Henry et Sarah échangèrent un regard complice avec Anna. Il était évident que leur présence n’était plus nécessaire. Kate et Dave avaient besoin de ce moment pour eux.Cette soirée avait été pleine de révélations bouleversantes pour Kate. Apprendre que Dave et sa famille ont dû faire d’énormes sacrifices pour leur amour la touchait profondément. Mais ce qui l’inquiétait encore plus, c’était l’alliance entre son père, et Dave contre les Greatwall. Cela lui donnait froid dans le dos.Dave, remarquant son air songeur, posa une main douce sur la sienne.— Viens raccompagnons les au parking.Kate hocha la tête, chassant ses pensées sombres. Ils descendirent tous ensemble vers le vaste parking illuminé. Un frisson d’excitation passa dans l’air lorsqu’ils découvrirent les nouvelles voitures alignées avec soin.— Il va falloir vous habituer à ces beautés, plaisanta DaveHenry, un sourire ravi aux lèvres, appuya sur le bouton de sa clé. Les phares d’une Range Rover Sport dernier modèle s’allum
Dave souleva Kate dans ses bras avec une aisance déconcertante et se dirigea vers l’ascenseur. Surprise, elle enroula ses bras autour de son cou et rit doucement.— Ne viens pas te plaindre si tu te casses le dos, plaisanta-t-elle en l’observant avec amusement.— Oh, ça, tu n’as pas à t’en faire, répondit Dave avec un sourire en coin. J’adore les femmes rondes, et toi particulièrement. Je me suis bien entraîné pour pouvoir te porter tout le temps.Kate haussa un sourcil, sceptique.— Vraiment ? Comme s’il y avait des tonnes de femmes rondes dans ton entourage.— Il n’y en a qu’une, et c’est toi, souffla-t-il avant d’embrasser le creux de son cou.Les portes de l’ascenseur se refermèrent, les isolant du reste du monde. L’électricité dans l’air était palpable. Dave la pressa contre la paroi, leurs souffles s’entremêlant. Kate ferma les yeux un instant, savourant la chaleur de son corps contre le sien. Il captura ses lèvres avec passion, leurs baisers devenant de plus en plus ardents. Le
Dave serra les poings. Cette sensation qui lui tordait les entrailles lui était insupportable. C'était la première fois qu'il se disputait de la sorte avec Kate, et il s'en voulait terriblement. Pourquoi fallait-il que Monica appelle maintenant ? Pourquoi vient-elle s'immiscer dans ce présent qu'il chérissait tant ?Kate, de son côté, avait préféré quitter la pièce. Elle n'arrivait pas à contenir sa jalousie. Cette conversation à laquelle elle venait d'assister l'avait bouleversée. Ainsi, Dave avait revu Monica ce matin et voulait l'inviter à dîner ? Elle serra les bras contre elle, se mordillant nerveusement la lèvre. Et pourtant, elle s'en voulait aussi.« Suis-je en train de briser un couple ? » murmura-t-elle pour elle-même.Elle repensa à sa première rencontre avec Monica, vendredi soir. Son instinct lui avait tout de suite soufflé que cette femme n'était pas une bonne personne. Son attitude, sa façon de s'accrocher à Dave... Tout sonnait faux. Mais après avoir entendu la convers
La lumière dorée du matin filtrait à travers les rideaux, illuminant la scène intime entre Dave et Kate. Leurs corps encore entremêlés témoignaient de la nuit de passion qu’ils venaient de vivre. Kate, blottie contre lui, laissa échapper un rire espiègle.— Alors, toujours aussi endurant ou c'était juste un exploit d’une nuit ? taquina-t-elle en levant un sourcil malicieux.Dave lui lança un regard chargé de désir et répondit avec un sourire en coin :— Comment ça ? Une nuit ? Conbien de nuit avant nous passé ensemble ?Kate se mit à rigoler mais ne répondit pas.— J’ai toujours cru que deux fois avec la même personne suffisaient... mais depuis que je t’ai connue, mon corps ne réclame que toi. Cinq fois au moins à chaque nuit passée avec toi, et pourtant, je ne ressens même pas la fatigue.— Et d’ailleurs ...Kate pouffa de rire et bondit hors du lit, s’enfuyant vers la salle de bain.— Hors de question ! Il est six heures du matin et on a un rendez-vous important à huit heures !Dave
