Tous les chapitres de : Chapitre 391 - Chapitre 400

 « D’accord… mangeons », dis-je, espérant que la nourriture les distraira du regard intense qu'ils se lancent. « Maintenant, l'accident de voiture a du sens. Dans quoi es-tu exactement impliqué qui met Valérie en danger ? » grogne Atticus juste au moment où je sers le poulet grillé. « Atticus… » dis-je, piquée par ses mots, m'arrêtant dans ce que je fais et le regardant. « S'il te plaît. » « Qu'il dise ce qu'il a à dire. Une fois que ce sera sorti, il pourra peut-être enfin écouter et se sentir comme un idiot », dit Zade calmement, sa main caressant présentement l'arrière de ma tête alors que ses doigts s'emmêlent dans mes cheveux. Il tourne ma tête vers lui juste au moment où je prends une bouchée de poulet. Je crois qu'Atticus grogne, mais je ne suis pas sûre... distraite par l'homme qui me regarde. Mon cœur s'emballe, trop envoûtée par Zade, et c'est fou comme sa simple présence perturbe mon esprit. Il ne dit rien, se contentant de me fixer intensément pendant quelques inst

Pris au dépourvu, je suis incapable de masquer les émotions qu’il suscite en moi. La proximité soudaine me fait perdre mes moyens, et l'envie de l'embrasser prend le dessus. Je me penche plus près, sans me soucier du fait que nous ne sommes pas seuls, et, lui prenant le visage entre les mains, je fais exactement cela : je m'empare de ses lèvres dans un baiser profond, mes yeux se fermant doucement. « Doucement, ma petite… » murmure-t-il à travers le lien mental, mais il me rend mon baiser, sa main glissant sous mon haut en crochet, effleurant la peau de mon bas du dos et envoyant des frissons d'étincelles en moi. Mon ventre se contracte sous l’effet de son baiser. Je sens qu'il essaie de contrôler ses émotions, de se retenir de céder complètement. Déesse, j’ai besoin de lui, je le veux… Il recule, son œil brillant d’un bleu intense. À travers le voile blanc de son autre œil, je vois une légère teinte bleutée recouvrir son iris. « Vous avez fini ? » demande Atticus. Bien que je vo

« Un peu plus de cinq heures. » Elle agite la main face à ce qui doit être la surprise sur mon visage. « Ce n'est rien ! Tu devais être fatigué. »Je fronce légèrement les sourcils. « Oui... Je n'ai pas vraiment bien dormi depuis un moment, et dans la nature... je me sens chez moi. »Elle hoche la tête tout en fouillant dans son sac et en sort deux thermos.« C'est génial... tiens. J'ai apporté du café. » Elle m'en tend un, me souriant.Un sourire qui me rend plus léger.« Merci, tu es prévoyante », je réponds, la faisant s'ébouriffer les cheveux alors qu'elle tente de cacher son embarras. « Ou avais-tu simplement besoin d'une excuse pour passer du temps avec moi ? »« Eh bien... je t'attendais... donc je ne pouvais pas dormir de toute façon. Interprète-le comme tu veux. » Elle me donne un léger coup de coude.Je souris en coin. « Je vais supposer que je t'ai vraiment manqué et que tu ne pouvais pas dormir sans mes bras autour de toi ? » je murmure en passant mon bras autour d'elle. El

Je lui souris, essayant de retenir mes larmes, et en m'approchant, je le serre fort dans mes bras. Il me rend mon étreinte, me serrant fermement.« Merci. »Il me tapote le dos avant que nous ne nous écartions, et je lui souris. Ce n'est pas facile pour lui, et je lui suis reconnaissante d'essayer pour moi.« Bon, je vais te laisser. Je vais me coucher. Ça a été une longue journée », dit-il en se levant.Je hoche la tête tandis qu'il finit son café, et je me lève aussi pour lui montrer sa chambre.« Je veux juste que tu saches que si les choses deviennent difficiles et que tu as besoin d'une oreille pour te confier, je suis toujours là, et non, je ne te dirai pas de sauter du navire et de le quitter, mais nous avons tous besoin de quelqu'un à qui parler parfois. »« Merci, je te prends au mot », dis-je en lui montrant la chambre. « Oh, et ne dis rien à Zaia. Je veux le lui dire moi-même. »« Je ne bavarde pas vraiment avec elle sauf si c'est nécessaire. Je ne lui dirai rien », dit-il a

VALÉRIEUn seul jour d'absence à l'hôpital et nous avons reçu de nombreux cas de cette mystérieuse maladie pour laquelle il n'y a toujours aucune réponse. Ils l'appellent ARK1.« Elle se propage depuis le nord du pays. Jusqu'à présent, des cas ont été signalés dans plusieurs grandes villes, mais étonnamment, les médias n'en parlent pas vraiment », explique Cassian, en pointant l'écran où les nombres enregistrés des patients atteints de cette maladie sont affichés.« Mais tous ces chiffres proviennent du même réseau hospitalier, nous n'avons aucune idée des chiffres réels des autres établissements, n'est-ce pas ? », je demande, glissant mes mains dans mes poches, le regardant faire défiler la page, et j'examine les résultats sanguins.« Exact. Et le gouvernement est plus occupé avec toutes ces idioties sur les métamorphes. Sans vouloir t'offenser. » Il fronce les sourcils.« Aucun problème. Je préférerais qu'ils nous laissent tranquilles et qu'ils se concentrent sur ce qui est plus impo