Perdu dans le cosmos infini. Jeanne s’est tue. Sa voix pourtant continue de résonner dans mes oreilles, dans mon cerveau, dans tout mon corps. Une bourrasque, une tempête, un choc que je n’avais pas anticipé ! Je revis la scène.Jeanne lit. Charmeuse de serpents, mes mots ondoient sous sa voix, et la flamme s’élève, magique. Je la regarde, contemple son visage épanoui, ses lèvres sensuelles, sa poitrine opulente qui entrebâille le décolleté, ses cheveux longs qui tombe en cascade sur ses épaules nues et son dos. Ses cuisses à moi dévoilées.Je ferme les yeux, hypnotisé : l’envie de goûter chaque son. Envie de me laisser aller, comme rarement j’ai eu envie devant une personne. Envie de goûter ce cadeau de la vie.
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