- Ça ne vous est jamais arrivé d'être jalouse du succès de votre frère?
- Non, pourquoi le devrais-je?
- Il a toujours été l'enfant modèle, celui qui satisfait pleinement les désirs de maman, ajouté au fait qu'il gagne plus que vous.
Nerveusement, je regarde ma fourchette en maudissant mon interlocuteur. De quoi se mêle-t-il?
- Pour quelqu'un qui voulait du professionnalisme, vous vous ingérez trop dans ma vie privée.
- Quand votre frère débarque sur mon lieu de travail pour me faire une proposition sous prétexte que vous travaillez dans ma boite, ça devient mon problème. Si vous tenez tant à votre vie privée, demandez-lui d'aller faire sa loi chez vous et non dans mon bureau.
Pourquoi refuse-t-il de me parler de ce que Fred lui a proposé afin qu'on termine avec ce jeu? Je commence à avoir marre de cette conversation. Il m'invite à déjeuner puis me traite comme si je n'étais qu'un moins que rien. Repoussant mon assiette, je le toise et me lève de table. Le laissant seul avec ses propos de plus en plus hautains, je pense être dans les temps afin de récupérer mon dossier en cours.
Le soir en rentrant chez moi, je voulais prendre une bonne douche et me reposer pour me remettre de la journée d'aujourd'hui mais une voix inhabituelle résonne dans la cuisine. Je surprends Fred à cuisiner en conversant avec une fille qui grignotait du popcorn, assise sur un tabouret.
- Julia! Quelle surprise!
Elle vient me saluer.
- Bonsoir maman Nina, c'est Lucy qui m'a déposée ici, il semblerait que je vais passer deux ou trois jours avec toi.
- Ecoute, je travaille maintenant. Je ne pense pas te laisser seule avec la gouvernante quand même, vous auriez pu me prévenir... Revenant sur mes mots, je demande à mon frère: "Pourquoi c'est toi qui fais à manger?"
Il se tourne et m'offre son plus beau sourire:
- Sonia ne travaille pas ce soir, je lui ai demandé de prendre congé. Je n'allais pas laisser ma nièce adorée mourir de faim puis il y a Sasha qui viendra manger avec nous ce soir.
Je souffle à cette éventuelle réunion de famille. Je ramène Julia à son tabouret et m'empresse de téléphoner à quelqu'un qui ferait mieux de ne pas répondre.
- Bon sang, Lucy! Je peux savoir pourquoi ta fille est chez nous?
- Elle est partie, Nina.
- Je croyais que c'était toi qui l'as déposée ici ?
- Qui?
- Lucy, ta fille Julia est ici. Mais alors qui est partie?
- Monica s’est enfui et comme je devais la chercher, je ne voulais pas laisser Julia seule alors je l'ai conduite chez toi, tu ne répondais pas au téléphone donc j'ai dû contacter Fred.
- Maman ne sera pas contente d'apprendre tout ça.
- Il te suffira de fermer ta grosse bouche alors.
Sur ce, elle raccroche. Lucy est notre grande sœur mais elle semble parfois l'oublier. Elle a toujours été la plus rebelle de nous trois, maman avait du mal avec elle. A ses dix-neuf ans, elle a quitté la maison pour se marier avec Marco parce que notre mère ne l’acceptait pas dans la famille et depuis, ils vivent loin de nous. Ils ont eu deux filles: Monica et Julia, espacées seulement de deux ans. Du haut de ses dix-huit ans, Monica a hérité du caractère difficile de Lucy, elle pouvait crier pour un oui ou un non. Quant à Julia, trop calme pour être la fille de Lucy, est le portrait craché de Marco, carrément d'une timidité exagérée.
Je me rappelle de la deuxième grossesse de Lucy, c'était difficile et elle était seule puisque son mari voyageait beaucoup. Je m'étais proposé de l'accompagner durant un an, afin qu'elle puisse se rétablir complètement. Julia et moi avions été proches, de sorte que je lui donnais toujours le biberon quand elle se réveillait en pleurs la nuit. Les choses se sont enchainées, finalement je me suis retrouvée à passer deux ans chez Lucy, entretemps, la petite avait commencé à parler et m'appelait maman Nina, ce qui n'a pas du tout changé malgré le fait qu'elle ait grandi. Je souris en me rappelant de son petit minois quand elle me souriait lorsqu'elle était satisfaite de son lait.
