Quelques délices importés étaient également offerts pour agrémenter le moment. Au moment de partir, Pascal a annoncé : « Dorénavant, des friandises seront livrées chaque lundi. »Alors que la diversité des collations emplissait peu à peu le bureau, les médecins se sont surpris presque à se demander si tout cela était réel.Marie scrutait intensément les objets sur la table, puis, dans un geste de frustration, elle les a balancés rageusement dans la poubelle.La flatteuse de Marie était sur le point de l'imiter lorsqu'une voix s'est élevée : « J'ai cherché ce foulard en soie sur Internet, il est très cher, valant des dizaines de milliers d'euros. »« Et ce parfum est une édition limitée, difficile à se procurer. »À ces paroles, Viviane a figé son geste, avalant péniblement sa salive. Si le café et les viennoiseries étaient de peu de valeur à ses yeux, le dilemme a surgi face à ces objets précieux.Marie fixait intensément Viviane, se demandant ce qu'elle avait en tête. Voulait-elle co
Chloé : « As-tu reçu les cadeaux ? Assure-toi de bien représenter la famille à l'hôpital, ne nous déshonore pas ! »Clara a fait une moue, « Ne t'en fais pas, je sais ce que j'ai à faire ! Je ne te décevrai pas ! »Théo : « Même si je suis un peu déçu que tu n'aies pas repris l'entreprise familiale, je te soutiens de faire ce que tu aimes. Je n’hésiterai pas à te donner des faveurs nécessaires ! Si ce travail ne te plaît plus, rentre hériter mon entreprise ! »Théo rêvait toujours que Clara hériterait son entreprise.Le regard de Clara s'est adouci, mêlant impuissance et gratitude. Cindy : « Ma chérie, travaille bien. Je suis fière de toi ! »Clara a souri, véritablement émue.Mais où est passé son grand-père Augustin ?Clara : « @Augustin, Grand-père, qu’est-ce que tu fais ? »Augustin lisait ces messages avec ses lunettes. Voyant Clara le mentionner, il a envoyé un message d'agacement : « Je comptais te demander une breloque porte-bonheur pour ta réussite professionnelle, mais ta g
Un sourire sinistre a étiré les lèvres de Marie : « Puis-je emporter ce que je ne peux pas finir ? »Clara scrutait Marie d'un air perplexe, cherchant à saisir son intention.Un regard de défi lancé par Marie à Clara l’a trahi : Elle voulait se venger ! Lors de leur dernière rencontre au pub, Clara l’avait poussée à dépenser une somme considérable en boissons. Cette expérience laissait encore à Marie un grand ressentiment. Clara l'avait fait payer tant de verres au bar, un souvenir qui ne s'efface pas aussi facilement.« Je m'occupe de tout ce que tu souhaites », a déclaré Clara avec sérieux.La foule à proximité les observait, sentant une atmosphère tendue entre eux.Marie a appelé un serveur et lui a posé la question sans détour : « Quel est le plat le plus onéreux que vous proposiez ici ? »« Mademoiselle, nous avons cinq nouveaux homards d'Australie, d'une qualité exceptionnelle, au prix moyen de deux cents mille euros pièce », a-t-il annoncé.Un souffle d'incrédulité a parcouru l
Sa voix résonnait, profonde et magnétique, enveloppant chaque syllabe du mot « cajole » d'une bienveillance. Cet homme aimait profondément Marie.Clara, elle, percevait chaque note de cette voix comme autant de lames pénétrant ses tympans, lui infligeant une douleur sourde au plus profond de son être.Elle lui a lancé un regard intense, puis a esquissé un doux sourire, gardant le silence, avant de se détourner et de retourner vers le bar.Marie avait commandé cinq superbes homards dans l'espoir de vider le porte-monnaie de Clara. Si elle savait que c’est Léo qui, par un coup du sort, les avait payés, elle risquerait d’être emportée par la rage.Observant le dos de Clara, Léo a senti une complexité étreindre ses pensées. Autrefois, un tel geste aurait déclenché une scène de jalousie de la part de Clara. Mais désormais, elle se contentait de l'ignorer et de partir sans dire un mots.Était-ce le signe d'un amour éteint ou au contraire d'un amour si profond qu'elle devait le dissimuler ?C
