Adrien Lancaster fronça légèrement les sourcils, son regard acéré n’aillant aucune pitié. Il posa lentement son stylo en bois sur son bureau en marbre noir, laissant échapper un léger claquement. Ses yeux, d'un bleu glacial, balayèrent les deux garçons qui se tenaient devant lui, figés dans l’entrée de son bureau. Le silence qui s’installa dans la pièce semblait lourd, presque palpable, et chaque seconde qui passait amplifiait l’atmosphère pesante.Liam, les mains légèrement tremblantes, déglutit. Il n’avait jamais imaginé que ce moment serait aussi intense, aussi effrayant. Il se tourna furtivement vers Noah, cherchant du soutien dans ses yeux. Mais son frère, plus résolu que jamais, afficha un regard déterminé. Liam prit une grande inspiration, se redressant légèrement avant de se lancer, sa voix trahissant une infime hésitation.— Bonjour, Monsieur… Il marqua une pause, comme pour s’assurer que ses mots étaient les bons. — On voulait juste… vous voir.Adrien ne répondit pas immédia
Les grandes portes vitrées de Lancaster Logistics s'ouvrirent dans un souffle presque imperceptible, révélant un hall immense et d'une opulence sans égal. Le sol en marbre poli reflétait la lumière des lustres gigantesques suspendus au plafond, illuminant l'espace d'une lueur presque divine. Des meubles au design moderne et élégant étaient disposés çà et là, et l'air était parfumé d'une senteur subtile de bois précieux. Un comptoir en bois verni trônait au centre, derrière lequel une femme en tailleur noir tapait avec précision sur son clavier, absorbée dans son travail.Liam et Noah échangèrent un regard furtif. Ils n'étaient jamais venus dans un endroit aussi grandiose, mais la mission était claire : trouver leur père, coûte que coûte.Ils avancèrent prudemment, leurs petits pieds résonnant sur le sol lisse et froid. L'atmosphère luxueuse les impressionnait, mais ils ne comptaient pas reculer. Chaque pas les rapprochait de leur objectif, et rien ne pourrait les arrêter maintenant.I
Une poignée de secondes s'écoula, avant que la porte du bureau ne s’ouvre brusquement, coupant l'intensité du moment.— Monsieur Lancaster, je suis désolée de vous déranger, mais... commença la secrétaire avant de s’arrêter net en apercevant les enfants dans la pièce.Adrien se tourna vers elle, son regard redevenant dur et froid en une fraction de seconde. Il se redressa, bien que son esprit soit en proie à un tourbillon d'émotions contradictoires.— J’ai besoin que personne ne nous dérange. Sa voix se fit tranchante, autoritaire, mais avec une note d’urgence qui perça.— J’ai besoin que personne ne nous dérange. Sa voix se fit tranchante, autoritaire, mais avec une note d’urgence qui perça.— Monsieur Lancaster, je suis vraiment désolée de vous déranger à nouveau… commença-t-elle, la voix tremblante. Mais… votre femme vient d’arriver. Elle vous attend dans le hall.Adrien sentit une onde de choc parcourir son corps. Chaque cellule de son être sembla réagir à l’énoncé de ces mots. Un
Adrien, qui venait juste d’arriver dans la salle où les jumeaux se cachaient, les fixa un moment en silence. Le poids des mots qu’il allait prononcer s’imposa à lui, mais il ne pouvait pas reculer. Il devait leur dire la vérité, aussi brutale soit-elle.— Écoutez-moi, les garçons, commença-t-il d’une voix grave, mais froide. — Je ne vous connais ni vous ni votre mère. Vous voyez, j’ai une femme. Alors ne pensez pas que moi je suis votre père. Vous me ressemblez certes, mais les gens se ressemblent dans ce monde, et c’est normal. Votre père est mort, comme votre mère vous l’a dit. Moi, je ne suis pas votre père.Les mots résonnèrent dans l’air comme un coup de tonnerre, secouant un peu plus le fragile espoir qu’ils avaient entretenu. Liam et Noah restèrent figés, choqués par la dureté de ses paroles.Adrien sentit un pincement à son cœur, mais il resta implacable. L’instant où il avait accepté l’idée que ces enfants étaient potentiellement les siens lui paraissait si lointain maintenan