- Maman!
Je l'invite à s'asseoir près de moi.
- Désolée que tu sois fâchée mais maman Lucy n'arrivait pas à te joindre au téléphone.
- Et pourquoi Monica est-elle partie?
- Euh je ne sais pas, tonton Fred dit que le repas sera bientôt prêt, tu ferais mieux de te dépêcher avant que grand-mère n’arrive.
Sur ce, elle s'en va très vite me laissant le temps de me préparer afin d'affronter ce repas qui pourrait être redoutable.
Je rejoins Sasha qui évitait ma mère dans un coin de la pièce, elle me parait nerveuse, elle appréhendait la suite de la soirée tout comme moi. On se raconte nos journées mais elle a voulu s'éclipser prétextant aller aux toilettes lorsque je lui avais demandé la raison de son anxiété.
Le repas s'est bien passé, bien plus que je ne l'avais espéré, maman n'a pas contesté la présence de Julia et semblait même apprécier sa compagnie. Quand on se réunit dans le salon pour faire le point de la soirée autour de quelques plaisanteries, Fred interrompt l'instant en annonçant une surprise.
- Il s'agit d'une bonne nouvelle et j'espère avoir vos bénédictions, il me manque seulement Lucy pour que ce soit parfait...
Ma mère fronce automatiquement les sourcils, serait-il possible que nous soyons maintenant trois à appréhender la suite des propos de Fred? Elle interrompt son fils d'une voix sèche:
- Ne viens pas nous annoncer que tu l'as encore mise enceinte?
Il y a de cela un an que Fred et Sasha allaient avoir un enfant mais elle a malheureusement subi un avortement prématuré suite à un accident de voiture, notre mère l'avait tenue pour responsable et leur relation s'était mise à dégrader jusqu'à ce qu'elles deviennent quasiment des inconnues.
Fred se racle la gorge et reprend son discours:
- Non, Sasha et moi sommes fiancés. Nous allons nous marier.
- Si ce n'est que ça, félicitations Fred! Que du bonheur pour vous! Leur souhaitai-je en les prenant dans mes bras.
- Je vais chercher le champagne pour célébrer! Se contente de dire notre mère, visiblement mécontente de cet engagement.
La fiancée a préféré prendre la main de Fred au lieu de suivre ma mère du regard comme mon frère et moi le faisions. La pauvre fille! Elle vient de subir les éclairs de Patricia Jackson, comme à son habitude, une partie vient d'être lancée.
Fred m'embrasse légèrement sur le front et souhaite que j'arrête de m'inquiéter. Mais comment ne pas l'être quand il refuse de répondre à mes questions? J'ai carrément passé la nuit et le trajet à essayer de savoir le motif de sa rencontre avec Laventure mais monsieur veut rester discret comme l'avait fait mon superviseur.Je soupire et descend de la voiture. Julia me rejoint. Main dans la main, on pénètre dans le bâtiment...- Voilà, prends ces papiers et classe-les en ordre chronologique. Va t'installer là-bas, il me faudra mon bureau pour travailler.- J'étais censée te tenir compagnie et non t'aider.- Serait-ce le démon de Monica qui a pris possession de ton corps?Elle éclate de rire à ma remarque et prend les papiers en question et va s'installer sur le petit canapé pour commencer à les classer comme je lui ai demandé.- Mets ton téléphone sur alarme, à midi on doit manger.Elle acquiesce et continue avec sa tâche.Je n'ai ni vu ni entendu monsieur Laventure de la matinée, je s
Les journées se succédaient sans trop d'hostilités entre Laventure et moi vu qu'on se voyait de moins en moins. Julia m'accompagnait toujours au travail car elle y a pris goût, ce qui m'arrange parce qu'elle m'aidait énormément. Cependant, aujourd'hui marque son dernier jour avec nous: non pas qu'on vient de retrouver à peine Monica mais la petite avait voulu rester jusqu'à la rentrée des classes. Elle s'arrête un moment dans le couloir et tire sur mon bras pour nous prendre en selfie.- Je le montrerai à mes copines. Elles seront hyper jalouses de savoir que j'ai pu me faire un peu d'argent en venant ici.Je lui avais proposé de lui donner de mon salaire pour la remercier, même si au début, elle avait été réticente mais a fini par accepter. Déjà trois semaines dans cette ONG, si ce ne sont pas mes chamailleries avec Julia, les plaisanteries de James ou les disputes avec M. Laventure, je n'adresse la parole à personne.- Que le soleil illumine ces lieux car les plus belles sont arriv
