All Chapters of La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît: Chapter 491 - Chapter 500

« Tout ce que vous pouvez penser maintenant, c’est de dissimuler la vérité autant que possible. Mais vu ce que je sais de Mme Olivier, elle n’est pas du genre à se laisser duper si facilement. »Elle a poursuivi, son regard perçant se posant sur lui : « Vous ne trouvez pas que vous en faites un peu trop depuis un moment ? »Patrick a reniflé bruyamment, et son haleine, déjà lourde et fétide, a semblé se charger d’un parfum plus lourd encore à ses mots.Antonia avait raison. Arthur et Vincent, tous deux, avaient réagi de manière excessive en se mêlant de cette affaire.« Tôt ou tard, elle allait l’apprendre. Alors, qu’est-ce qu’on cache encore ? », s’est-il dit intérieurement, mais il n’est pas parvenu à se débarrasser de son malaise.De toute façon, Romane n’était pas une personne facile à tromper. Si quelque chose avait provoqué une telle réaction chez Arthur et Vincent, ce n’était certainement pas une simple affaire de circonstances. Romane, déjà pleine de curiosité et de déterminati

Vincent a tourné son regard vers Justin et lui a dit d’un ton tranchant : « Prépare nos bagages immédiatement. »« Vincent ! Hé, s’il te plaît ! » Le ton de Romane s’est élevé, fatigué et déjà en proie à une légère migraine. Son esprit battait de plus en plus fort à chaque seconde qui passait.Elle a fini par céder : « D'abord, tu me rends mon téléphone. »Elle a fixé Vincent, un air déterminé sur le visage. Elle savait parfaitement qu'Antonia avait dû découvrir quelque chose. C'était bien Antonia qui venait de l’appeler, n'est-ce pas ?Depuis le départ de Lucas, le comportement de Vincent devenait de plus en plus étrange. Comment pourrait-il prétendre qu'Antonia n’avait pas progressé dans son enquête ? Romane n'y croyait pas une seconde.Elle a soupiré, admirant malgré elle les compétences d'Antonia. C’était d’ailleurs à ce moment-là que Romane a pris pleinement conscience des épreuves que Cyril avait dû affronter pour arriver à son poste élevé.« Je te rendrai ton téléphone lorsque n

Léna était déjà profondément outrée par les agissements d’Arthur. Lorsqu’elle a entendu Richard lui dire qu’Arthur avait l’intention de gérer sa relation avec Romane de cette manière, elle a frissonné d’indignation. « Je crois qu’il est devenu fou ! », s’est-elle écriée, presque exaspérée, « Il a oublié Lola et Esméralda ? »Tout le monde, bien sûr, savait que Lola était devenue un véritable tabou dans l’esprit de Romane. Mais là, Arthur semblait vouloir jouer une carte extrêmement risquée. Forcer Romane à se ranger de son côté en utilisant cette tactique, n’était-ce pas de la folie pure ?« Il panique... » Richard a soufflé, un léger soupir trahissant une profonde impuissance. Oui, Arthur paniquait. Romane et Vincent avaient disparu ensemble de Siville, et leur relation, désormais officiellement affichée aux yeux de tous, marquait un tournant décisif. Comment, dans ces circonstances, ne pas perdre pied ? Arthur avait toujours vu Romane comme sa perle rare, celle qu’il avait su préser

Joe a lancé à Claire un regard doux, presque protecteur, avant de répondre : « Il s’agit d’un banquet familial. »Un banquet familial ? Claire s’est immobilisée, déconcertée. Elle est restée un moment silencieuse, tandis que Joe, d’un ton presque neutre, a poursuivi : « Le banquet familial de la famille Ernst se tient une fois tous les six mois. » Ce commentaire semblait expliquer pourquoi, par le passé, il ne l’avait jamais invitée à des événements familiaux.Les mots de Joe ont fait frissonner Claire. Un léger malaise s’est emparé d’elle, et ses yeux se sont durcis un instant, comme si la mention de cette fête ébranlait une partie de son être. « En fait, tu n’as pas besoin de me donner autant de détails », a-t-elle répondu d’un ton un peu plus sec.« Tu es désormais ma femme, et plus encore, la future maîtresse de la famille Ernst. » Le ton de Joe, doux et rassurant, dissimulait une autorité indéniable.Le terme « maîtresse » a frappé Claire comme un coup de tonnerre. Elle n’avait j

La chaîne de montagnes qui s’étendait à perte de vue appartenait à la prestigieuse famille Ernst. Le complexe majestueux, qui s’élevait tel un château au cœur de cette nature sauvage, semblait presque défier le temps, un témoignage vivant d’une époque révolue. Claire, ébahie, se tenait là, comme une spectatrice devant un chef-d’œuvre. En tant que grande voyageuse, elle avait traversé des continents, observé des paysages variés et pénétré des cultures diverses. Pourtant, face à cette œuvre architecturale, elle ne pouvait que ressentir un profond respect. Chaque détail semblait murmurer le poids d’une tradition centenaire.La famille Ernst, dont elle avait entendu parler depuis sa vie ici, était un nom gravé dans l’histoire de Sienne. Aujourd’hui, alors qu’elle se trouvait là, témoin de la splendeur de cette famille, même par l’intermédiaire de ce seul complexe, Claire était transportée. Elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une admiration sincère et un étonnement qui semblaient l’env