En quittant le restaurant, Adrien sortit discrètement son téléphone et tapa rapidement un message.Adrien : Elias, j’ai besoin de te voir immédiatement. Rejoins-moi dans mon bureau, c’est urgent.Il envoya le message avant de ranger son téléphone dans la poche intérieure de sa veste. À ses côtés, Clara lui lança un regard en biais, mais il fit semblant de ne rien remarquer.— Tu es sûr que tu vas bien ? demanda-t-elle en montant dans la voiture.— Oui, tout va bien, répondit-il d’un ton qui ne trompait personne.Le trajet du retour se déroula dans un silence pesant, ponctué par le ronronnement du moteur et les bruits étouffés de la circulation. Adrien avait le regard rivé sur la vitre, mais en réalité, il ne voyait rien. Son esprit était ailleurs, tourmenté par les événements de la matinée.Dès leur arrivée à l’entreprise, il salua brièvement Clara et s’éloigna d’un pas rapide vers son bureau. À peine avait-il refermé la porte derrière lui qu’on frappa fermement.— Entre, lança-t-il s
Après le départ d’Elias, Adrien resta un moment immobile derrière son bureau, le regard perdu dans le vide. Son frère avait soulevé trop de questions auxquelles il refusait de répondre. Il n’avait pas besoin de complications dans sa vie, et encore moins d’enfants surgissant de nulle part pour bouleverser son existence parfaitement contrôlée.Il poussa un profond soupir et se passa une main sur le visage avant de se lever brusquement. Son regard sombre se posa sur la baie vitrée qui offrait une vue imprenable sur la ville.— Merde…Sa mâchoire se contracta alors qu’il repensait à ces deux enfants. Ils lui ressemblaient, certes, mais cela ne signifiait rien. Il y avait des milliers de personnes dans ce monde avec des traits similaires. Et cette Sofia… Pourquoi maintenant ? Pourquoi n’était-elle jamais venue avant s’il était vraiment leur père ?Non. Il ne voulait pas entrer dans ce jeu. Il avait été clair avec eux.“Je ne suis pas votre père.”Ces mots avaient résonné dans son bureau co
Elle inspira profondément, essayant de maintenir le contrôle. Quand elle parla à nouveau, sa voix était froide et tranchante, la dureté du moment l'enveloppant.Sofia fixa intensément ses enfants, son regard glacial plongeant dans le leur. Elle pouvait sentir la colère et la confusion bouillir en elle, mais une question persistait : quel père étaient-ils allés voir ? Leurs mensonges ne faisaient plus sens, et son instinct maternel la poussait à obtenir la vérité.Elle s’approcha d’eux, ses bras croisés sur sa poitrine, ses yeux brillant d’une colère qu’elle ne pouvait plus contenir.— Quel père êtes-vous allés voir ? demanda-t-elle d’une voix froide et autoritaire.Liam se mordit la lèvre inférieure, évitant le regard de sa mère. Noah, lui, ne pouvait plus supporter la pression. La vérité s’échappa de ses lèvres, brisée par la honte et la peur de la réaction de sa mère.— Adrien Lancaster, murmura-t-il, les yeux baissés.Sofia sentit son cœur s'arrêter un instant. Un choc violent trav
Sofia ne disait plus un mot. Son visage était fermé, son regard distant. Lorsqu’ils arrivèrent à la maison, elle enleva son manteau, se dirigea vers la cuisine et prépara le dîner en silence. Pas un seul regard vers ses fils, pas une parole échappée de ses lèvres. Elle était là, mais en même temps absente, enfermée dans sa déception et sa colère.Les jumeaux s’installèrent sagement à table, jetant de rapides coups d'œil vers leur mère qui s’activait devant les fourneaux. L’ambiance était lourde, pesante. Ils savaient qu’ils avaient franchi une limite, qu’ils avaient blessé Sofia, mais ils ne savaient pas comment arranger les choses.Quelques minutes plus tard, elle posa deux assiettes devant eux sans un mot. Le repas était servi, mais le silence pesait comme une chape de plomb. Habituellement, Sofia discutait avec eux, leur demandait comment s’était passée leur journée, racontait quelques anecdotes, plaisantait même parfois. Mais ce soir-là, rien. Juste le bruit des couverts cognant c
