CassandraJe ferme lentement les yeux, mes doigts accrochés au tissu de sa chemise.La dernière chose que je sens, c’est le battement régulier de son cœur sous ma joue.Un ancrage. Une promesse.Gabriel est là. Et je vais me battre. Pour lui. Pour nous.Je me réveille en sursaut, le souffle court, le cœur tambourinant dans ma poitrine. La pièce est plongée dans une pénombre oppressante, seulement troublée par la lueur vacillante d'une lampe dans le coin. Gabriel est assis à côté de moi, sa main posée sur ma joue, son regard inquiet fixé sur le mien.— « Cass… Ça va ? »Je hoche la tête, mais la douleur dans ma poitrine est trop intense pour que ce soit vrai. Une brûlure froide rampe sous ma peau, une sensation obscure qui me donne envie de hurler. Je me redresse difficilement, les mains crispées sur le drap.— « Il est là… » je murmure.Gabriel passe un bras autour de mes épaules, m’attirant contre lui.— « Respire. Je suis là. »Mais la douleur grandit, une décharge noire qui pulse d
CassandraLe silence règne dans la pièce, seulement troublé par le souffle régulier de Gabriel à côté de moi. Sa main repose sur ma taille, son torse nu collé contre mon dos. La chaleur de sa peau apaise les frissons qui parcourent encore mon corps après la tempête de la veille.Mais le poids de la nuit précédente pèse sur moi comme une ombre.Lucien.Sa voix résonne encore dans ma tête, froide et tranchante comme une lame.— Ce n’est que le début.Je me redresse lentement, faisant glisser les draps le long de mon corps nu. Gabriel murmure quelque chose dans son sommeil, sa main se crispant légèrement sur ma hanche avant de se relâcher. Il est fatigué. Épuisé. Il s'est battu pour moi, m'a ramenée du bord du précipice.Mais je sais que ce n’est pas fini. Lucien ne reculera pas. Il attend son moment.Je me lève doucement, enfilant une robe de chambre en soie qui traîne sur la chaise. Le froid de la pièce s'infiltre dans ma peau, mais ce n'est rien comparé au frisson qui rampe le long de
CassandraLe silence qui suit le départ de Lucien est pesant, presque suffocant. Je reste dans les bras de Gabriel, sentant son cœur battre à un rythme effréné sous mes paumes. Sa respiration est courte, saccadée, et son regard est sombre, fixé sur l'endroit où Lucien s'est volatilisé.— « Il est parti… » murmuré-je, mais le poids de sa présence reste imprimé dans l’air.Gabriel reste immobile, son corps tendu comme une corde prête à se rompre. Ses muscles sont contractés sous mes doigts, son souffle glissant contre ma peau alors qu'il serre ma taille avec possessivité.— « Ce n’est qu’un avertissement. Il va revenir. Il ne s’arrêtera pas tant qu’il ne m’aura pas pris ce que j’ai de plus précieux. »Je relève la tête vers lui, capturant son regard brûlant.— « Il ne m’aura pas, Gabriel. Je suis là. Avec toi. »— « Il n’a pas besoin de te prendre de force. S'il me brise, il sait que tu viendras à lui. Il connaît tes failles, Cass. Il va te manipuler, te pousser à faire un choix impossi
CassandraLe feu qui brûle encore dans ma gorge ne s'estompe pas. La morsure de Gabriel résonne dans mes veines comme une flamme vive, une chaleur étrange qui serpente dans chaque fibre de mon être. Mon corps tremble sous lui, les mains de Gabriel plaquées de chaque côté de mon visage alors qu'il m'observe avec une intensité presque surnaturelle.— « Comment te sens-tu ? » murmure-t-il.Je tente de reprendre mon souffle, mes yeux se perdant dans les siens, noirs comme une nuit sans fin.— « Différente… »Gabriel passe ses pouces sur mes joues, sa respiration irrégulière.— « C’est normal. Le pacte de sang est en train de se souder. Nos âmes… sont en train de se mêler. »Je frissonne sous l’écho de ses mots. Une vague de chaleur roule dans mon ventre, un écho intime du lien qui s’installe entre nous. Mon cœur bat au même rythme que le sien. Je le ressens. Sa rage. Sa protection. Son désir.— « Ça veut dire que… tu ressens tout ce que je ressens ? »Un sourire en coin étire ses lèvres.
