Tous les chapitres de : Chapitre 281 - Chapitre 290

« Encore cette histoire d’âme. », murmure Aero. « Je ne comprends pas comment quelqu’un peut voir une âme. »« Tu es en train de dire que son âme est souillée ? », demandé-je à Abraxas. Je n’étais pas sûr de savoir quoi penser du fait qu’il puisse voir les âmes. À une époque, je ne pensais pas non plus que quelqu’un pouvait être lié quatre fois. J’ai beaucoup appris ces dernières années.« C’est plutôt qu’elle est fissurée. »« Des fissures ? », murmure Aero en même temps que moi.« L’âme de chacun commence comme une petite boule de lumière. Elle grandit à mesure que la personne grandit, prenant peu à peu la forme de cette personne. Parfois, elle atteint une certaine taille et ne grandit plus jamais parce qu’une personne est piégée dans un cycle dont elle ne peut pas sortir. D’autres, comme ceux qui ont vécu des niveaux de traumatisme, développent des fissures. Quand les fissures se rejoignent, l’âme se brise, tout comme la personne. »« À quel point la sienne est-elle fissurée ? »« E

« Tu vas me dire ce que c’était que ça ? », demande Raven doucement alors que je claque la porte. Elle ne me regarde pas, ses yeux sont uniquement rivés sur son frère.« Cet enfoiré se prétend un Chasseur. »« Il n’est pas un Loup ? »« Un Chasseur de Renégats et de Lycans. »Elle gonfle les joues et détourne ses orbes sombres de son frère pour me regarder. « Pourquoi mon frère l’a-t-il amené ici ? Avec toi, Néa, Mallory et les garçons. »« Le type a aussi des problèmes avec Blair. », je soupire. « Et Mallory l’a embarqué pour aider Néa. »****« C’est le père de Dorothy ? », elle me fixe alors que je lui annonce la nouvelle. C’est la première fois qu’elle me regarde vraiment depuis que Jenson est arrivé ici. C’est une bonne chose, pour détourner son esprit fatigué, même si ce n’est que pour quelques minutes.« Apparemment. »« Tu en es sûr ? »« J’ai vu la façon dont il la regardait. C’est le même regard que celui que Néa et Dane ont quand ils regardent leurs garçons. »« Comment Doro

« Évidemment, je ne lui ai pas dit ce que nous faisions. Mais elle était avec moi quand je changeais les garçons et m’a juste dit de me souvenir que j’avais le pouvoir de le faire. Et puis ça s’est fait tout seul. Personne n’a répondu cependant. »« Ils n’ont pas besoin de le faire. Ils viendront. » Je fronce les sourcils. « Certains par agacement, d’autres par curiosité. Mais ils viendront, et Blair le fera probablement aussi. », murmure-je.Ses grands yeux bleus se lèvent pour rencontrer les orbes cramoisis de Dane. « La dernière fois que nous avons eu beaucoup de gens ici, des choses mauvaises sont arrivées. »« La différence cette fois-ci, c’est que nous nous attendons à ce que certains d’entre eux posent problème. », dit Dane. « C’est à cela qu’il sert. » Il me désigne du geste.« D’accord. » Son ton est plein d’incertitude, et il aide avec cela.Leur relation est plus forte que celle que j’ai eue avec ma partenaire. Elle ne devrait pas fonctionner, et pourtant, elle fonctionne.J

BlairJe fixe les gamins qui jouent dans le jardin devant la maison. Ils sont des copies conformes de leur père. Ils ont l'air heureux en se faisant des passes avec un ballon. Ils rigolent et s'amusent jusqu'à ce que le plus jeune glisse sur le ballon et tombe lourdement.Le son de leur joie est vite remplacé par des pleurs et le cri de l'aîné appelant sa mère.Elle accourt en dehors de la maison, un tablier noué autour de la taille, un petit torchon sur l'épaule, ses cheveux noirs comme la nuit relevés en chignon haut. Elle tombe à genoux, prend le petit dans ses bras et le berce, lui promettant que tout ira bien.Elle les a élevés pour être des mauviettes. Il n'y avait même pas de sang. Si je m'étais écrasé d'un arbre à leur âge, elle m'aurait dit de me relever et de me secouer. « Tu vaux mieux que ça. Prends du courage ! Sois meilleure ! »Ils sourient tous maintenant et les larmes ont cessé alors qu'elle leur promet gâteau et glace. Je roule des yeux, à leur âge, j'aurais eu de la

NéaMallory guide une femme en larmes dans le bureau. La femme rousse serre ses mains contre sa poitrine, presque en hyperventilation, tandis qu'une Mallory aux yeux écarquillés l'installe sur une chaise.« Il ne peut plus te faire de mal maintenant. », lui dit Mallory.Le bruit sourd prenait tout son sens maintenant. Abraxas avait tué quelqu’un d’autre. Quelqu’un qu’il avait jugé indigne de me rencontrer. En voyant la marque sur le cou de cette femme, je devinai que la personne en question était son compagnon.« Je suis désolée. », murmure-je, sachant que mes mots ne parviendraient pas à apaiser la perte de son compagnon. Elle devait sans doute être en proie à une souffrance insupportable.« Il est vraiment mort ? », elle bredouille entre deux sanglots.« Oui. », Mallory lui offre un sourire réconfortant.« Tant mieux ! » La femme semblait soulagée d’entendre cette confirmation. Cela ne faisait qu’augmenter ma confusion. « Ce salaud m’a marquée quand j’ai reçu ton lien. »« Ce n’était