je savais qu’il n’était pas le mien. Il ne le serait jamais.Son beau visage était tellement magnétique qu’il pouvait attirer n’importe quelle femme vers lui. Son aura froide ne laisserait jamais les autres le dominer. Avec son apparence frappante et son attitude distante, il dominait les cœurs des femmes.« Si tu as fini de me fixer, allons dans la salle de réunion. Je suis en retard et je n