All Chapters of Emmenant les Jumeaux de l'Alpha: Chapter 51 - Chapter 60

Mon accusation fait naître une tension palpable dans la pièce à manger, une atmosphère lourde, non dite, mais indéniablement présente. Je n’en peux plus. Me tournant vers les parents d’Adrian, je leur parle d’une voix calme et posée : « Il y a quelque chose que vous devez savoir sur Lynda. Elle n’est pas ce qu’elle prétend être. »L’étonnement qui traverse les yeux de Lynda est furtif, mais elle retrouve rapidement son calme. Elle se tourne vers moi avec un sourire si décontracté qu’il en devient presque condescendant, et me demande :« Qu’est-ce que tu racontes ? Qu’est-ce que je t’ai fait ? »Je saisis mon téléphone posé sur la table devant moi, je ricane et le déverrouille d’un simple geste du doigt.Alors que je cherche le message que Lynda m’a envoyé le jour après la fête, j’entends la voix glaciale d’Adrian : « Lynda, de quoi parle-t-elle ? Qu’est-ce que tu lui as fait ? »Je tourne lentement la tête vers lui. Son regard est fixé sur Lynda.J’hésite, peut-être suis-je en train d’

Adrian, dans un accès de colère, veut se précipiter vers moi, mais Lynda le retient par les bras tout en fondant en larmes. « Adrian, j’ai besoin que tu m’emmènes à l’hôpital. Ça fait vraiment mal », sanglote-t-elle.Adrian, après l’avoir regardée, hoche légèrement la tête. Il la soulève dans ses bras, me lançant un dernier regard chargé de reproches avant de se diriger vers sa voiture garée un peu plus loin, car c’est l’heure pour lui de rejoindre le bureau.Je remarque alors le regard de Lynda posé sur moi. Un sourire sournois étire ses lèvres, et elle passe ses bras autour du cou d’Adrian, affichant une attitude possessive, comme pour me rappeler qu’il lui appartient.« Cette femme… », murmurai-je en détournant les yeux.Je suis certaine de ne pas lui avoir cassé la main. Je n’ai même pas exercé toute ma force. Si c’était le cas, elle n’aurait plus de main à l’heure qu’il est.Mon attention se porte soudain sur les gardes licenciés, restés sur place avec des expressions abattues. Je

Alors que son regard devient plus sombre, le sourire narquois d’Adrian s’efface peu à peu. Le ton utilisé par le jeune garçon lui semble insolent. « Je n’ai pas besoin de ton autorisation pour rester près d’elle, petit garçon », rétorque Adrian à son avertissement.« Je m’appelle Noah. Ne m’appelle pas petit garçon. À l’aéroport, je t’ai averti. Alors… » Noah est interrompu par une autre voix.Adrian reconnaît cette voix immédiatement. Il parvient à se souvenir du nom de la jeune fille. « Laisse-moi lui parler. »Dès qu’Aria arrache le téléphone des mains de Noah, elle entame immédiatement une conversation avec Adrian.« Allô, bel oncle. Est-ce que ma maman vous a rencontré ? »En entendant sa voix, Adrian la trouve trop douce pour lui. Sans qu’il sache pourquoi, parler avec elle lui fait du bien. La voix d’Aria lui rappelle son visage adorable, bien qu’il ne soit pas le genre d’homme à aimer les enfants.Pour ne pas l’effrayer, il demande d’une voix calme : « Comment vas-tu ? »« Bien

Point de vue de NataliaAu fil des jours, j’essayais de m’adapter aux alentours au sein de la Meute du Cristal sanguin.Je me rendais quotidiennement voir Oncle Lucas, comme je l’avais promis. Je m’occupais de lui comme une fille. Il était clair que Tante Grace m’appréciait beaucoup. Elle a dit qu’elle savait que je n’aimais pas ma famille d’accueil, mais que je pouvais la considérer comme ma mère.Je ne pouvais pas lui être honnête sur le fait que j’avais découvert ma vraie famille et qu’ils étaient comme des bénédictions dans ma vie.C’était le dernier jour de la semaine.Demain, Oncle Lucas aurait besoin de la cure pour guérir son loup.Compte tenu que Harold allait rendre visite à Oncle Lucas, nous sommes tous allés à l’hôpital.« Je suis surpris que son état de santé s’améliore vraiment bien », a dit Harold à Tante Grace.Après avoir tourné son attention vers moi, Tante Grace a dit à Harold,« Elle s’occupe de Lucas. Elle était toujours responsable de changer les médicaments de L

Point de vue d’AdrianLa journée entière s’est écoulée à l’hôpital.Le fait que je me souciais de mes parents était quelque chose que je ne leur exprimais pas. J’étais inquiet pour mon père. C’était un autre cas où je ne pouvais pas lui pardonner d’avoir détruit ma vie. Cependant, il était mon père. Je ne veux pas qu’il meure.J’ai jeté un coup d’œil furtif dans la direction de Natalia, qui faisait les cents pas à l’extérieur de la salle d’opération.Je l’ai observée toute la journée. Ce qui m’a vraiment surpris, c’était la vérité qu’elle semblait préoccupée par mon père.C’était toujours sa déclaration que nous étions divorcés, n’est-ce pas ? Alors pourquoi s’occupait-elle de mon père pendant toute la semaine ?Ma mère m’a dit comment elle était allée à la maison de la meute et avait aidé mon père avec ses médicaments ou sa nutrition.Je ne pouvais m’empêcher de me demander comment elle avait pu être si informée à leur sujet.Au cours des cinq dernières années, je n’avais jamais vu m