CassandraLa nuit s’étire comme une ombre oppressante alors que Gabriel et moi traversons les rues désertes. Le vent froid s’insinue sous ma peau, mais la chaleur de la main de Gabriel ancrée dans la mienne me maintient en équilibre. Sa prise est ferme, possessive, comme s’il craignait que je lui échappe.— « Nous devons le retrouver avant qu’il ne prenne de l’avance, » murmure-t-il, sa voix grave se fondant dans la nuit.Je hoche la tête, mes yeux sondant l’obscurité. La connexion entre Gabriel et moi est plus forte que jamais depuis le rituel du sang. Je ressens sa rage sous-jacente, le feu de la vengeance brûlant dans ses veines. Ce lien nous rend plus puissants — mais aussi plus vulnérables.Gabriel s'arrête soudain, tirant légèrement sur ma main pour me rapprocher.— « Tu le sens ? »Je ferme les yeux, laissant mon esprit s’ouvrir à cette nouvelle sensibilité qui pulse en moi. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale alors qu’un écho sombre vibre dans mon esprit.— « Oui… il est
CassandraL’obscurité nous enveloppe alors que nous pénétrons dans le domaine abandonné de Lucien. L’odeur du sang et de la cendre flotte dans l’air, imprégnant mes sens d’une alerte viscérale. Gabriel marche devant moi, son corps tendu comme une arme prête à frapper. Ses griffes sont sorties, ses yeux brillent d’un éclat doré féroce.— « Il est là, » murmure Gabriel.Je ressens moi aussi la présence de Lucien. Son essence corrompue glisse sur ma peau comme une brûlure glacée. Mon cœur se met à battre plus vite, une tension brute s’insinuant dans mes muscles.Gabriel s’arrête soudain, levant la main pour me faire signe de ne pas bouger. Un bruit sourd résonne dans le couloir sombre. Des pas. Lents. Précis.Lucien apparaît au bout du corridor, son visage baigné par la lueur tremblante des torches fixées aux murs de pierre. Son sourire carnassier dévoile l’ombre d’une menace.— « Je savais que vous viendriez, » susurre-t-il.Gabriel gronde, son corps vibrant sous la tension.— « Arrête
CassandraLa lumière de l’aube glisse à travers les rideaux entrouverts, effleurant ma peau nue d’un éclat doré. Le drap glisse le long de ma cuisse alors que je m’étire doucement, le corps encore lourd du poids du sommeil. Une chaleur familière me ramène à la réalité : le bras de Gabriel est passé autour de ma taille, son souffle chaud effleurant ma nuque.Un sourire naît sur mes lèvres alors que je me retourne lentement vers lui. Il dort encore, son visage détendu, presque paisible. Les mèches sombres de ses cheveux retombent sur son front, lui donnant un air vulnérable que peu de gens ont eu le privilège de voir. Mon cœur se serre face à cette tendresse inattendue.J’effleure du bout des doigts la ligne de sa mâchoire, traçant lentement le contour de ses lèvres. Gabriel gémit légèrement dans son sommeil, son bras se resserrant autour de moi.— « Tu comptes me regarder encore longtemps comme ça ? » murmure-t-il d’une voix rauque, les yeux toujours fermés.Je souris, amusée.— « Peut
CassandraJe me réveille en sursaut, le cœur battant à tout rompre. La chambre est plongée dans la pénombre, à peine troublée par la lueur diffuse de la lune qui filtre à travers les rideaux. Gabriel dort paisiblement à côté de moi, son bras posé sur ma taille. Pourtant, une sensation glaciale me noue le ventre, comme si une présence invisible s’attardait dans l’ombre.Je tends l’oreille, écoutant le silence, mais mon instinct hurle. Il y a quelque chose… ou quelqu’un.Mon souffle est court alors que je glisse lentement hors du lit, sans faire de bruit. Le parquet est froid sous mes pieds nus. Mes yeux s’adaptent lentement à l’obscurité tandis que je me dirige vers la fenêtre. Je repousse légèrement le rideau, scrutant la nuit.Un mouvement.Une silhouette sombre se découpe dans la ruelle en contrebas. Immobile, elle semble fixer la fenêtre de notre chambre. Un frisson parcourt mon échine.— « Qu’est-ce qu’il y a ? »La voix grave de Gabriel me fait sursauter. Je me retourne, le trouv
