Pendant ce temps, dans les bureaux du groupe Robert, Léo a fait claquer son téléphone portable sur son bureau, interpellant Christophe d'une voix tendue : « Qui a annoncé cette nouvelle ? »« Je vais le découvrir ! », a répondu Christophe en se retournant précipitamment.« Attends ! », a répété Léo d'un ton ferme.Christophe s'est immobilisé et a fixé Léo.Ce dernier, surpris par cette nouvelle soudaine, a froncé les sourcils, son visage sombre trahissant ses inquiétudes subites et une légère panique.Léo a désigné Christophe, a ouvert la bouche pour parler, mais s’est ravisé. Autrefois, Christophe aurait su lire Léo comme un livre ouvert, mais à cet instant précis, il se sentait dépassé.Le téléphone sur la table a sonné soudain, c'était l’appel de Jade.Le visage de Léo est devenu livide. Il a froncé les sourcils et a dit à voix basse à Christophe : « Va me chercher cet homme tout de suite. »Christophe a acquiescé.Léo a pris ensuite son téléphone portable et, après un instant de pr
Laura et Jade observaient Léo ensemble, attendant sa réponse. Léo avait la tête légèrement inclinée mais les épaules droites, un contraste étrange entre la soumission et la détermination. Ses lèvres remuaient à peine alors qu'il entendait à nouveau le journaliste à la télévision : « Léo a investi une somme colossale dans le terrain près de l'aéroport pour créer un domaine pour Marie. »Après l’avoir entendu, Quentin a explosé légèrement : « Le terrain que tu as acquis au détriment de l'honneur de la famille Grolleau, simplement pour satisfaire Marie… Léo, es-tu devenu fou ? »« Papa, non », a répondu Léo immédiatement, « J'ai mes propres projets, ce n'est pas pour Marie. »Jade a pouffé sarcastiquement : « Tu as répondu à cette question bien vite. Pourquoi n'as-tu pas répondu à la question de ton père tout à l'heure ? » Sa voix trahissait une agressivité contenue.Léo n’a pas pu s'empêcher de se plaindre : « Mamie, à l'époque, j'ai dit que je ne pouvais pas apporter le bonheur à Clara
Dans le belvédère du jardin arrière de l'unité d'hospitalisation, Léo a interpellé doucement Marie : « As-tu suivi les nouvelles ? »Marie s'est assise en face de Léo, figée un instant avant d'acquiescer doucement : « Oui, j'ai vu. »« Il y a eu beaucoup de critiques, mais ne les prends pas trop à cœur. Ce n'est pas si important, d'accord ? » Léo a froncé les sourcils, tentant de rassurer Marie. Il craignait que ces commentaires ne la troublent davantage.Pour l'heure, c'était déjà assez chaotique.« Je comprends, Léo », a-t-elle acquiescé doucement, « dis-moi, Léo, sais-tu qui… a propagé cette nouvelle ? »Léo a balayé la question d'un geste agacé, irrité inexplicablement par cette mention.Pendant ce temps, Christophe continuait ses vérifications.« Léo, je… » Marie a entrouvert les lèvres comme si elle hésitait à dire quelque chose.Léo a ajusté son col et a levé les yeux vers elle. « Continue. » Sa voix a baissé légèrement.Mais Marie a hésité.Déjà agacé, l’hésitation de cette fem
Léo a chuchoté : « Lâche-moi d'abord. »« Non », Marie a secoué la tête, les yeux rougis, comme si elle avait besoin de le convaincre.Clara, voyant les bras de Marie toujours posés sur la taille de Léo, a froncé les sourcils, a pris une initiative feinte et a dit : « J'ai fait un examen médical à grand-mère, tout va bien. Je retourne au travail maintenant. »Après avoir dit cela, elle s'est éloignée.« Clara », a appelé instinctivement Léo.Clara a tourné la tête pour le regarder, mais son regard a dévié involontairement vers Marie. Clara a soupiré et a répondu calmement : « Quoi ? »Léo a froncé les sourcils, ses pensées s'entremêlant.Il est resté silencieux quelques secondes puis a déclaré : « On parlera après le travail. »Clara a croisé le regard de Léo et y a découvert les mille mots dans ses yeux, une multitude de questions et de reproches muets.Clara semblait deviner quelque chose, elle a détourné le regard et a acquiescé doucement : « D'accord. »Elle supposait qu'elle assum
