Tous les chapitres de : Chapitre 231 - Chapitre 240

« Bébé, qu’est-ce qu’il y a ? », demande-t-elle doucement.« Rien, détends-toi. Pourquoi es-tu si inquiète ? » Je demande, en me levant. Je repousse les mèches humides de ses cheveux en arrière. Elle porte le t-shirt que j’avais jeté il n’y a pas longtemps.Ses yeux se ferment tandis que je passe mes doigts le long de son cou. Elle n’a pas maquillé. Elle retient le souffle. C’est une beauté…Je caresse ses joues, admirant ses taches de rousseur.Elle ouvre les yeux avec des larmes.« Je ne sais pas… J’ai peur. », murmure-t-elle, la voix tremblante. « Tu me fais peur. »Elle me regarde et je me demande si elle le sait…« Je n’en veux pas. », réponds-je tendrement, serrant la mâchoire alors que j’essaie de repousser mes émotions qui menacent de me noyer.« Nous allons surmonter tout ça ensemble. Nous allons trouver Gérard et nous allons vaincre le Triquetra de Sable ensemble. », me rassure-t-elle, mais je me demande si elle se rassure aussi.Ensemble…« Promets-moi. », murmure-t-elle, un

Je garde mon rythme régulier alors que je me dirige lentement vers les portes pour les déverrouiller avec ma clé, en posant les sacs en premier, la main sur ma hanche, comme j’ai vu notre femme de ménage le faire pendant des années. Si quelqu’un me surveille ou a installé des caméras, personne ne me soupçonnera.Presque à l’intérieur...Cet endroit est gardé en toute rigueur à l’extérieur, mais à l’intérieur, tout ira bien.C’est extrêmement silencieux et je place les sacs dans le placard avant de commencer à chercher maman dans la maison. Je sais que le personnel va et vient, mais pour autant que je sache, maman a refusé de quitter la maison suite à de graves querelles avec moi.Si elle pensait que cela me ferait revenir, elle avait tort. Je ne peux pas lui pardonner tous ses mensonges. Mais je l’aime. C’est ma mère.C’est trop silencieux, ce qui signifie que même le personnel n’est pas là... On m’a dit que je serais au courant si maman quittait la maison. Je n’ai rien entendu, alors

Je regarde mon pistolet sur le lit en essayant de garder mon cœur stable. J’attrape mon pistolet et me retourne pour viser la personne qui rampe vers moi.C’est un homme. Il est grand et clairement musculeux, portant un pantalon de sport noir et un sweat à capuche. C’est tout ce que je vois alors qu’il pousse un grognement sourd et qu’il me repousse avec une immense force.J’appuie sur la gâchette du pistolet en aveugle. Le bruit est fort lorsque la balle touche le plafond. L’homme est rapidement sur moi, son genou contre mon ventre, alors qu'il me jette sur le lit, attrapant mes cheveux tout en me frappant au visage.Je lui donne un coup de pied, essayant de me relever, et il me lance un coup de poing. Je peux sentir le goût du sang dans ma bouche alors que je lutte pour me libérer, roule hors du lit et heurte la moquette.Cet homme est fort.Tout se passe si vite et il bouge très rapidement. Je peux dire qu’il n’est pas nouveau dans ce domaine.Il porte une casquette de baseball qui

« Quel numéro ? » Je demande, fronçant les sourcils.« Il n’a jamais… Oh, mon Dieu, je lui ai dit de te donner le numéro en personne ! Il voulait voir les enfants avant le voyage d’affaires ! Qui sait si le numéro fonctionnera toujours et j’ai travaillé vraiment dur pour l’obtenir ! Il ne s’est jamais arrêté à ta meute… »Elle se rend compte et elle semble déconcertée.Tout va mal !« Quel numéro ? » Je demande,« Je vais le chercher. », dit-elle en se précipitant vers sa chambre. Je la suis, ne lui faisant pas confiance alors qu’elle fouille dans le tiroir avant d’en sortir une carte. « Ici. C’est l’un d’entre eux. » Elle chuchote comme si quelqu’un pouvait l’entendre.Je compose le numéro et ça sonne. Je me demande. Si c’est le cas, a-t-elle réussi à trouver quelque chose ?On répond au téléphone après quelques sonneries, mais personne ne parle.« Je suis sûre que tu peux m’entendre. » Je commence.« Zaia, ravi d’entendre encore ta belle voix. »Mon estomac se tord alors que mes yeux

Je me détourne en regardant la lune au-dessus de moi par la fenêtre ouverte.Rien ne peut résoudre cela...Ils entrent et Atticus laisse la porte entrouverte, murmurant que les enfants dorment. Il est assis sur le sol à côté du lit, étirant ses jambes, mais je sais qu’il est inquiet.Ce soir... J’étais incapable de cacher mes émotions à qui que ce soit. Même mes bébés. Je suis une mère affreuse.Je ne peux même pas leur donner la meilleure vie qu’ils méritent et Sébastien... Je n’étais pas assez bien pour lui...Jai est assis à côté de moi, m’enlaçant de ses bras, mais je ne veux pas que quelqu’un me touche. Je veux juste qu’on me laisse tranquille.La fatigue que je ressens me griffe à l’intérieur, mais je refuse de me laisser tomber dans un abîme de douleur et de malheur infinis.« Allez, où est le beau sourire qui nous fait tous fondre ? », dit Jai en essuyant mes larmes.Je ne réponds pas, tandis que Valérie rit doucement. « Il se cache un peu, mais on le verra bientôt. Tiens, Zaia