- J'ignorais que tu pouvais être Gargantua.Je repose ma fourchette.- Non, j'ai sauté le petit déjeuner puisque je m'étais levée tard.Il acquiesce puis me lance un regard méfiant.- Tu n'as pas à noyer ton chagrin dans la nourriture, je sais qu'elle te manque et je dois bien avouer que sa présence me manque également.Je suis Laventure du regard, il prend son plat et se dirige vers la table de Nathalie qui l'attendait sans oublier de me toiser au passage.L'évocation de l'absence de Julia m'attriste, elle a dû rentrer chez elle pour se préparer pour l'école. Durant son passage à l'ONG, elle s'était liée d'amitié avec James aussi et il a su la vérité quant à la vraie nature de notre relation, on lui avait finalement avoué qu'elle était plutôt ma nièce et non ma fille.- Si toutefois, tu as besoin de pleurer, mes épaules te sont offertes.- Merci James, mais je pense que j'ai bien plus envie de pleurer sur les épaules de tes hot-dogs que sur les tiennes.Il regarde son assiette et écl
- Je te rappelle qu'on est chez toi, ma chérie.Ce détail m'avait échappé. Je m'éloigne de lui, à la recherche d'un serveur mais je fus rattrapée par Paul, l'un des anciens amis de Fred au lycée.- Fred me fait des cachoteries, il aurait pu m'avertir de ramener ma petite amie, moi qui voulais jouir un peu de ta compagnie.- Bonsoir Paul. J'ignorais que tu étais invité.- Je peux conclure qu'il ne t'a jamais dit qu'on avait gardé contact.Je vois un serveur arriver avec un plateau, je souris intérieurement, finalement je vais pouvoir étancher ma soif. Je prends le verre et le vide d'un trait.- Je ne savais pas que ma présence te causerait autant problèmes.- Non pas toi mais cet insupportable Roland, oui.Je le lui désigne de la tête, il s'esclaffe.- Décidément, Fred a bien des tours dans son sac. Qui l'aurait cru? Roland, accompagné, sur le territoire de Fred. Serait-ce sa femme à ses côtés?- Non, petite amie. Monsieur n'a pas le sens de l'engagement.- Simplement parce qu'il n'a j
- J'espère que vous n'aviez pas omis le préservatif parce que je ne veux pas perdre mon temps à chercher quelqu'un d'autre pour vous remplacer en cas de grossesse.- Ne vous en faites pas monsieur! Sécurité assurée.Il roule des yeux et s'éloigne de moi. Quand je suis venue ce matin, je l'ai surpris à broyer du noir, il hurlait sur ses proches collaborateurs même Nathalie n'a pas été épargnée. Il s'est visiblement calmé s'il peut se permettre de venir me taquiner maintenant.Je voulais reprendre mon chemin lorsque je l'entends crier mon nom depuis son bureau:- Jackson!Malgré moi, je sursaute et après avoir lâché un juron, je me résous à y aller. Il dépose un carton poussiéreux sur son bureau, ce qui me fait tousser, visiblement, il s'était déjà protégé le nez avec un masque et m'a fait respirer son amas de poussière.- Rangez-les moi par ordre chronologique, comme notre projet est en attente de confirmation, trouvez-moi dans ces dossiers de quoi me lancer sur un truc plus intéressan