Monica Greatwall fulminait en franchissant les portes de Redland. Sa fureur était palpable, et rien ni personne ne semblait pouvoir l'arrêter. Elle était venue affronter Kate. Sa silhouette imposante, perchée sur des talons vertigineux se dirigeait droit vers le bureau de Kate.— Où est-elle ? rugit-elle à la réceptionniste.Irène, l'assistante de Kate, s'interposa.— Mademoiselle Jensen n'est pas encore arrivée, je vous prierais de patienter.— Mensonge ! Vous pensez pouvoir me duper ? s'étrangla Monica. Je sais qu'elle est là, et je ne partirai pas avant de lui avoir parlé !Sans attendre une réponse, elle poussa violemment la porte du bureau de Kate et entra en trombe. Irène tenta de l'empêcher, en vain.— Mademoiselle, vous ne pouvez pas faire cela ! s'écria Irène avant d'appeler la sécurité.En quelques instants, deux agents robustes arrivèrent et encerclèrent Monica.— Sortez-la immédiatement, ordonna Irène.— Vous ne savez pas à qui vous avez affaire ! hurla Monica, se débattan
Kate faisait les cent pas, son téléphone serré entre ses doigts. Elle n'aimait pas ce silence pesant. Dave lui avait dit qu'il devait lui parler, et depuis, il tournait autour du pot. Son cœur battait trop vite, la tension dans l'air devenait insoutenable.— Dave, parle, lâcha-t-elle enfin, à bout de patience. Qu'est-ce que tu dois me dire ?Dave était assis sur le bord du canapé, les coudes sur les genoux, le regard fuyant. Il semblait chercher ses mots, hésitant, presque coupable.— Ce matin… commença-t-il avant de s’interrompre, passant une main nerveuse dans ses cheveux.— Ce matin quoi ?! s’impatienta Kate.— Monica est allée au bureau de Redland. Pour te chercher.Un frisson lui parcourut l’échine. Elle croisa les bras, tentant de masquer l’inquiétude qui grandissait en elle.— Pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle voulait ?— Rien de bon, Kate, je peux te l’assurer.Le ton grave de Dave ne lui disait rien qui vaille. Elle avait toujours su que Monica était instable, mais qu’elle aille j
Kate s'assit dans la somptueuse audi, le visage ruisselant de larmes. Elle serra ses bras autour d'elle-même, cherchant un semblant de réconfort dans l'obscurité pesante qui régnait dans l'habitacle. Elle n'arrivait pas à comprendre. Pourquoi, soudainement, Dave voulait-il mettre de la distance entre eux ?« Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? » murmura-t-elle, sa voix brisée par les sanglots. « Pourquoi maintenant ? Pourquoi toujours de cette manière ? »Elle repensa à leur histoire, une valse incessante entre passion et abandon. Depuis le premier jour, Dave avait tout fait pour l'approcher. Il était entré dans sa vie avec une détermination déconcertante, ne reculant devant rien pour lui prouver qu'il voulait être à ses côtés. Pourtant, chaque fois qu'elle finissait par y croire, par s'abandonner à ce qu'elle ressentait, il disparaissait.La nuit qu'ils avaient passée ensemble dans la Ville C lui revint en mémoire, une nuit de passion intense où elle s'était sentie vivante comme jamais
Dave n’arrivait pas à se concentrer sur son travail. L’image de Kate, les yeux emplis de douleur lorsqu’il lui avait annoncé qu’ils devaient mettre de la distance entre eux, le hantait. Elle ne comprenait pas. Comment aurait-elle pu ?Les employés échangeaient des regards surpris lorsqu’il quitta le bureau à 10h00 du matin. Lui qui ne partait jamais avant 18h30. Les murmures allaient bon train.— Il se passe quelque chose ? — Monsieur Hopkins n’est jamais parti aussi tôt ! — Quelqu’un sait ce qu’il a ?Agacé, Dave fusilla du regard le groupe qui chuchotait et tonna :— Vous êtes là pour travailler, pas pour bavarder !Le silence retomba aussitôt. Sans un mot de plus, il se dirigea vers le parking. Son cœur rata un battement en apercevant l’Audi qu’il avait offerte à Kate. Elle était encore là.— Impossible… murmura-t-il.Si Kate l’avait laissée ici, cela voulait dire qu’elle était restée dans le bâtiment tout ce temps ? Ou pire… si quelque chose lui était arrivé ?Pris d’une angoisse
La soirée battait son plein, les conversations se chevauchaient, les rires étaient forcés, et l'odeur du champagne flottait dans l'air. Dave ne supportait plus l'atmosphère chargée de faux-semblants qui régnaient autour de lui. Il n'y avait rien d'authentique, rien de sincère. Tout ce qu'il voyait étaient des sourires figés, des politesses étouffées, des regards furtifs, et des gestes trop étudiés pour être naturels.— Je dois partir, murmura-t-il à Greg.— Tu veux qu'on parte maintenant ? Greg haussait les sourcils, clairement surpris. Il pensait que Dave ferait au moins un effort, mais le regard de Dave le fit se raviser.— Je vais prétexter une visioconférence avec des partenaires étrangers. Ça fera l'affaire.Les deux hommes se retrouvèrent dehors, une bouffée d'air frais les accueillant. Ils avaient tous deux ce soulagement immédiat, celui d’avoir quitté cet endroit où tout était artificiel. Greg se tourna vers Dave, son visage marqué par une tension qui ne cessait de croître.—