CassandraLe jour se lève à peine lorsque je me réveille, blottie contre le torse chaud de Gabriel. La lumière pâle filtre à travers les rideaux épais, projetant une lueur grisâtre sur les murs de pierre de la maison. Le feu dans la cheminée s'est éteint, laissant derrière lui une odeur de cendres et de bois brûlé.Je sens le souffle régulier de Gabriel dans mes cheveux, son bras fermement enroulé autour de ma taille. Sa chaleur m’enveloppe, une barrière rassurante contre le froid qui s'infiltre dans la pièce. Je ferme les yeux un instant, savourant cette proximité, cette bulle fragile qui semble suspendue hors du temps.Mais la réalité me rattrape rapidement. Lucien. Le danger imminent. Le fait que nous soyons à nouveau traqués.Je glisse lentement ma main sur le torse nu de Gabriel, sentant la tension dans ses muscles même dans son sommeil. Il n'a jamais vraiment cessé d'être en état d'alerte. Même lorsqu'il dort, son corps reste tendu, prêt à réagir à la moindre menace.Je dépose u
CassandraLe vent glacial s’engouffre dans mon manteau alors que nous traversons la ruelle sombre. Gabriel me serre la main, son pas rapide et assuré. La lueur vacillante des lampadaires éclaire à peine le chemin pavé, projetant des ombres distordues sur les murs de pierre.Nous avons quitté l’hôtel au milieu de la nuit, avec à peine le temps de rassembler nos affaires. Gabriel est resté silencieux depuis que nous avons quitté la chambre, mais je peux sentir la tension dans son corps, la façon dont ses doigts se crispent légèrement autour des miens.— « On va où ? » demandé-je à voix basse.Il ne répond pas immédiatement, jetant un coup d’œil rapide derrière nous avant de bifurquer dans une ruelle encore plus sombre.— « J’ai une maison en périphérie de la ville, » finit-il par dire. « C’est un endroit sûr. Personne ne connaît son existence. Pas même Lucien. »J’avale difficilement ma salive, le nom de Lucien me donnant des frissons dans le dos. Gabriel me guide vers une porte discrèt
CassandraJe me réveille en sursaut, le cœur battant à tout rompre. La chambre est plongée dans la pénombre, à peine troublée par la lueur diffuse de la lune qui filtre à travers les rideaux. Gabriel dort paisiblement à côté de moi, son bras posé sur ma taille. Pourtant, une sensation glaciale me noue le ventre, comme si une présence invisible s’attardait dans l’ombre.Je tends l’oreille, écoutant le silence, mais mon instinct hurle. Il y a quelque chose… ou quelqu’un.Mon souffle est court alors que je glisse lentement hors du lit, sans faire de bruit. Le parquet est froid sous mes pieds nus. Mes yeux s’adaptent lentement à l’obscurité tandis que je me dirige vers la fenêtre. Je repousse légèrement le rideau, scrutant la nuit.Un mouvement.Une silhouette sombre se découpe dans la ruelle en contrebas. Immobile, elle semble fixer la fenêtre de notre chambre. Un frisson parcourt mon échine.— « Qu’est-ce qu’il y a ? »La voix grave de Gabriel me fait sursauter. Je me retourne, le trouv
CassandraLa lumière de l’aube glisse à travers les rideaux entrouverts, effleurant ma peau nue d’un éclat doré. Le drap glisse le long de ma cuisse alors que je m’étire doucement, le corps encore lourd du poids du sommeil. Une chaleur familière me ramène à la réalité : le bras de Gabriel est passé autour de ma taille, son souffle chaud effleurant ma nuque.Un sourire naît sur mes lèvres alors que je me retourne lentement vers lui. Il dort encore, son visage détendu, presque paisible. Les mèches sombres de ses cheveux retombent sur son front, lui donnant un air vulnérable que peu de gens ont eu le privilège de voir. Mon cœur se serre face à cette tendresse inattendue.J’effleure du bout des doigts la ligne de sa mâchoire, traçant lentement le contour de ses lèvres. Gabriel gémit légèrement dans son sommeil, son bras se resserrant autour de moi.— « Tu comptes me regarder encore longtemps comme ça ? » murmure-t-il d’une voix rauque, les yeux toujours fermés.Je souris, amusée.— « Peut
CassandraL’obscurité nous enveloppe alors que nous pénétrons dans le domaine abandonné de Lucien. L’odeur du sang et de la cendre flotte dans l’air, imprégnant mes sens d’une alerte viscérale. Gabriel marche devant moi, son corps tendu comme une arme prête à frapper. Ses griffes sont sorties, ses yeux brillent d’un éclat doré féroce.— « Il est là, » murmure Gabriel.Je ressens moi aussi la présence de Lucien. Son essence corrompue glisse sur ma peau comme une brûlure glacée. Mon cœur se met à battre plus vite, une tension brute s’insinuant dans mes muscles.Gabriel s’arrête soudain, levant la main pour me faire signe de ne pas bouger. Un bruit sourd résonne dans le couloir sombre. Des pas. Lents. Précis.Lucien apparaît au bout du corridor, son visage baigné par la lueur tremblante des torches fixées aux murs de pierre. Son sourire carnassier dévoile l’ombre d’une menace.— « Je savais que vous viendriez, » susurre-t-il.Gabriel gronde, son corps vibrant sous la tension.— « Arrête