- Pour ce faire, ils étaient obligés de t'envoyer à l'autre bout du monde?- Maman, il ne s'agit que d'un travail.- Ferme-la, Fred!Je baisse la tête en m'engouffrant de plus en plus dans le sofa :- Ce n'est que pour un mois.- Quand bien même, ce serait pour deux jours, non, c'est non. Tu ne pourras pas survivre à ce séjour loin de nous.- Tu n'as donc pas confiance en moi, maman? Je suis une femme maintenant, il faut que je commence à m'émanciper, à voyager sans vous avoir tout le temps dans mon champ de vision, il faut que j'apprenne, de moi-même, à vivre.- Je n'ai aucune confiance en toi, ni en ce Laventure. Je vais appeler la société et demander à M. Dupervil d'envoyer sa fiancée à ta place. Il faut que tu commences à faire des compromis et laisser les autres récolter des lauriers pour tes idées sinon tu n'aurais pas choisi ce foutu job de second.- Attends, Roland fera partie de ce voyage? Me demande mon frère.- Maman, je ne suis pas son second. Je travaille dans une équipe
Des bruits métalliques viennent me réveiller, je m'éclaircis un peu les yeux afin de mieux faciliter mon réveil, je me redresse un peu sur le lit pour retrouver un Roland, avec pour seul vêtement, une serviette autour de la taille qui prend son petit déjeuner.- Ne vous a-t-on pas appris à manger discrètement?- Venez me rejoindre, il y en a assez pour deux, me répond-il en me regardant.Mes yeux n'ont pas pu s'empêcher de le contempler, de son visage, à son torse pour terminer à ses parfaites lignes masquées plus bas par le contour de la serviette. Lorsqu'il me surprend à le mater, il affiche son petit sourire en coin. Prise en flagrant délit, je déglutis.- Euh-euh...non, je...enfin...je pense me doucher, barbouillai-je, m'empressant de quitter le lit.Il met son pied pour m'empêcher de fermer la porte de la salle de bain puis me sourit:- Vous savez, je n'ai rien contre, que ce soit clair, vous ne pouvez que regarder. Interdiction de toucher!- Pensez à porter des vêtements la proc
Je prends une pause et examine la pièce, une mèche tombe de mon chignon rebelle, en grognant, je la remets en place. Depuis des jours, je suis prisonnière ici à cause de la mauvaise humeur de Roland sous prétexte qu'on doit continuer à travailler sur les dossiers en cours malgré notre voyage.Tandis qu'il sortait la nuit pour s'amuser, il me gardait toujours occupée, je pense plutôt qu'il agisse de la sorte pour me faire oublier la soirée à la maison de la plage. Il faut que je pense à interroger M. Delacroix sur leur soudain désaccord, aussi bien que je m'en souvienne, leur premier contact a été très sain voire même très amical. Mon portable se met à sonner, James me fait ces petites blagues comme toujours, il me parle de ses journées.- Tu as le chic pour te mettre dans des situations insolites! Lui dis-je alors qu'il me racontait un incident avec une prostituée qu'il aurait malencontreusement embrassée, en étant ivre. Fais gaffe, James! Je te jure que si tu me trompes, je couperai
Je me fais vite une tresse. Ma petite robe bleue d'azur, me va comme une princesse, j'enfile des sandales plates et me lance à visiter le peu de ce qu'il me reste à voir de Paris. Prenant des photos pour le bonheur de Julia, je me laisse charmer par toutes ces merveilles.- Mademoiselle Jackson?Une jeune fille s'approchait de moi en souriant.- Vous êtes bien la benjamine Jackson?J'acquiesce de la tête, ne sachant pas trop comment réagir.- Oh mon Dieu! Puis-je avoir une photo avec vous? Bon sang! Vous êtes bien plus jolie en vrai! La Kim Kardashian des Antilles, et votre frère est un vrai régal pour les yeux, dommage qu'il soit fiancé, lâche-t-elle d'un seul coup tout en tapant des mains.Je m'avance pour qu'elle nous prenne en photo puis elle s'est vite empressée de la mettre sur les réseaux sociaux en m'identifiant et ce n'est qu'après, elle me donne son nom puis elle me montre de diverses photos de ma famille prises à plusieurs occasions, entre autres, je pouvais distinguer mon
