Tous les chapitres de : Chapitre 161 - Chapitre 170

PATREA.Je ne savais pas pourquoi je me sentais si nerveuse en sa présence. J'avais déjà été seule avec lui de nombreuses fois par le passé, donc cette nervosité était injustifiée. Mais bon, trois semaines avec lui, c'était long. J'étais probablement juste inquiète que s'il pétait un câble et déchaînait l'enfer, je serais la première victime.Je n'avais pas fui le monde des démons pour me faire tuer par un démon dans mon propre royaume.« Je sais que tu ne manges pas, mais moi si. Donc je vais cuisiner, et j'attends de toi que tu manges avec moi car ça fait des décennies que je mange seule... »« D'accord », a-t-il répondu en prenant une fourchette et en piquant un morceau de viande du plat vapeur. « Je peux faire ça. Quoi d'autre ? »« Je travaille trois fois par semaine. Du lundi au mercredi, de huit heures du matin à trois heures de l'après-midi. Pendant ce temps, tu peux faire ce que tu veux. »« Comme te rendre visite à la bibliothèque ? »« Ou visiter les Enfers. Tu ne peux pas ê

PATREA.La main de Lucius a glissé plus bas jusqu'à ce que ses doigts effleurent mes replis, ce qui m'a fait serrer les jambes. Il n'a pas retiré sa main et ne m'a pas demandé de les écarter. Il est simplement resté là, enveloppant mon intimité tandis que ses lèvres continuaient de frôler ma joue et ma mâchoire.Je ne sais pas combien de temps j'ai gardé les jambes fermées, mais j'ai finalement décidé de les écarter. Lentement, jusqu'à ce qu'elles soient grand ouvertes.« Je vais caresser ton intimité avec mes doigts, mais tu peux me dire d'arrêter à tout moment... »« On ne va pas trop vite ? »« Tu veux que j'arrête ? »« Non. Si. Non. Oh, Lucius ! Je ne sais pas ! »« Détends-toi, pose ta tête sur mon épaule. » Et j'ai fait exactement ce qu'il m'a dit.Peu après, sa main a commencé à masser toute mon intimité jusqu'à ce que quelques doigts appuient et frottent contre mes replis.« Mmmmmh... » J'ai essayé d'étouffer mon gémissement, mais ma gorge me trahissait sans cesse. Je n'ai pas

LUCIUS.« Bonjour », Patrea a été la première à me saluer, et je me suis immédiatement levé. J'ai pris les tasses de ses mains et les ai posées sur la table.Du café. L'un était noir, l'autre au lait.J'ai tiré une chaise pour elle, et elle s'est tout de suite assise avec un large sourire sur le visage, mais ses yeux me taquinaient. « Alors, quoi de neuf dans les infos ? »« Hmmm... » Mes yeux se sont posés sur le journal que j'avais laissé sur la table, et j'ai relevé la première nouvelle qui m'a sauté aux yeux. « Il est dit que Delilah Guzman est poursuivie en justice par son ex-mari pour diffamation. »Elle a ri en mettant sa main devant sa bouche, et mon cœur a fait un bond car ses yeux pétillaient comme si elle trouvait ce que j'avais dit amusant.« Je ne savais pas que les potins people te passionnaient », m'a-t-elle taquiné.« Pas autant que tu me fascines », lui ai-je fait un clin d'œil.Des rougeurs sont apparues sur ses joues avant qu'elle ne pointe le café du doigt, ignorant

LUCIUS.Au moment où Patrea est apparue nue devant moi, je ne pouvais m'empêcher de penser aux nombreuses façons dont je la baiserais si j'en avais l'occasion ce soir. Mais ce qu'elle m'a révélé a fait atteindre son paroxysme la colère que je ressentais envers mon père décédé.Je n'avais aucune idée de comment j'ai réussi à me contrôler et à maîtriser le feu qui brûlait en moi. Peut-être parce que j'étais plus concentré sur le fait de réconforter Patrea que sur ma colère à ce moment-là.Je savais que mon père avait abusé de femmes, et j'en avais été témoin. Je n'avais jamais réalisé le poids de tous ces abus jusqu'à ce que ça me frappe en plein visage. Ça m'a fait réfléchir à toutes les choses que j'avais faites par le passé. Ce n'était rien comparé à ce que Lucien lui avait fait à elle ou à la mère de Lucija, mais ça me faisait quand même honte pour mes propres actes.Ça m'a fait remettre en question mon rôle de démon. Je n'avais jamais rien vu de mal à ce que nous faisions, peut-être

LUCIUS. J'étais encore sous le choc du goût délicieux de ses lèvres quand mes oreilles ont perçu quelqu'un qui s'approchait de la porte d'entrée. Je savais déjà qui c'était et je n'ai pas pu m'empêcher de marmonner un juron quand Patrea s'est dégagée de mon étreinte.Son visage était teinté de rouge tandis qu'elle passait ses doigts dans ses cheveux avant de retirer son tablier et de se diriger vers le salon. Je l'ai suivie et me suis appuyé contre le pilier qui séparait sa cuisine du reste de la maison, d'où j'avais une vue sur elle et la porte d'entrée.Elle a brossé ses mains sur son pantalon et son t-shirt comme pour effacer toute trace de moi, ce qui m'a agacé.« Salut ! » Sa voix était enjouée au moment où ce connard de Berner est apparu à la porte, portant un panier rempli de différents fruits.J'avais envie d'aspirer la vie de ces fruits pour qu'ils pourrissent et tombent en cendres, mais je savais que Patrea comprendrait que c'était moi si je faisais ça.Alors je me suis con