Je me trouve au seuil. Puis je prends du recul. Pour la première fois, je détaille la porte du 7 rue de l’enfer. C’est une porte impressionnante, fantastique. Le pourtour vertical est constitué de deux monstres marins à la queue d’hippocampe, la tête à l’envers, et le tympan, d’une gueule de lion avec sa crinière de part et d’autre en forme de vagues, ouverte, prête à dévorer le visiteur impudent. La porte, quant à elle, en bois épais et vermoulu est percée d’une petite lucarne recouverte d’une grille en fer forgé.Il y a plus accueillant quand on y songe. J’appuie sur le bouton de l’interphone. La voix chaleureuse d’Aude en contraste avec mes impressions précédentes me répond. Je franchis le passage. Tout me semble nouveau alors que cela fa
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