Tous les chapitres de : Chapitre 171 - Chapitre 180

Alaric gardait encore un mince espoir envers Fiona, jusqu'à ce que les hommes de Gabriel le conduisent à l'adresse qu’il avait donnée à Fiona.Lorsqu'il a vu un groupe de gardes embusqués dans les buissons, assis dans la voiture noire, Alaric n'en croyait pas ses yeux. « Tu as vu ? Cette femme n'a jamais eu l'intention de te sauver. Non seulement elle t'a utilisé, mais elle espérait te voir tomber. Il est temps que tu ouvres les yeux », a déclaré froidement le garde chargé de surveiller Alaric.Alaric a secoué la tête. « Je ne le crois pas. Son téléphone a peut-être été mis sur écoute, c'est pour ça que les flics sont ici. »Le garde a soupiré en voyant qu'Alaric refusait toujours d'accepter la réalité.Leur mission, ordonnée par Gabriel, était de faire ouvrir les yeux à ce pauvre type sur la vraie nature de Fiona. Puisqu'il n'était pas encore prêt à voir la vérité, ils allaient prendre leur temps. Après tout, ils en avaient à revendre.La voiture a quitté les lieux, laissant les pol

Après avoir discuté avec Viviane, Chloé a rangé son téléphone et a cessé de regarder les fleurs à l'extérieur. Elle s'est dirigée ensuite vers la salle de musique pour jouer du piano.Le temps a passé, mais Chloé, incapable de se concentrer, est sortie finalement de la salle de musique pour aller dehors.Elle a aperçu immédiatement le majordome Marchand, qu'elle n'avait pas vu depuis des années. En costume queue-de-pie, les cheveux entièrement blancs, il semblait encore plein d'énergie.Il dirigeait quelques ouvriers, leur donnant des instructions. En voyant Chloé, il a marqué une pause évidente.Puis, reprenant son air distant, il a détourné le regard et, après avoir donné ses dernières consignes aux ouvriers, il s'est dirigé vers Chloé. « Madame Chloé, excusez-nous si nous avons troublé votre repos », a-t-il dit poliment, mais ses mots suivants étaient aussi tranchants que des couteaux. « Vous avez des problèmes d'audition, j'avais pensé que vous ne nous entendriez pas. Néanmoins,

Les gens autour de Jules ont commencé à le critiquer, le montrant du doigt.Le visage de Jules s'est renfrogné de plus en plus, et il a fini par retourner à sa voiture.Pendant ce temps, Ernest se cachait dans un recoin de la classe, d'où il pouvait observer tout ce qui se passait autour de Jules.Voyant que l'homme ne partait pas, Ernest a commencé à s'inquiéter.Ce Jules était vraiment obstiné, au point de le retrouver jusqu'à son école maternelle.Ernest ignorait que Jules le confondait avec son propre fils et pensait à tort qu'il était venu se venger.Ne sachant que faire, il s'est dit que même s'il pouvait échapper à Jules pour le moment, il ne pourrait pas se cacher éternellement.Alors qu'il réfléchissait à une solution, sa montre-téléphone a sonné : c'était sa tante Viviane qui appelait.Ernest a aussitôt répondu : « Tante Viviane, bonjour ! »« Petit garnement, où es-tu ? Je suis devant ton école et je ne te vois nulle part », a dit Viviane en cherchant des yeux.Ernest a rem

La villa du Quartier du Soleil.Lorsque Dominique est rentré, les fleurs à pollen excessif du jardin avaient été retirées.Chloé s'attendait à ce que Fiona revienne avec lui aujourd'hui pour admirer le travail soigné qu'il avait fait pour elle.Mais à sa grande surprise, il était revenu seul.« Tu as dîné ? », a demandé Dominique en la voyant assise seule dans le salon, en train d’écrire quelque chose.Chloé a hoché la tête. « Oui, j’ai mangé. »Dominique a jeté un coup d'œil en direction de la salle à manger, qui était impeccablement propre.« Je pensais que tu ne rentrerais pas ce soir, alors je n’ai pas préparé de dîner pour toi », a expliqué Chloé.Autrefois, qu’il rentre ou non, elle préparait toujours ses plats préférés. La plupart du temps, Dominique n’y touchait même pas.Depuis son départ à l’étranger, et après avoir eu Alex et Ernest, Chloé s’était mise à travailler souvent pour assurer leur avenir. Ainsi, elle avait confié la tâche de cuisiner à Clémence.Maintenant, elle n

Chloé se tenait immobile, figée dans les bras de Dominique qui la serrait fermement contre lui. Après un long moment, elle a secoué la tête et a murmuré : « Je ne te déteste pas. »C'était la vérité.À ces mots, Dominique a resserré encore son étreinte, caressant doucement son visage de sa main. C'est à cet instant qu'il a réalisé vraiment que Chloé lui appartenait encore.Chloé a senti que le moment était propice. Elle a levé les yeux vers Dominique, s'est hissé sur la pointe des pieds, et a posé ses lèvres sur sa gorge, avant de remonter jusqu'à sa bouche.Les endroits où Chloé l'avait embrassé semblaient brûler comme s'ils étaient en feu, attisant son désir. Malgré toute la maîtrise qu'il pouvait avoir, Dominique ne pouvait plus résister à cette envie. Il a saisi Chloé par la nuque et l'a embrassée avec passion, prenant les devants.Peu importe les intentions qu'elle pouvait avoir, ce soir, il la voulait.Chloé a senti le changement en lui. Profitant d'une pause dans leur étreinte,