Tous les chapitres de : Chapitre 431 - Chapitre 440

Janine a ajusté son sac en toile et s'est tournée vers lui : « Après tout, je n'ai pas de gros problèmes, je suis juste fatiguée et j'ai un peu d'hypoglycémie. »L'expression de Paulin est devenue plus sombre.Il s'est levé : « Je te raccompagne. »« Non merci, je peux prendre un taxi pour rentrer. Après tout, nous ne sommes pas sur le même chemin. Je ne voudrais pas déranger Monsieur Paulin qui m'a déjà conduite à l'hôpital. Vraiment, ça ne vaut pas le coup ! », a dit JanineEn entendant ses paroles polies mais distantes, Paulin a froncé les sourcils, visiblement mécontent : « Tu as si peur de prendre ma voiture, de crainte d'être vue et mal comprise ? »Janine était un peu perplexe : « C'est toi qui es en train de mal comprendre. Je ne veux pas faire perdre du temps précieux à M. le Président. »Après avoir dit cela, elle a quitté vraiment la chambre, mais après quelques pas, elle a entendu les pas fermes et assurés de l'homme derrière elle.Lorsque Janine est entrée dans l'ascenseur

En apprenant que son fils avait été licencié, la femme d’âge mûr a été d’abord un peu paniquée, mais elle a vite repris son calme : « Mon fils, pourquoi tu te laisses faire comme ça ? Après tout, tu es un diplômé brillant et très compétent. Dans une autre entreprise, tu pourrais toujours être cadre supérieur. »À ces mots, Paulin a émis un ricanement froid : « Avec son niveau médiocre, il ne mérite même pas qu'on utilise le mot cadre. »Après avoir parlé, l’homme s’est éloigné, suivi de près par Janine.Elle a jeté un coup d’œil derrière elle, regardant la femme et l’homme d’âge moyen qui se querellaient bruyamment, ressentant une certaine satisfaction intérieure. Le ton arrogant de la femme montrait bien qu’elle avait l’habitude de se comporter en tyran. Si l’homme d’âge moyen la tempérait au quotidien, elle ne serait sûrement pas comme ça. Cela ne pouvait donc signifier qu’une chose : l’homme d’âge moyen devait être du même acabit.Elle se demandait combien de personnes ils avaient

« Ne dis pas de bêtises, » « Savoir que tu vas bien, c’est tout ce qui compte. Bien que je n'apprécie pas vraiment ce type, Paulin, heureusement qu’il était là pour toi cette fois. Janine, tu n’as pas besoin de te donner autant de mal, tu sais. Tu as maintenant tes frères et ta famille, tu n’as plus à te battre seule », a répondu FranckUn léger sourire est apparu sur les lèvres de Janine : « Je sais, mais ces derniers jours sont un peu particuliers. Je voulais finir mes crédits rapidement et obtenir mon diplôme pour pouvoir partir à Marseille et vivre avec vous. C'est pour cela que je travaille aussi dur. »Franck était au courant de tout cela, car leur grand frère s'occupait justement de cette affaire en ce moment.Il lui a jeté un coup d'œil en coin : « Janine, quand comptes-tu dire à notre grand frère ce qu’il en est entre toi et Paulin ? »Janine : « Je pensais attendre de rentrer à Marseille pour le lui dire. J’ai peur qu'il ne veuille régler ses comptes avec Paulin par solidari

Chaque minute comptait désormais pour Janine. Elle s'est rendue directement dans la salle de musique pour s’entraîner. Elle avait envie de combler les regrets de son passé et de retrouver des souvenirs de son enfance à l’orphelinat. Elle avait remarqué que c’était seulement lorsqu’elle jouait du piano que certains fragments de cette époque lui revenaient en mémoire. Elle sentait même qu’elle avait oublié quelqu’un d’important.Alors qu’elle jouait, une fille aux cheveux courts est entrée timidement dans la salle, la regardant avec curiosité. Janine a levé la tête et lui a demandé : « Bonjour, tu as besoin de quelque chose ? »La fille : « Salut ! Je suis étudiante en littérature dans le bâtiment voisin et j’adore écrire. En ce moment, je cherche de l’inspiration pour un personnage qui joue de la musique, alors j’avais envie de venir ici, mais je ne connais personne au conservatoire et je n’ose pas trop les aborder. Mais je t’ai vue plusieurs fois ici et tu n’as pas l’air d’être en mus

« D'accord, Madame Pascaline, ne vous fâchez pas, cela pourrait nuire à votre santé. Je suis sûre qu'en voyant ce contrat prénuptial, elle n'aura plus d'idées irréalistes », a dit CaroleCarole a ajouté cela avant de jeter un regard satisfait à Janine, se disant que quelqu'un savait comment remettre cette femme à sa place. Mais ce n'était pas encore fini ; lors du concert de ce soir, elle s'assurerait que Janine ait des ennuis.Janine, agacée, avait d'abord pensé à jeter le document à la poubelle, mais craignant que quelqu'un ne voie le contenu du contrat prénuptial, elle l'a finalement mis dans son sac en toile.En réalité, elle n'avait aucun intérêt pour les biens de Paulin, mais elle ne supportait pas de voir ces deux femmes si fières. C'est pourquoi elle avait délibérément prononcé ces mots pour les contrarier.Janine s'est retournée et a continué à surveiller les préparatifs du grand auditorium, espérant qu'il n'y aurait aucune erreur, car ce crédit était très important pour elle