Tous les chapitres de : Chapitre 141 - Chapitre 150

« Nous serions absents pendant tout l’été… Donc quelques mois. », a-t-elle continué.À ce moment-là, mon cœur est retombé dans mon estomac. J’avais un sentiment de déception qui se poussait en moi et j’ai senti la tête de Val baisser.Nous serions absents durant si longtemps…C’était deux mois loin d’Enzo. Val ne serait jamais d’accord avec ça.Je ne pouvais pas partir sans lui en parler d’abord.« Apporte ton profile une fois que tu seras là-bas. J’y jetterai un œil et si le conseil est d’accord, tu recevras une lettre d’acceptation pour l’année prochaine. », a ajouté Leroy en me faisant un clin d’œil au passage.Mes yeux se sont écarquillés à ses mots et mon choc devait être évident sur mon visage, car Cassidy-Ann a gloussé.« Je suppose que c’est un oui ? », a-t-elle demandé en m’observant attentivement.« Je… Je dois y réfléchir », ai-je réussi à dire.Ils se sont regardés tous les deux en fronçant les sourcils avant de me regarder à nouveau.« Ce n’est que pour quelques mois, Lila

Rien qu’une douche chaude ne puisse arranger.J’ai laissé l’eau bouillante détendre mes muscles endoloris et j’ai chassé de mon esprit la pensée de Lila. Je ne pouvais pas croire ce que je lui avais dit. Je lui ai ouvertement avoué que j’avais des sentiments pour elle et que cela ne ferait que la mettre encore plus en danger.Connie avait raison cependant. Je devais essayer de rester loin d’elle.C’était pour son bien.Une fois sortie de la douche, j’ai attrapé une serviette et l’ai enroulée autour de ma taille.J’ai attrapé mon pantalon par terre et j’ai fouillé dans les poches pour trouver mon téléphone, sans succès. J’ai réalisé que j’avais dû le laisser dans le salon avec Connie.En ouvrant la porte de la salle de bain, j’ai entendu sa voix.« Allo ? C’est le téléphone du professeur Enzo. »Je me suis précipité hors de la salle de bain, dans les couloirs étroits et dans le salon où elle fronçait les sourcils avec mon téléphone contre son oreille.« Connie, passe-moi le téléphone !

« Monstro ? », a demandé mon père. « C’est assez loin. C’est à l’autre bout du monde. Que ferais-tu là-bas ? »« Elle a une séance de dédicaces à l’École Internationale d’Art pour Métamorphes. », ai-je expliqué. « Et elle doit assister à quelques conférences. Elle avait prévu d’y rester quelques mois et elle veut que je l’accompagne. J’ai rencontré Leroy Klein, et ils veulent me faire visiter l’école pour voir si ça me plairait et… »« Leroy Klein ? », a haleté mon père. « Tu l’as rencontré ? Et il veut que tu fréquentes son école ? »« Il était à notre récente exposition d’art », ai-je expliqué plus loin. « Il aime mon travail et veut que j’apporte mes œuvres avec moi à son école. Je ne suis pas sûre de vouloir fréquenter une école aussi loin, cependant… »« Lila, cette école serait une opportunité incroyable pour toi et ta carrière. », a dit mon père, étonné par son ton. « Je suis si fier de toi. Quand as-tu découvert tout ça ? Pourquoi tu me le dis maintenant ? Ta mère le savait ? »

Le cours était presque terminé et les élèves commençaient à préparer leurs affaires pour partir pour leur prochain cours. Lila a pris son temps pour récupérer ses propres affaires et bientôt, il ne restait plus que nous deux dans l’arène.Je me demandais si elle l’avait prévu comme ça.« Pouvons-nous parler une minute ? », a demandé Lila en s’avançant vers moi alors que je prenais mes propres affaires.J’ai froncé les sourcils vers elle. La dernière chose dont je voulais parler était ma confession. Je ne savais pas comment m’expliquer ou comment m’en sortir.Mais je n’étais pas obligé.Connie a ouvert les portes de l’arène et a couru à l’intérieur avant que je puisse prononcer un seul mot. Cela a pris Lila par surprise également et je ne pouvais pas me tromper sur le regard déçu sur son visage en voyant Connie.« Enzo, tu as promis de m’emmener déjeuner cet après-midi. », a dit Connie en croisant les bras sur sa poitrine. « Qu’est-ce qui te retient ? »Elle l’a dit seulement pour m’élo

J’ai continué à courir jusqu’à l’entrée de l’hôpital. J’ai pris ma forme humaine et j’ai enfilé des vêtements que j’avais gardés en réserve pour quand je me transformerai. Une fois complètement habillée, je suis entrée dans l’hôpital et me suis dirigée vers la réceptionniste.« Bonsoir, Lila. Les heures de visite dureront plus d’une heure. », a-t-elle dit avec un sourire aimable.« Je ne resterai pas longtemps. », lui ai-je assuré. « Je voulais juste vérifier Rachel et voir si elle va bien. »« Bien sûr, bien sûr. », a dit la réceptionniste, mais il y avait un accent inquiet dans sa voix alors qu’elle jetait un œil à son ordinateur. « Je ne sais pas s’ils te l’ont dit, mais ils vont la transférer dans un nouvel établissement demain matin. De cette façon, il sera impossible qu’elle pourrait se blesser à nouveau. »« Sais-tu où ils essaient de la déplacer ? », ai-je demandé, me penchant vers la réception avec un froncement de sourcils inquiet.Elle a continué à regarder l’ordinateur, l’a