Vers la fin, Léo a renvoyé Marie.Clara était la dernière à partir.Elle s’est dirigée vers la réception pour régler l'addition, car ils avaient commandé quelque chose d'autre. Cependant, elle était surprise d'apprendre que Léo l'avait déjà réglée.Dans ces moments, quand Clara a réalisé que tous ces gestes étaient pour Marie, une pointe d'amertume a persisté dans son cœur. Elle ne pouvait s'empêcher d'envier encore plus cette femme, capable de susciter autant d'attention de la part de Léo.Jetant un coup d'œil à l'horloge, elle a réalisé qu'il était déjà dix heures du soir. D'une certaine manière, elle s’est sentie crevée, peut-être à cause de son premier jour de travail.Au lieu de rentrer chez elle, Clara s'est assise un moment sur le canapé du hall d'entrée.Après un laps de temps indéterminé, alors qu’elle était sur le point de sombrer dans le sommeil, elle a cru apercevoir Léo dans l'embrasure de la porte. Pensant rêver, elle s’est frottée les yeux avant de se lever, avec l'inten
Les paroles de Léo résonnaient dans l'esprit de Clara. Observant attentivement les sourcils froncés de Léo, elle y a réfléchi profondément.Puis, elle a plissé les yeux et, d'une voix douce, elle a lancé : « Je recherche un bel homme d'un mètre quatre-vingt-dix, étudiant en gymnastique… et qui peut me donner des orgasmes ! »Léo a froncé les sourcils, surpris par le caractère audacieux des mots de Clara. Qui pouvait lui donner des orgasmes ?« C’est ce que tu demandes ? » Léo a pris le menton de Clara entre ses mains et son regard devenant sombre.« Tu as Marie. Alors je ne peux pas sortir avec un étudiant en gymnastique ? Violerais-je une loi ? » a rétorqué Clara.Alors qu'il s'apprêtait à répondre, Léo a été interrompu par les mots de Clara : « Léo, les hommes ne peuvent pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Si tu veux que je sois une épouse et une mère exemplaires, ne dois-tu pas être un mari fidèle ? »Léo la fixait intensément, restant silencieux un moment, avant de demander
Léo a pris une profonde inspiration, pensant aux rumeurs circulant à son sujet : « Clara suit toujours Léo comme une ombre et disparaît dès qu'il l'enlève ! »Il a levé la main, se mordant involontairement le bout des doigts, son regard devenant de plus en plus complexe.« À ton âge, tu continues de te mordiller la main ? » a dit Clara avec un petit claquement des lèvres, son ton empreint de moquerie.Léo a détourné le regard, a froncé les sourcils, et a retiré rapidement sa main, se sentant mal à l'aise.C’est vraiment Clara qui l’avait sauvé ?Mais si c’est le cas, pourquoi n'en avait-elle jamais parlé une seule fois ces trois dernières années ?Léo se méfiait et avait l'intention de lui demander directement ce qu'elle faisait à l'époque-là.La porte s'est ouverte brusquement et le chef est entré avec les plats : « Des légumes de saison sautés, le bœuf tendre, la soupe de poisson. »« Bon appétit. »Clara n'avait pas faim, mais son estomac a commencé à gargouiller en voyant les plat
« Léo, es-tu de retour ? » La voix de Marie résonnait douce et tendre dans l'atmosphère feutrée.Léo s’est tourné vers la porte, son timbre de voix prenant une tonalité plus grave : « Oui. Je suis à la maison. »« Alors, demain matin, pourrais-tu me conduire au travail ? » Un sourire doux et un brin enfantin a éclairé le visage de Marie.Léo a pris une gorgée d'eau, puis a répondu : « Je viendrai te chercher après le travail. »Demain matin, il devrait se rendre à pied jusqu'à la cellule.« Hé, ne me dit pas non ! Conduis-moi au travail le matin et viens me chercher l’après-midi, ensuite, nous pourrons dîner ensemble, d'accord ? » La voix de Marie s'est adoucie davantage.Léo a perdu patience : « Marie, ne me force pas à faire ce que je n'ai pas envie de faire. »La voix à l'autre bout du fil s’est tue aussitôt, puis a demandé : « Alors, qu'as-tu envie de faire ? »Léo s’est massé le front, son agacement palpable : « Je viendrai te chercher après le travail, je raccroche. »Après avoir