Ne ressentant pas trop l'envie de travailler, je me laisse aller à me souvenir de mon anniversaire. Deux jours se sont écoulés, il faut dire que depuis, je plane sur un petit nuage. Il est vrai que je n'arriverai à rien avec Roland mais cela m'a fait plaisir qu'il ait voulu se comporter différemment en vue de me faire plaisir pour mon anniversaire.Roland et moi sommes vraiment la preuve vivante que le fameux amour décrit dans les livres est faux, ils te font croire que l'héroïne souffre en silence puis découvre que son homme l'aime en retour mais pour moi, c'est tout à fait l’inverse parce qu'auparavant, il avait préféré se tourner vers les autres filles du lycée et maintenant, il y a une Nathalie qui fait mon grand malheur, ceci sans compter les humeurs de Fred. Décidément, Roland n'est pas celui avec qui je vais passer ma vie, serais-je toutefois capable d'en aimer un autre?Mon téléphone qui se met à sonner me tire de mes pensées, je le prends pour y découvrir des tonnes de notifi
- As-tu aimé?Je me tourne vers lui en souriant, pour toute réponse, je l'embrasse, il prolonge notre baiser pour m'annoncer un second round. Entourant son corps de mes jambes, je le bascule sur moi, il éclate de rire et me murmure à l'oreille:- Ça a été la plus belle nuit de ma vie, merci Nina!Il reprend possession de mes lèvres et je me laisse complètement aller dans ses bras mais il interrompt son baiser pour m'appeler.- Nina! Nina!Je suis dans ses bras, pourquoi crie-t-il?- Nina, il faut qu'on parle.Je me lève en sursaut. Il se tient près de mon lit et pose ses mains sur ses hanches.- Vous avez le sommeil lourd, levez-vous! On doit parler.Ce n'était qu'un rêve! Je deviens folle au point de le rêver en train de me faire l'amour.- Pourquoi me regardez-vous ainsi? Dépêchez-vous de prendre votre douche, je vous attends au restaurant en bas.Je le vois discuter avec un homme qui se tenait de dos. Il rencontre finalement mon regard et le soutient. Je me retiens de ne pas courir
Il délaisse ma bouche pour venir m'embrasser au cou et le sucer. D'une main, il amène mes bras au-dessus de ma tête et de l'autre, il me caresse les cuisses sans pour autant cesser de me torturer avec sa bouche qui descendait le long de mon corps. Il s'arrête sur mon sein droit et affiche un sourire tyrannique avant de le capturer de ses lèvres, j'émets un gémissement le poussant à continuer.Une odeur de whisky me vient quand il revient étouffer mes plaintes en m'embrassant, en jouant avec mon autre sein de sa main. Je me souviens alors qu'il est ivre et que je profite un peu de la situation mais je m'en fiche du moment que je peux me sentir bien dans ses bras.Il écarte mes cuisses de ses pieds et caresse mon mont de vénus en souriant. Me rappelant de ma condition d'inexpérimentée, j'ai voulu les resserrer mais il m'en empêche en se pressant de plus en plus contre moi, il grogne de plaisir et me mordille un téton, surprise, je lâche un gémissement quand je le sens introduire un doig
Sasha me répond finalement d'une voix endormie, je m'en veux pendant une seconde de la réveiller ainsi mais me rappelant le motif de mon appel, j'efface toute culpabilité. Il fallait qu'elle m'éclaire sur sa décision, car si elle aimait vraiment Fred comme elle le prétendait, elle doit avoir une bonne raison pour tout annuler.- Je peux savoir ce qu'il se passe entre Fred et toi?- Comment ça?- Pourquoi le fais-tu autant souffrir? Si tu dis l'aimer autant alors pourquoi diable, as-tu annulé les fiançailles?Je l'entends tousser puis soupirer. Elle essaie surement de s'asseoir vu le bruit qu'elle faisait, d'une petite voix, elle me déclare:- Tu es folle de m'appeler ainsi pour me faire la leçon? Tu aurais oublié le décalage, il n'est qu'une heure chez nous. Alors, rappelle à une heure convenable et on pourra discuter.- Puisque tu es réveillée maintenant et que je n'ai rien à faire autant continuer, pourquoi as-tu annulé les fiançailles?- J'ai mes raisons alors je te demanderais de
