Semua Bab LA RÉUNION DE SON PÈRE: Bab 31 - Bab 40

Épisode 6 On se regardait, on paniquait. On reprit le téléphone mais la vidéo n’y était plus. On se laissa croire que c’était le fruit de notre imagination. Nadine : c’est quoi ça Anna ? Ça veut dire quoi ? Anna : je ne sais pas, je n’y comprends rien du tout. C’est sûr qu’on a halluciné Nadine : oui c’est ça, on a juste halluciné  Cette journée passa sans plus aucun évènement inexplicable. Nadine et moi parlions peu. On se demandait juste quelques ustensiles de cuisines, ou encore les documents de telle ou telle matière. Nos sujets quotidiens n’avaient pas surgi ce jour. De retour de l’hôpital, papa n’avait pas bonne mine. Les nouvelles était-elle mauvaise ?  Anna : q

Chapitre 8 Au bout d’une dizaine de minutes, Nadine avait repris ses esprits. Le docteur, stupéfait par ce qui se passait dans nos vies, se mit à raconter tout ce qu’il savait sur le rituel de sœurs de sang. #Docteur Il fut une époque où nos villages ne répondaient que par les guerres tribales, les conflits de terres. Aucun chef ne voulait voir un autre passer sans vouloir le décapiter. Un jour, le patriarche de tous les villages alla dans la case d’initiation des chefs et resta des nuit et jours sans jamais manger ni boire. À sa sortie, il tenait dans ses bras deux nouveaux nés. Deux petites filles, des jumelles semblerait-il. Tous les villages n’en croyaient pas leurs yeux et leurs oreilles.  Tous les chefs s’assemblèrent pour confirmer ce que disait les villageois à travers les contr&eacu

Épisode 10 Tous ces évènements me rendaient de plus en plus forte. Je ne ressentais plus de peur. Je savais déjà à quoi m’attendre. Je voulais me familiariser avec ce Charles mais mes pensées ne le permettaient pas. Manger et dormir étaient mes seules occupations. Deux jours étaient passés sans problème. Ce matin comme tous les autres, je sortais de la chambre encore plus fatigué. Mon dos semblait vouloir se diviser en deux, je transpirais à tout instant. À ma grande surprise, Charles n’était pas là. Je fouillai un peu la maison mais ne le retrouvai pas. Avec le téléphone de la maison, j’essayai de joindre ma famille. C’est ma mère qui décrocha. Anna : ho maman je suis perdu, j’ai besoin d’aide. Je ne sais plus quoi faire. Maman : je sais que tout

Chapitre 12 Je regardais ces deux jeunes et belles femmes avec une lueur d’espoir dans les yeux. Elles étaient sans doute les toutes premières sœurs de sang. Elles correspondaient à la description de Nadine et on se ressemblait tout autant. Quelques secondes à les contempler et je réussis enfin à leurs demander, Anna : qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?  N’ayant plus confiance en qui que ce soit, je devais entendre de leur bouche si mes suspicions étaient fondées. -nous sommes les premières sœurs de sang, nous avons été obligées de vous venir en aide. Demain à midi tu accoucheras si tu ne fais rien. À cette même heure tout sera perdu pour les populations. Anna : comment vais-je faire pour sortir de cette maison ? Il ne me quitte pas d’une

 Partie 2 Chapitre 1 Enfant, nous l’étions. Pauvre, nous l’étions également. Nous vivions sur les terres Bamiléké à Bafou. Vous avez surement entendu parler de cette région du pays. Les richesses que notre grand père (père d’Anna) avait amassées de son vivant avaient été liquidées par ses enfants après sa mort. La concession s’était réduite car ses femmes avaient également rendu l’âme du fait de la maladie ou de l’âge. Au moment où cette histoire fut vécue, il ne restait plus que Mami et moi qui vivions dans la dernière maison encore en état raisonnable. Elise est mon prénom, je suis née bien des années après la mort des sœurs de sang.   Vivant paisiblement avec Mami, une v