CassandraLa nuit s’étire comme une ombre oppressante alors que Gabriel et moi traversons les rues désertes. Le vent froid s’insinue sous ma peau, mais la chaleur de la main de Gabriel ancrée dans la mienne me maintient en équilibre. Sa prise est ferme, possessive, comme s’il craignait que je lui échappe.— « Nous devons le retrouver avant qu’il ne prenne de l’avance, » murmure-t-il, sa voix grave se fondant dans la nuit.Je hoche la tête, mes yeux sondant l’obscurité. La connexion entre Gabriel et moi est plus forte que jamais depuis le rituel du sang. Je ressens sa rage sous-jacente, le feu de la vengeance brûlant dans ses veines. Ce lien nous rend plus puissants — mais aussi plus vulnérables.Gabriel s'arrête soudain, tirant légèrement sur ma main pour me rapprocher.— « Tu le sens ? »Je ferme les yeux, laissant mon esprit s’ouvrir à cette nouvelle sensibilité qui pulse en moi. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale alors qu’un écho sombre vibre dans mon esprit.— « Oui… il est
CassandraLe feu qui brûle encore dans ma gorge ne s'estompe pas. La morsure de Gabriel résonne dans mes veines comme une flamme vive, une chaleur étrange qui serpente dans chaque fibre de mon être. Mon corps tremble sous lui, les mains de Gabriel plaquées de chaque côté de mon visage alors qu'il m'observe avec une intensité presque surnaturelle.— « Comment te sens-tu ? » murmure-t-il.Je tente de reprendre mon souffle, mes yeux se perdant dans les siens, noirs comme une nuit sans fin.— « Différente… »Gabriel passe ses pouces sur mes joues, sa respiration irrégulière.— « C’est normal. Le pacte de sang est en train de se souder. Nos âmes… sont en train de se mêler. »Je frissonne sous l’écho de ses mots. Une vague de chaleur roule dans mon ventre, un écho intime du lien qui s’installe entre nous. Mon cœur bat au même rythme que le sien. Je le ressens. Sa rage. Sa protection. Son désir.— « Ça veut dire que… tu ressens tout ce que je ressens ? »Un sourire en coin étire ses lèvres.
CassandraLe silence qui suit le départ de Lucien est pesant, presque suffocant. Je reste dans les bras de Gabriel, sentant son cœur battre à un rythme effréné sous mes paumes. Sa respiration est courte, saccadée, et son regard est sombre, fixé sur l'endroit où Lucien s'est volatilisé.— « Il est parti… » murmuré-je, mais le poids de sa présence reste imprimé dans l’air.Gabriel reste immobile, son corps tendu comme une corde prête à se rompre. Ses muscles sont contractés sous mes doigts, son souffle glissant contre ma peau alors qu'il serre ma taille avec possessivité.— « Ce n’est qu’un avertissement. Il va revenir. Il ne s’arrêtera pas tant qu’il ne m’aura pas pris ce que j’ai de plus précieux. »Je relève la tête vers lui, capturant son regard brûlant.— « Il ne m’aura pas, Gabriel. Je suis là. Avec toi. »— « Il n’a pas besoin de te prendre de force. S'il me brise, il sait que tu viendras à lui. Il connaît tes failles, Cass. Il va te manipuler, te pousser à faire un choix impossi
CassandraLe silence règne dans la pièce, seulement troublé par le souffle régulier de Gabriel à côté de moi. Sa main repose sur ma taille, son torse nu collé contre mon dos. La chaleur de sa peau apaise les frissons qui parcourent encore mon corps après la tempête de la veille.Mais le poids de la nuit précédente pèse sur moi comme une ombre.Lucien.Sa voix résonne encore dans ma tête, froide et tranchante comme une lame.— Ce n’est que le début.Je me redresse lentement, faisant glisser les draps le long de mon corps nu. Gabriel murmure quelque chose dans son sommeil, sa main se crispant légèrement sur ma hanche avant de se relâcher. Il est fatigué. Épuisé. Il s'est battu pour moi, m'a ramenée du bord du précipice.Mais je sais que ce n’est pas fini. Lucien ne reculera pas. Il attend son moment.Je me lève doucement, enfilant une robe de chambre en soie qui traîne sur la chaise. Le froid de la pièce s'infiltre dans ma peau, mais ce n'est rien comparé au frisson qui rampe le long de