Camille observa Sofia avec attention. Son amie était crispée, son regard perdu dans le vide, et ses mains tremblaient légèrement. Elle n’était pas seulement en colère. Non, elle était bouleversée.— Sofia, où sont les garçons ? demanda Camille d’une voix douce, mais ferme.Sofia détourna le regard avant de répondre d’un ton sec :— Dans leur chambre.Camille haussa un sourcil.— Attends… Tu es fâchée contre eux ?Sofia serra la mâchoire et se redressa brusquement, croisant les bras comme pour se protéger.— Pourquoi je ne le serais pas ? J’ai le droit d’être en colère contre eux !Camille secoua la tête, abasourdie.— Mais Sofia… Ce ne sont que des enfants ! Ils n’ont que trois ans !— C’est justement ça le problème ! répliqua Sofia, la voix tremblante d’émotion. Ils n’ont que trois ans et pourtant, ils réfléchissent plus qu’un adulte ! Qui leur a donné la permission de partir comme ça ? De traverser la ville seuls ? Tu te rends compte des dangers qu’ils ont courus ?Camille s’approch
Sofia ne disait plus un mot. Son visage était fermé, son regard distant. Lorsqu’ils arrivèrent à la maison, elle enleva son manteau, se dirigea vers la cuisine et prépara le dîner en silence. Pas un seul regard vers ses fils, pas une parole échappée de ses lèvres. Elle était là, mais en même temps absente, enfermée dans sa déception et sa colère.Les jumeaux s’installèrent sagement à table, jetant de rapides coups d'œil vers leur mère qui s’activait devant les fourneaux. L’ambiance était lourde, pesante. Ils savaient qu’ils avaient franchi une limite, qu’ils avaient blessé Sofia, mais ils ne savaient pas comment arranger les choses.Quelques minutes plus tard, elle posa deux assiettes devant eux sans un mot. Le repas était servi, mais le silence pesait comme une chape de plomb. Habituellement, Sofia discutait avec eux, leur demandait comment s’était passée leur journée, racontait quelques anecdotes, plaisantait même parfois. Mais ce soir-là, rien. Juste le bruit des couverts cognant c
Elle inspira profondément, essayant de maintenir le contrôle. Quand elle parla à nouveau, sa voix était froide et tranchante, la dureté du moment l'enveloppant.Sofia fixa intensément ses enfants, son regard glacial plongeant dans le leur. Elle pouvait sentir la colère et la confusion bouillir en elle, mais une question persistait : quel père étaient-ils allés voir ? Leurs mensonges ne faisaient plus sens, et son instinct maternel la poussait à obtenir la vérité.Elle s’approcha d’eux, ses bras croisés sur sa poitrine, ses yeux brillant d’une colère qu’elle ne pouvait plus contenir.— Quel père êtes-vous allés voir ? demanda-t-elle d’une voix froide et autoritaire.Liam se mordit la lèvre inférieure, évitant le regard de sa mère. Noah, lui, ne pouvait plus supporter la pression. La vérité s’échappa de ses lèvres, brisée par la honte et la peur de la réaction de sa mère.— Adrien Lancaster, murmura-t-il, les yeux baissés.Sofia sentit son cœur s'arrêter un instant. Un choc violent trav
Après le départ d’Elias, Adrien resta un moment immobile derrière son bureau, le regard perdu dans le vide. Son frère avait soulevé trop de questions auxquelles il refusait de répondre. Il n’avait pas besoin de complications dans sa vie, et encore moins d’enfants surgissant de nulle part pour bouleverser son existence parfaitement contrôlée.Il poussa un profond soupir et se passa une main sur le visage avant de se lever brusquement. Son regard sombre se posa sur la baie vitrée qui offrait une vue imprenable sur la ville.— Merde…Sa mâchoire se contracta alors qu’il repensait à ces deux enfants. Ils lui ressemblaient, certes, mais cela ne signifiait rien. Il y avait des milliers de personnes dans ce monde avec des traits similaires. Et cette Sofia… Pourquoi maintenant ? Pourquoi n’était-elle jamais venue avant s’il était vraiment leur père ?Non. Il ne voulait pas entrer dans ce jeu. Il avait été clair avec eux.“Je ne suis pas votre père.”Ces mots avaient résonné dans son bureau co
En quittant le restaurant, Adrien sortit discrètement son téléphone et tapa rapidement un message.Adrien : Elias, j’ai besoin de te voir immédiatement. Rejoins-moi dans mon bureau, c’est urgent.Il envoya le message avant de ranger son téléphone dans la poche intérieure de sa veste. À ses côtés, Clara lui lança un regard en biais, mais il fit semblant de ne rien remarquer.— Tu es sûr que tu vas bien ? demanda-t-elle en montant dans la voiture.— Oui, tout va bien, répondit-il d’un ton qui ne trompait personne.Le trajet du retour se déroula dans un silence pesant, ponctué par le ronronnement du moteur et les bruits étouffés de la circulation. Adrien avait le regard rivé sur la vitre, mais en réalité, il ne voyait rien. Son esprit était ailleurs, tourmenté par les événements de la matinée.Dès leur arrivée à l’entreprise, il salua brièvement Clara et s’éloigna d’un pas rapide vers son bureau. À peine avait-il refermé la porte derrière lui qu’on frappa fermement.— Entre, lança-t-il s
