Tous les chapitres de : Chapitre 161 - Chapitre 170

Point de vue de NatalieJe ne faisais confiance à personne pour manipuler le sang de Killian ou de Charlie ; tout le monde dans la pièce semblait comprendre cela. Les guérisseurs étaient également venus, mais ils étaient assis sur le côté après avoir soigné les blessures de bataille du roi et de la princesse, attendant au cas où nous aurions besoin d’eux davantage.Mes mains tremblaient tandis que l’une des guérisseuses, Flora, m’expliquait comment insérer l’aiguille dans le bras de Killian. Elle aurait pu le faire, mais moins il y avait de personnes touchant son sang, mieux c'était pour ma tranquillité d’esprit, et je savais qu’il en pensait de même.Ils avaient dit que la veine du cou serait la meilleure, mais il était impossible de la toucher correctement avec ses mouvements et ses éclats de rage.Il se délectait de ma peur.Le flux de chaleur qu’il m’offrait avait disparu, et il n’y avait plus que de la malveillance sur son visage. L’obscurité l’avait envahi, me laissant face

Point de vue de NatalieMes mains étaient chaudes quand je me suis réveillée. J'avais tenu jusqu'à ce que Joselin ait nettoyé tout l'équipement et le sang. Ce n'est qu'à ce moment-là que je m'étais permise de m'endormir dans ma chaise, attendant que Killian et Charlie retrouvent conscience.Il avait été difficile de cacher les larmes qui coulaient silencieusement sur mes joues, le poids de la journée me broyant. Mais je ne saurais jamais si les gardes ou les membres du conseil m'avaient vue pleurer en m'endormant.Des éclats d’étincelles ont parcouru ma peau, et j'ai cligné des yeux pour chasser la brume de ma vision en revenant à moi. Killian était assis devant moi, à genoux. Le pendentif autour de son cou est tombé contre mon tibia alors qu'il tenait mes mains, en pressant son visage contre elles.« Je suis tellement désolé, mon amour. Je suis tellement désolé. » Ses lèvres se sont posées sur mes doigts, et j'ai pris une profonde inspiration en sentant une goutte d'eau tomber sur

Point de vue de NatalieL'herbe était rouge.Des corps étaient éparpillés partout dans la cour, tandis que des nuages noirs s'ouvraient au-dessus de moi, laissant tomber une pluie battante qui brouillait tout autour.À chaque souffle, je voyais ma respiration s'échapper sous forme de brume épaisse, mais je n'avais pas froid. Mon corps était en feu alors que je courais à toute vitesse en descendant les marches du château. Ma respiration était rapide et haletante, et je tournais la tête de tous les côtés, cherchant Killian.Il était là, je le sentais, sa colère et sa douleur m'envahissaient.Il était là, et il était blessé.Une silhouette massive s'est élancée à travers la pluie, et je plissais les yeux pour voir si c'était un ami ou un ennemi. Mais il se déplaçait trop vite, et la pluie était trop forte. Ses épaules larges étaient plus petites que celles de Killian, mais assez proches.Ses cheveux noirs me faisaient penser à Tobias ou peut-être Damien. Mais quand il s'est enfin approché

Point de Vue de NatalieJe sentais la chaleur de son corps qui montait, encore plus quand je me suis rapprochée de lui sous la couverture. Son bras m’a entourée, me tirant contre lui, et j’ai pris ses lèvres. La façon dont il a réagi, c’était tellement pur, tellement instantané... et tellement agréable.Ses hanches se pressaient contre les miennes, et j'ai souri contre ses lèvres quand j'ai senti qu'il était déjà dur et prêt pour moi. Il a grogné quand j'ai sorti ma langue et effleuré doucement le bout de la sienne.Ma main a glissé le long de son torse musclé, attrapant ses épaules solides alors que je me soulevais, le forçant à se retourner sur le dos. Son emprise sur moi s’est resserré, me prenant avec lui dans ses mouvements.Les mains de Killian ont glissé sous mon t-shirt, se posant sur la peau nue de ma taille alors que la couverture tombait de mon dos. L’air frais de la nuit m’a fait frissonner, et je me suis rapprochée de Killian, l’embrassant plus profondément.Il a gémi quan

« Humm ! » Je me suis resserrais autour de lui alors que je me penchais, pressant mes seins contre sa poitrine brûlante, ma tête tombant à côté de la sienne. Il n'y avait aucun moyen d'arrêter les gémissements bruyants que je laissais sortir de son oreille, mais cela ne semblait pas le déranger. Mes cris de plaisir étaient rejoints par le ralentissement de mes mouvements alors que je me faisais jouir, et il a poussé mes hanches vers le bas pour rester aussi profondément en moi que possible.« N'arrête pas, Chérie !» il a gémi, et j’ai balancé mes hanches contre les siennes, glissant de haut en bas sur son manche cette fois au lieu de me frotter contre lui. L'humidité supplémentaire avec mon orgasme était un ajout bienvenu, ajoutant encore plus de plaisir alors que je le prenais aussi profondément et aussi fort que possible.Je me suis soulevé avec mes mains sur la tête de lit, poussant sur le bois alors que je me claquais sur sa queue. Ses gémissements bas m’ont fait aller plus fort et