Léo a froncé les sourcils en composant immédiatement le numéro de Christophe, le téléphone collé à son oreille. Il a plongé la main dans la voiture pour en sortir ses cigarettes. Christophe n’a pas répondu. Léo, perplexe, a raccroché et a envoyé un texto : « ? »Alors qu'il allumait sa cigarette, Léo a aperçu Clara sortir de l'hôpital en compagnie de quelques amis. Le regard de Clara a croisé le sien dès qu'elle a levé la tête. Léo a tiré une bouffée et a écrasé le mégot dans une poubelle à proximité, agitant son tee-shirt pour dissiper l'odeur de fumée.Clara s'est avancée vers lui et l’a vu récupérer une bouteille d'eau dans la voiture, en boire une gorgée avant de lui dire d'un ton froid : « Monte dans la voiture. »« Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ne pas en parler ici ? Je vais voir grand-mère tout à l'heure », a répliqué Clara, sans la moindre intention de monter dans la voiture.Léo a jeté un coup d'œil autour de lui, entouré de monde, à cette heure de pointe post-travail. I
Au café,Clara frottait doucement son poignet, ses yeux fixés sur la lune qui émergeait dans le ciel d'encre nocturne. En face d'elle, Marie la regardait d'un air calme et détaché. Un rapide coup d'œil autour d'elles lui a révélé que le café était désert.« Il n’y a que nous deux ici », a déclaré Marie d'un ton indifférent.Clara n’a pas pu s'empêcher de lever un sourcil, surprise. Pourquoi toute cette mise en scène alors qu'elles auraient pu discuter tranquillement à deux ? Après tout, l'argent n'était pas apporté par le vent.« On se trouve au cœur d'une tempête, une rencontre entre une maîtresse et une épouse légitime, immortalisée par les paparazzis, ça ne passera pas inaperçu », a ajouté Marie en prenant une gorgée de café.Clara observait attentivement la femme en face d'elle. Pour la famille Leroux, la beauté résidait dans les nez : fins et délicats pour les femmes, droits et distingués pour les hommes. Le nez de Marie, en revanche, ne correspondait en rien à ce standard. En fa
« Marie, si je suis venue te voir, ce n'est pas pour parler de Léo », a déclaré Clara en posant la tasse de café qu'elle tenait à la main et en fixant Marie, « mais pour parler de Jade. »« Qu'est-ce qu'il y a à dire sur cette vieille dame ? » Marie la détestait !Clara a froncé les sourcils, semblant contrariée : « Jade a toujours été préoccupée par la réputation et l’image, je n'ai pas besoin de te rappeler le statut de la famille Robert dans la ville Y, n'est-ce pas ? Sais-tu à quel point tu pourrais attirer des ennuis à la famille Robert en remuant ce genre d'affaires ? »Marie ne se souciait guère de tout cela. Tant qu'elle pouvait épouser Léo et l'avoir, elle ferait n'importe quoi.« Si tu as l'intention d'épouser Léo, je te conseille de traiter Jade avec respect », a rappelé Clara à Marie.Marie a ri froidement. En entendant les paroles de Clara, elle ne pouvait s'empêcher de repenser à ce que celle-ci avait fait aux Robert des années auparavant.Elle a ouvert la bouche et a dit
La voiture s'est immobilisée brusquement, faisant sursauter Marie dont le visage est devenu livide.« Descends de la voiture », les yeux de glace de Léo se sont posés sur Marie avec une froideur inhabituelle.Marie s’est mordu la lèvre. « Léo… Je suis désolée. »« Je t'ai dit : descends ! » Ses yeux glacés ont balayé Marie, des paroles simples mais impossibles à ignorer.« C'est le périphérique, tu comptes vraiment me laisser ici ? » Marie a rougi malgré elle.« Vous, Mlle Leroux, n'êtes pas assez compétente ? » Les yeux de Léo se sont rétrécis.« Marie, rappelle-toi. Tu peux m'utiliser, tu peux jeter la famille Robert dans la tourmente. Mais s'il arrive quelque chose à ma grand-mère, je ne te le pardonnerai pas. Même si tu m'as sauvé ! » Léo a pointé Marie du doigt, parlant pour la première fois avec un ton si pesant.Marie s’est sentie assommée : « Jade, elle si cruciale pour toi ? »« Ou autre chose ? » Léo a froncé les sourcils : « Marie, si tu ne la respectes pas, je ne t’épousera