Tous les chapitres de : Chapitre 311 - Chapitre 320

De mon côté, j’ai senti mes nerfs s’enflammer d’un seul coup à la vue de lui, il était si proche de moi, à ma portée, et quand il a commencé à bouger, j’ai, moi aussi, fait un pas en avant, comblant la distance entre nous jusqu’à ce que nous soyons debout en nous regardant dans les yeux.Pendant une fraction de seconde, il m’a semblé que tout s’était figé autour de nous, puis sans prévenir, Hector m’a écrasé contre lui, me tirant dans une étreinte sans retenue.C’était comme si deux pièces d’un puzzle s’emboîtaient enfin, et alors que je me fondais en lui sans la moindre résistance, je me suis dit que tout semblait à nouveau en place.Tout s’était parfaitement remis en ordre, et tandis que le souffle chaud d’Hector caressait ma peau lorsqu’il plongeait la tête dans le creux de mon cou en inspirant profondément, mon cœur a fait un bond dans ma poitrine avant de se mettre à tambouriner contre mes côtes.Une fois de plus, le monde entier semblait s’être évanoui, et c’était ce qui m’a paru

Quand je n’ai plus pu supporter le silence, j’ai lâché que j’étais désolée et j’ai regardé l’expression absente disparaître des yeux de mon compagnon pendant qu’il baissait les yeux vers moi.Il n’a rien dit, pas tout de suite en tout cas. Mais il n’y avait pas besoin.D’un seul regard, il avait déjà cerné ce pour quoi je m’excusais.Il n’y avait pas besoin de clarifications, et au bout d’un moment, j’ai senti ses côtes s’étendre alors qu’il inspirait profondément. Puis Hector a fait un pas en arrière, et le poids de ses grandes et parfaites mains sur mes épaules a fait naître des papillons au creux de mon estomac.Quand il m’a attirée contre lui en baissant la tête et en inspirant profondément, le sentiment s’est encore intensifié.« Tu n’as pas à t’excuser, ma Petite Louve parfaite », a-t-il déclaré d’une voix rauque, respirant dans mes cheveux.Ma peau a fourmillé tandis qu’il s’écartait pour plonger son regard dans le mien, laissant ses mains glisser jusqu’à ma taille. Je pouvais v

Le futur Alpha de la Meute de la Lune Bleue m’a serrée dans une chaleureuse étreinte, et pendant un instant, je me suis raidie, soudainement hyper consciente du fait qu’Hector se trouvait derrière moi.Il était vrai qu’ils étaient venus ensemble pour me retrouver, mais même là, j’avais vu un homme rouer un autre de coups, donc je ne pensais pas qu’oublier la prudence serait une bonne idée.Mais rien ne s’est passé. Je pouvais encore sentir la chaleur rayonner d’Hector dans mon dos, mais je ne l’ai pas senti se tendre ou faire quelque chose, après un long moment, je me suis laissée aller dans l’étreinte pendant que les bras de Xavier se resserraient de manière protectrice autour de moi.« Bon sang, fille volcanique », a-t-il murmuré une fois qu’il s’est finalement écarté. « Tu nous as fait peur. »« Désolée, désolée », ai-je dit en fermant les yeux un instant et en espérant qu’il sente à quel point je le pensais sincèrement.Mais Xavier a fait un geste de la main, balayant mes excuses.

Hector s’est approché de moi en entrelaçant silencieusement ses doigts aux miens, et ensemble, nous avons suivi ma cousine, et j’ai anticipé ce que la soirée nous réserverait.•À ma surprise, le banquet était très discret, qui ne comportait aucune des choses à quoi je m’étais habituée pour ce genre d’événements.Pour commencer, il n’y avait pas d'enfants. Ce n’était pas comme s’il n’y avait pas d’enfants courant entre les tables pour faire le fou, mais il n’y en avait tout simplement pas.Plus tard, j’apprendrais qu’ils avaient tous été envoyés se coucher tôt, mais à ce moment-là, c’était plutôt troublant de voir que la plus jeune personne dans la salle semblait avoir environ seize ans.Il y avait aussi le fait que, hormis ma Meute et les Lunes Bleues, les Ombres Pourpres étaient (sans aucun doute) la Meute le plus petit que j’aie jamais rencontré ou entendu parler.Ils ne devaient pas être plus de trois cents, ai-je pensé en balayant du regard les têtes rassemblées, et pourtant l’aur

Évie a continué.« Ta mère et moi étions autrefois proches. Nous étions inséparables, comme des sœurs, à jouer et à nous attirer toutes sortes d’ennuis avec nos pouvoirs. Cela me réchauffe le cœur de te voir en vie et en bonne santé, même si elle n’est plus parmi nous. »Elle s’est interrompue pour déglutir, et après un moment de réflexion, elle s’est à nouveau avancée, avec plus de prudence cette fois en jetant un coup d’œil à Hector.Puis, lentement, elle a tendu la main vers moi pour une poignée de main que j’ai hésité à prendre.Voyant cela, elle a ri.« Oh chérie, il n’y a pas de quoi s’inquiéter », m’a assuré Évie. « Nous sommes tous des amis ici. »À peine cette phrase avait-elle été prononcée que Malcolm a toussé en reniflant, avant de déclarer d’un ton bourru :« Oui, des ‘amis’, si l’on peut dire que ta famille est la suivante dans la ligne pour diriger cette Meute si Layla n’a pas réussi à assumer son devoir. »J’ai senti un gouffre s’ouvrir dans mon estomac alors que la tem