Adrien, qui venait juste d’arriver dans la salle où les jumeaux se cachaient, les fixa un moment en silence. Le poids des mots qu’il allait prononcer s’imposa à lui, mais il ne pouvait pas reculer. Il devait leur dire la vérité, aussi brutale soit-elle.— Écoutez-moi, les garçons, commença-t-il d’une voix grave, mais froide. — Je ne vous connais ni vous ni votre mère. Vous voyez, j’ai une femme. Alors ne pensez pas que moi je suis votre père. Vous me ressemblez certes, mais les gens se ressemblent dans ce monde, et c’est normal. Votre père est mort, comme votre mère vous l’a dit. Moi, je ne suis pas votre père.Les mots résonnèrent dans l’air comme un coup de tonnerre, secouant un peu plus le fragile espoir qu’ils avaient entretenu. Liam et Noah restèrent figés, choqués par la dureté de ses paroles.Adrien sentit un pincement à son cœur, mais il resta implacable. L’instant où il avait accepté l’idée que ces enfants étaient potentiellement les siens lui paraissait si lointain maintenan
Une poignée de secondes s'écoula, avant que la porte du bureau ne s’ouvre brusquement, coupant l'intensité du moment.— Monsieur Lancaster, je suis désolée de vous déranger, mais... commença la secrétaire avant de s’arrêter net en apercevant les enfants dans la pièce.Adrien se tourna vers elle, son regard redevenant dur et froid en une fraction de seconde. Il se redressa, bien que son esprit soit en proie à un tourbillon d'émotions contradictoires.— J’ai besoin que personne ne nous dérange. Sa voix se fit tranchante, autoritaire, mais avec une note d’urgence qui perça.— J’ai besoin que personne ne nous dérange. Sa voix se fit tranchante, autoritaire, mais avec une note d’urgence qui perça.— Monsieur Lancaster, je suis vraiment désolée de vous déranger à nouveau… commença-t-elle, la voix tremblante. Mais… votre femme vient d’arriver. Elle vous attend dans le hall.Adrien sentit une onde de choc parcourir son corps. Chaque cellule de son être sembla réagir à l’énoncé de ces mots. Un
Les grandes portes vitrées de Lancaster Logistics s'ouvrirent dans un souffle presque imperceptible, révélant un hall immense et d'une opulence sans égal. Le sol en marbre poli reflétait la lumière des lustres gigantesques suspendus au plafond, illuminant l'espace d'une lueur presque divine. Des meubles au design moderne et élégant étaient disposés çà et là, et l'air était parfumé d'une senteur subtile de bois précieux. Un comptoir en bois verni trônait au centre, derrière lequel une femme en tailleur noir tapait avec précision sur son clavier, absorbée dans son travail.Liam et Noah échangèrent un regard furtif. Ils n'étaient jamais venus dans un endroit aussi grandiose, mais la mission était claire : trouver leur père, coûte que coûte.Ils avancèrent prudemment, leurs petits pieds résonnant sur le sol lisse et froid. L'atmosphère luxueuse les impressionnait, mais ils ne comptaient pas reculer. Chaque pas les rapprochait de leur objectif, et rien ne pourrait les arrêter maintenant.I
Adrien Lancaster fronça légèrement les sourcils, son regard acéré n’aillant aucune pitié. Il posa lentement son stylo en bois sur son bureau en marbre noir, laissant échapper un léger claquement. Ses yeux, d'un bleu glacial, balayèrent les deux garçons qui se tenaient devant lui, figés dans l’entrée de son bureau. Le silence qui s’installa dans la pièce semblait lourd, presque palpable, et chaque seconde qui passait amplifiait l’atmosphère pesante.Liam, les mains légèrement tremblantes, déglutit. Il n’avait jamais imaginé que ce moment serait aussi intense, aussi effrayant. Il se tourna furtivement vers Noah, cherchant du soutien dans ses yeux. Mais son frère, plus résolu que jamais, afficha un regard déterminé. Liam prit une grande inspiration, se redressant légèrement avant de se lancer, sa voix trahissant une infime hésitation.— Bonjour, Monsieur… Il marqua une pause, comme pour s’assurer que ses mots étaient les bons. — On voulait juste… vous voir.Adrien ne répondit pas immédia