Dave arriva au manoir des Hopkins. Dave entra dans le manoir sous le regard attentif de ses proches et des Greatwall, suivit par Greg.Greg fut frappé par la scène qui se déroulait devant lui. Monica s’élançait vers Dave comme si elle ne l’avait pas vu depuis des années. Les bras ouverts, un sourire éclatant, elle se jeta dans ses bras.Greg sentit une onde de colère se déverser dans ses veines. Mais ce n’était pas tant l’acte en soi qui le bouleversait. Non, c’était l’impudence de Monica, qui n’avait même pas la décence de cacher son dédain pour lui, comme si de rien n’était. Hier encore, ils étaient ensemble. Ils avaient partagé des instants de passion. Et voilà qu'elle agissait comme si cela n’avait jamais existé.Il serra les poings. Quelle sans-gêne. Une rage froide envahit son cœur.— Ah, Dave ! s'exclama Monica, son ton sucré, mais ses yeux brillaient d’un éclat qu’il ne parvenait pas à déchiffrer. Elle se détacha finalement de lui, mais pas avant de lui jeter un dernier regard
Le jet privé de Dave atterrit sur la piste de l'aéroport international de la capitale du Pays A. Les moteurs du jet se calment progressivement, laissant place à un silence lourd. Ce silence, néanmoins, était bien loin de la tranquillité, car dans l'esprit de Dave, les rouages de sa machination étaient déjà en marche. Il avait passé les trois derniers jours à échafauder une stratégie avec Ylias Jensen, un stratège qu'il respectait profondément, pour enfin détruire les Greatwall, cette famille qui tentait de détruire ce qu'il avait bâti.Une fois sorti du jet, Dave se dirigea vers la sortie de l'aéroport, où une GMC noire l'attendait. Alors qu'il s'approchait du véhicule, il remarqua une chose étrange. Greg, avait les yeux rivés sur le volant, l’air préoccupé. Il n'avait pas l'habitude de voir Greg dans cet état.En montant dans la voiture, Dave s’installa sur le siège passager et jeta un coup d’œil à Greg. Celui-ci semblait ailleurs, son visage pâle, ses épaules un peu plus voûtées que
La lourde porte en bois de la résidence Hopkins s’ouvrit lentement, et Henry Hopkins entra dans le vaste hall d’entrée. L’atmosphère semblait plus pesante que d’habitude. Arnold, son père, l'attendait déjà dans le grand salon, un fauteuil en cuir sombre lui servant de trône. La lumière tamisée des lustres créait une ambiance feutrée, mais derrière cette tranquillité apparente, il y avait une tension palpable.Arnold leva les yeux de son journal lorsqu’il aperçut Henry, une lueur de mécontentement traversant ses prunelles froides.- Henry, tu arrives enfin. Il semble que l’on ait des choses à discuter. Sa voix, aussi tranchante qu’un rasoir.Henry s’approcha, un mélange de résignation et de nervosité le rendant plus silencieux que d’habitude. Il s’assit en face de son père, évitant son regard. Arnold ne perdait jamais de temps.- Alors, qu’est-ce que je lis ici ? dit Arnold en brandissant l'article de presse. Ce petit garçon, Dave, ton fils, l’héritier de l’empire Hopkins, serait en tr
Le téléphone vibra dans la poche de Greg, une vibration persistante qui interrompit son travail. Il soupira en voyant le nom de Monica Hopkins apparaître sur l'écran. Monica n'était pas la personne à qui Greg avait envie de parler.Il hésita quelques secondes, puis décrocha.— Allô ? dit-il d’un ton neutre.Au bout du fil, une voix tremblante se fit entendre, presque fragile.— Greg... c’est Monica... J’ai besoin de te parler... C’est vraiment important.Greg se figea. Il n’aimait pas ce ton. Un mélange de désespoir et de manipulation, comme si elle cherchait à le faire culpabiliser.— Monica, franchement, je suis un peu occupé en ce moment. Il jeta un coup d'œil à l'horloge. Je ne peux pas vraiment...— Greg, je t’en supplie... Monica le coupa, sa voix devenant plus douce, plus implorante. Je sais que tu es occupé, mais... Je suis dans un état, et... je n’arrive pas à en parler avec Dave. J’ai besoin de ton avis, de ta... compréhension.Greg roula des yeux. Il n'était pas du genre à
