All Chapters of Mon Secret, Mon Bourreau, Mes Compagnons: Chapter 131 - Chapter 140

« Depuis combien de temps tu caches cet endroit ? » Sierra s’assied à côté de moi. Nous dévorons tous notre nourriture comme si nous n’avions pas mangé depuis des semaines. C’est peut-être l’équivalent pour les gars qui sont habitués à des repas complets tout le temps. Les sandwichs au beurre de cacahuète et à la confiture à volonté d’hier n’étaient pas suffisants.« Luna Ava l’a depuis toujours, elle a installé le hamac il y a quelques années quand elle me trouvait souvent ici en train de lire. » Je hausse les épaules. « C’était toujours un endroit rapide pour échapper à papa quand il était de mauvaise humeur. » Je me tourne vers Xander qui nous a suivis et change rapidement de sujet. « Quand est-ce que vous partez ? Je dois m’assurer de trouver le Guerrier Nicolas et Osiston avant que vous ne partiez tous. »« Une fois que tout le monde aura fini de manger, je pense. Les gars sont en train de tout ranger. Le Guerrier Brogan m’a parlé de toi tout à l’heure, il a dit que vous aviez u

« Hein ?! De quoi tu parles ? »« Pourquoi n’avons-nous pas entendu parler d’un petit ami ? » demande Oliver derrière moi. Kaley me regarde avec un éclat de triomphe dans les yeux. « C’est quelque chose qu’on devrait probablement savoir, Minie, tu ne crois pas ? »« Quoi ?! Non, je… »« Je pense qu’on doit en discuter et s’assurer qu’on approuve ce gars, tu sais les normes et tout ça. Merci Kaley de nous avoir mis au courant. Je suis sûr que tu peux t’en sortir toute seule, puisque tu aurais dû partir il y a déjà des heures. » Sam intervient et me pousse à passer devant elle et à entrer plus loin dans la maison de la meute, suivi par le reste des gars et Sierra, qui ferme la porte sous son regard stupéfait.« Il faut qu’on trouve quelque chose pour occuper cette fille, elle est épuisante à essayer de se débarrasser d’elle tout le temps. » Sierra me sourit. « Ça va, elle a été plutôt dure. »« Tu n’as pas vraiment de petit ami, n’est-ce pas ? » demande Kota.« Sérieusement ? C’est

« Enfant, si tu ne calmes pas tes pensées, je vais te commander en tant qu’Alpha. » Je ramène mon regard flou vers lui et je me force à le regarder en face. Il se frotte les tempes, comme s’il avait une migraine. « Tu n’es pas suspecte, tu n’as pas de problèmes, mais oui, je pense que tu pourrais avoir des informations ou être capable de nous aider dans cette situation. On m’a maintenant donné des détails limités sur ta situation. J’aurais aimé que tu viennes me voir, mais je comprends aussi pourquoi tu ne l’as pas fait. En tant que père, cela me fait mal de savoir que c’est ainsi que tu perçois tous les pères à cause de ton expérience personnelle. Je ne te forcerai pas à me dire quoi que ce soit, mais sache ceci, je peux et je t’aiderai quand tu seras prête à me raconter toute ton histoire. Cela ne te rend pas faible de parler de ceux qui profitent de toi ou te font du mal pour améliorer leur situation. » Il prend une grande inspiration avant de continuer. « Quant à notre incident le

Non, ils ne le font pas, mais tu peux choisir de leur dire ou non. Ce n’est pas un secret que tu dois garder, mais tu peux le faire si tu le souhaites. Ils savent clairement que quelque chose se passe avec toi.Je les regarde tous. C’est une nouvelle excitante pour moi. C’est quelque chose que je voulais depuis si longtemps que je ne me souviens pas d’une époque où je ne rêvais pas de ce jour. Je suis tellement excitée que je ne veux pas leur cacher. J’ai enfin des gens avec qui partager des choses comme celle-ci, des réalisations qui sont en préparation depuis des années. Je rayonne en regardant l’Alpha, puis chacun de mes amis. « Le Roi Alpha, le Guerrier Nicolas et le Guerrier Osiston veulent que je m’entraîne pour devenir une Guerrière d’Élite. » Je pousse presque un cri de joie. Kota se raidit sous moi. Cam agrippe le bord du bureau de son père, ses jointures devenant instantanément blanches, et le visage d’Oliver se décompose alors qu’il tombe à genoux, respirant lourdement.«

Quand tous mes membres sont engourdis, et que je ne peux même plus lever les bras pour donner des coups, je reste assise devant le nouveau sac et je regarde simplement le trou que j’ai créé. Les entrailles de rembourrage et de sable se sont répandues sur le sol devant moi. Je ne sais même pas quand il s’est déchiré. Je me contente de regarder et de pleurer, laissant l’épuisement émotionnel prendre le dessus, et une partie malveillante de moi espère qu’ils le ressentent. Qu’ils le ressentent jusqu’au plus profond de leur être et que cela les mette à genoux. Je veux qu’ils ressentent la douleur et le chagrin auxquels ils ont contribué, qu’ils en soient conscients ou non.À un moment donné, la fatigue a dû prendre le dessus, parce que la prochaine chose que je sais, c’est que mes yeux s’ouvrent en entendant des voix. Des voix en colère, mais chuchotantes. Je m’efforce d’écouter tout en observant mon environnement.« Elle a fracturé tous les os de ses deux mains… » Des murs blancs, les