Je prends une pause et examine la pièce, une mèche tombe de mon chignon rebelle, en grognant, je la remets en place. Depuis des jours, je suis prisonnière ici à cause de la mauvaise humeur de Roland sous prétexte qu'on doit continuer à travailler sur les dossiers en cours malgré notre voyage.Tandis qu'il sortait la nuit pour s'amuser, il me gardait toujours occupée, je pense plutôt qu'il agisse de la sorte pour me faire oublier la soirée à la maison de la plage. Il faut que je pense à interroger M. Delacroix sur leur soudain désaccord, aussi bien que je m'en souvienne, leur premier contact a été très sain voire même très amical. Mon portable se met à sonner, James me fait ces petites blagues comme toujours, il me parle de ses journées.- Tu as le chic pour te mettre dans des situations insolites! Lui dis-je alors qu'il me racontait un incident avec une prostituée qu'il aurait malencontreusement embrassée, en étant ivre. Fais gaffe, James! Je te jure que si tu me trompes, je couperai
Des bruits métalliques viennent me réveiller, je m'éclaircis un peu les yeux afin de mieux faciliter mon réveil, je me redresse un peu sur le lit pour retrouver un Roland, avec pour seul vêtement, une serviette autour de la taille qui prend son petit déjeuner.- Ne vous a-t-on pas appris à manger discrètement?- Venez me rejoindre, il y en a assez pour deux, me répond-il en me regardant.Mes yeux n'ont pas pu s'empêcher de le contempler, de son visage, à son torse pour terminer à ses parfaites lignes masquées plus bas par le contour de la serviette. Lorsqu'il me surprend à le mater, il affiche son petit sourire en coin. Prise en flagrant délit, je déglutis.- Euh-euh...non, je...enfin...je pense me doucher, barbouillai-je, m'empressant de quitter le lit.Il met son pied pour m'empêcher de fermer la porte de la salle de bain puis me sourit:- Vous savez, je n'ai rien contre, que ce soit clair, vous ne pouvez que regarder. Interdiction de toucher!- Pensez à porter des vêtements la proc
- Pour ce faire, ils étaient obligés de t'envoyer à l'autre bout du monde?- Maman, il ne s'agit que d'un travail.- Ferme-la, Fred!Je baisse la tête en m'engouffrant de plus en plus dans le sofa :- Ce n'est que pour un mois.- Quand bien même, ce serait pour deux jours, non, c'est non. Tu ne pourras pas survivre à ce séjour loin de nous.- Tu n'as donc pas confiance en moi, maman? Je suis une femme maintenant, il faut que je commence à m'émanciper, à voyager sans vous avoir tout le temps dans mon champ de vision, il faut que j'apprenne, de moi-même, à vivre.- Je n'ai aucune confiance en toi, ni en ce Laventure. Je vais appeler la société et demander à M. Dupervil d'envoyer sa fiancée à ta place. Il faut que tu commences à faire des compromis et laisser les autres récolter des lauriers pour tes idées sinon tu n'aurais pas choisi ce foutu job de second.- Attends, Roland fera partie de ce voyage? Me demande mon frère.- Maman, je ne suis pas son second. Je travaille dans une équipe
- J'espère que vous n'aviez pas omis le préservatif parce que je ne veux pas perdre mon temps à chercher quelqu'un d'autre pour vous remplacer en cas de grossesse.- Ne vous en faites pas monsieur! Sécurité assurée.Il roule des yeux et s'éloigne de moi. Quand je suis venue ce matin, je l'ai surpris à broyer du noir, il hurlait sur ses proches collaborateurs même Nathalie n'a pas été épargnée. Il s'est visiblement calmé s'il peut se permettre de venir me taquiner maintenant.Je voulais reprendre mon chemin lorsque je l'entends crier mon nom depuis son bureau:- Jackson!Malgré moi, je sursaute et après avoir lâché un juron, je me résous à y aller. Il dépose un carton poussiéreux sur son bureau, ce qui me fait tousser, visiblement, il s'était déjà protégé le nez avec un masque et m'a fait respirer son amas de poussière.- Rangez-les moi par ordre chronologique, comme notre projet est en attente de confirmation, trouvez-moi dans ces dossiers de quoi me lancer sur un truc plus intéressan