Dave n’arrivait pas à se concentrer sur son travail. L’image de Kate, les yeux emplis de douleur lorsqu’il lui avait annoncé qu’ils devaient mettre de la distance entre eux, le hantait. Elle ne comprenait pas. Comment aurait-elle pu ?Les employés échangeaient des regards surpris lorsqu’il quitta le bureau à 10h00 du matin. Lui qui ne partait jamais avant 18h30. Les murmures allaient bon train.— Il se passe quelque chose ? — Monsieur Hopkins n’est jamais parti aussi tôt ! — Quelqu’un sait ce qu’il a ?Agacé, Dave fusilla du regard le groupe qui chuchotait et tonna :— Vous êtes là pour travailler, pas pour bavarder !Le silence retomba aussitôt. Sans un mot de plus, il se dirigea vers le parking. Son cœur rata un battement en apercevant l’Audi qu’il avait offerte à Kate. Elle était encore là.— Impossible… murmura-t-il.Si Kate l’avait laissée ici, cela voulait dire qu’elle était restée dans le bâtiment tout ce temps ? Ou pire… si quelque chose lui était arrivé ?Pris d’une angoisse
Kate s'assit dans la somptueuse audi, le visage ruisselant de larmes. Elle serra ses bras autour d'elle-même, cherchant un semblant de réconfort dans l'obscurité pesante qui régnait dans l'habitacle. Elle n'arrivait pas à comprendre. Pourquoi, soudainement, Dave voulait-il mettre de la distance entre eux ?« Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? » murmura-t-elle, sa voix brisée par les sanglots. « Pourquoi maintenant ? Pourquoi toujours de cette manière ? »Elle repensa à leur histoire, une valse incessante entre passion et abandon. Depuis le premier jour, Dave avait tout fait pour l'approcher. Il était entré dans sa vie avec une détermination déconcertante, ne reculant devant rien pour lui prouver qu'il voulait être à ses côtés. Pourtant, chaque fois qu'elle finissait par y croire, par s'abandonner à ce qu'elle ressentait, il disparaissait.La nuit qu'ils avaient passée ensemble dans la Ville C lui revint en mémoire, une nuit de passion intense où elle s'était sentie vivante comme jamais
Kate faisait les cent pas, son téléphone serré entre ses doigts. Elle n'aimait pas ce silence pesant. Dave lui avait dit qu'il devait lui parler, et depuis, il tournait autour du pot. Son cœur battait trop vite, la tension dans l'air devenait insoutenable.— Dave, parle, lâcha-t-elle enfin, à bout de patience. Qu'est-ce que tu dois me dire ?Dave était assis sur le bord du canapé, les coudes sur les genoux, le regard fuyant. Il semblait chercher ses mots, hésitant, presque coupable.— Ce matin… commença-t-il avant de s’interrompre, passant une main nerveuse dans ses cheveux.— Ce matin quoi ?! s’impatienta Kate.— Monica est allée au bureau de Redland. Pour te chercher.Un frisson lui parcourut l’échine. Elle croisa les bras, tentant de masquer l’inquiétude qui grandissait en elle.— Pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle voulait ?— Rien de bon, Kate, je peux te l’assurer.Le ton grave de Dave ne lui disait rien qui vaille. Elle avait toujours su que Monica était instable, mais qu’elle aille j
Monica Greatwall fulminait en franchissant les portes de Redland. Sa fureur était palpable, et rien ni personne ne semblait pouvoir l'arrêter. Elle était venue affronter Kate. Sa silhouette imposante, perchée sur des talons vertigineux se dirigeait droit vers le bureau de Kate.— Où est-elle ? rugit-elle à la réceptionniste.Irène, l'assistante de Kate, s'interposa.— Mademoiselle Jensen n'est pas encore arrivée, je vous prierais de patienter.— Mensonge ! Vous pensez pouvoir me duper ? s'étrangla Monica. Je sais qu'elle est là, et je ne partirai pas avant de lui avoir parlé !Sans attendre une réponse, elle poussa violemment la porte du bureau de Kate et entra en trombe. Irène tenta de l'empêcher, en vain.— Mademoiselle, vous ne pouvez pas faire cela ! s'écria Irène avant d'appeler la sécurité.En quelques instants, deux agents robustes arrivèrent et encerclèrent Monica.— Sortez-la immédiatement, ordonna Irène.— Vous ne savez pas à qui vous avez affaire ! hurla Monica, se débattan