All Chapters of Refusant d'être le plan B : Mlle Moreau a officialisé sa relation: Chapter 211 - Chapter 220

Juliette se sentait si solitaire, elle voulait que je reste ici avec elle. Et comme je n'avais que deux jours de congé, j'ai demandé deux jours supplémentaires pour être avec elle.Mais comme on disait, toute bonne chose avait une fin, et je devais finalement partir. Elle m'avait préparé des plats cuits à la vapeur avec du pollen et des pétales de fleurs, comme si elle voulait me donner tout ce qu'elle avait de meilleur.« Quand tu auras du temps, viens me voir. » m'a dit Juliette, les yeux baissés, ne voulant pas que je voie les larmes qui brillaient dans ses yeux.« Oui. » ai-je répondu, ne pouvant pas dire grand-chose, car moi aussi, j'avais le cœur serré, j'avais peur de fondre en larmes devant elle.« J'ai déjà demandé à mon amie de contacter le médecin. Dès qu'on prend un rendez-vous, ton frère et moi viendrons te chercher. » ai-je ajouté en la serrant dans mes bras.« D'accord, je t'attends. » a-t-elle répondu.Sur la route, j'ai envoyé un message à Clémence. Elle m'a demandé de

Clémence a toujours été très lucide, mais parfois, elle abandonnait certaines choses sans même les affronter. Sur ce point, nous ne nous ressemblions pas, mais chacun son caractère, chacun ses propres pensées.J’ai passé la nuit chez Clémence avant de repartir, alors je n’ai pas vu Léon.Les voisins m'ont demandé si j’étais partie en voyage avec mon petit ami, car cela faisait plusieurs jours qu’ils ne nous avaient pas vus. C’est alors que j'ai appris que Léon n’était toujours pas revenu.Bien que Marie m’ait dit qu’il était occupé, je savais très bien que Léon vivait ici pour moi. Lorsque j’étais là, il rentrait tous les jours, quand je n’étais pas là, il ne rentrait pas.J’ai décidé de le retrouver. Quand je suis arrivée au parc d’attractions, Marie m’a vue et a foncé dans mes bras : « Claire, ça fait si longtemps que tu n’es pas venue me voir. »« Eh bien, je suis là maintenant. » ai-je répondu en la tapotant sur le dos, mais mes yeux étaient déjà fixés sur Léon. Il était suspendu à

Ce câlin a figé Léon. Après un moment, il a demandé : « Tu as pitié de moi ? »J’ai répondu : « Pas du tout ! »Léon n’a rien répondu, cela m’a mise mal à l’aise. Juste au moment où j’allais le lâcher, j’ai levé les yeux et aperçu Luc qui se tenait à quelques mètres de nous.Il était là aujourd’hui ? Pourtant, Marie ne m’en avait rien dit.La main que j'allais lâcher s'est resserrée sur celle de Léon, qui a essayé de s'éloigner de moi à ce moment-là, et je lui ai tenu la main : « Ne bouge pas. »Il n’a plus bougé, et je suis restée ainsi, accrochée à lui. Je lui ai demandé : « Tu travailles encore ce soir ? »Léon a semblé surpris : « Comment ? »Je me suis mise sur la pointe des pieds, mes lèvres frôlant son oreille, et j’ai murmuré : « J’ai envie de manger ce que tu cuisines. »e pouvais sentir la nervosité de Léon qui haletait de manière incontrôlée, ce qui m’a fait trembler. Quand j’ai regardé vers Luc, je l’ai vu serrer les poings et partir, le visage sombre.J’ai relâché Léon et

Je me suis tournée vers Léon, qui a lancé un regard doux dans ma direction avant de faire face à Luc. D'une voix grave et assurée, il a déclaré : « Avant la validation de cette installation, je ne quitterai pas mon travail. »C’était typiquement lui : plus on voulait qu’il parte, plus il s’obstinait à rester.Je me préparais à entendre la réponse de Luc quand Léon a resserré sa prise sur ma main. Il a ajouté : « C’est une promesse que j’ai faite à Claire. »Ses mots ont fait bondir mon cœur dans ma poitrine et ont assombri le visage de Luc en un instant, Même Gobert semblait mal à l’aise.Personne ne parlait, l’atmosphère s’était figée. Prenant une profonde inspiration, j’ai brisé le silence : « Même si je ne suis plus responsable, une règle de l’entreprise m’a toujours marquée : l’intérêt de l’entreprise doit passer avant tout, et personne ne peut le compromettre pour quelque raison que ce soit. »C’était un rappel direct à Gobert pour qu’il assume ses responsabilités.Mes paroles ont

Vincent ne m’a pas laissé le choix, et je savais ce que cela signifiait.Je me suis tournée vers Léon et, après un moment d’hésitation, je m’apprêtais à parler quand il m’a devancée : « Je pars après-demain. »J’ai été surprise. « Où ça ? »Il a continué à marcher en disant : « Je rentre chez moi. »Retourner au village Q ? Mais il avait dit qu’il resterait ici, et il avait même loué un appartement.Cela m’a rappelé la démolition prévue et la demande du propriétaire, je n’avais pas encore parlé de tout cela à Léon.Je voulais lui demander pourquoi il retournait, mais son détachement m’a dissuadée de poser la question. Alors, je me suis contentée de dire : « Je viendrai voir les lumières demain soir. »Je m’attendais à ce qu’il refuse. Mais après m’avoir regardée fixement quelques secondes, il a répondu : « D’accord. »Je savais qu’il était en colère, mais il ne voulait pas me mettre dans l’embarras. À cet instant, je me suis sentie coupable, consciente de profiter de ses sentiments pou