Valérie eut terminé son repas et se dirigea vers l'évier pour faire la vaisselle. Depuis qu'il avait appris sa grossesse, il ressentait un besoin urgent de la protéger et de veiller sur elle. Bien qu'ils ne vivent ensemble que depuis un jour, Valérie lui faisait fortement penser à sa mère. Il se dirigea vers la chambre de Valérie afin de ranger toutes ses affaires avant de les transporter vers le salon. « Il n'était pas nécessaire de te déranger, je peux m'en charger moi-même », déclara Valérie en apercevant ses affaires. Léonard la prit par les épaules et l'invita à s'asseoir sur une chaise. « Tu as déjà accompli beaucoup ce matin. Ta grossesse doit être ta priorité pour le moment, et je ne pourrais pas supporter qu'il t'arrive quoi que ce soit. Prends place et laisse-moi m'occuper du reste », répondit Léonard.« Je ne voudrais en aucun cas être un fardeau pour toi. Je suis capable de me débrouiller seule », rétorqua-t-elle. « Tu le ferais si tu n'étais pas mariée », déclara Léona
Avant de partir, Léonard avait demandé à Samuel de le rejoindre avec la voiture, car le lieu était très isolé et il souhaitait se soustraire à la vigilance de son père. Samuel le retrouva après quelques centaines de mètres de marche.« Tu as mis du temps, » se plaignit Léonard.« Que veux-tu que je fasse ? Qu'est-ce qui t'a poussé à venir ici alors qu'un penthouse t'attend en ville ? » rétorqua Samuel, visiblement agacé.« Elle m'a pris pour un mécanicien. Dis-moi combien de mécaniciens vivent dans des penthouses. » « Quoi ? » Samuel éclata de rire. « Ta femme est vraiment fascinante, qu'est-ce qui lui a pris ? » « Elle a vu la voiture en panne et les clés. » « Tu ne cesses de m'étonner, mon ami. » Il riait aux éclats, tandis que Léonard, irrité, répondit : « Arrête de plaisanter, trouve-moi un garage où acheter en urgence. Il est crucial qu'elle ne se doute de rien. » « Vraiment ? Tu souhaites apprendre le bricolage ? » Samuel ne cachait pas sa surprise face à la décision de
Elena emménagea chez Thierry le jour même. « C'est tellement agréable de passer la nuit avec toi en toute tranquillité », confia Elena en prenant place sur le lit. « Je suis également ravi que tu sois à mes côtés pour toujours. J'aspire à te lier à moi dans quelques jours », répondit Thierry en s'approchant d'elle et en l'embrassant délicatement dans le cou. « Je désire également être à toi, Thierry. Je t'aime profondément », rétorqua Elena en enroulant ses bras autour du cou de Thierry. « Je suis profondément attiré par toi, Elena. Ta présence me procure un véritable engouement à chaque fois que je te vois. Je n'ai jamais ressenti cela avec Valérie. » « Peut-être parce qu'elle n'avait pas le même charme ou qu'elle n'était pas aussi performante en termes d'intimité que moi ? » se moqua Elena avec un sourire. « Tu as raison, je réalise à quel point je suis chanceux de t'avoir. Quand aurai-je l'occasion de rencontrer tes parents ? » « Ne t'inquiète pas, je vais m'en occup
Au départ, Léonard avait l'intention de les rejoindre dans le salon, mais la révélation qu'il venait d'entendre lui causa une vive douleur au cœur. Il décida de retourner dans sa chambre et ferma la porte à clé. Prenant son téléphone, il appela Steve. « Je te prie de me rendre un service. Peux-tu rechercher des informations sur Thierry Zack, l'homme qui a expulsé sa femme ? J'aimerais connaître tous ses agissements récents, ainsi que les personnes avec lesquelles il a été en contact ces derniers temps. » « Très bien, patron, vous les recevrez d'ici quelques jours », répondit Steve. Léonard raccrocha, et une colère sourde envahit son visage. « Tu es incapable de quoi que ce soit, et pourtant, c'est toi qui maltraites celle qui prend soin de toi. Quel imbécile. » Il prit une profonde inspiration avant de se lever et de se diriger vers le salon. « Je dois m'en aller désormais, j'attendais seulement ton retour », annonça Samira en se levant. « Merci d'avoir veillé sur elle », dit-il
Léonard la suivit jusqu'au salon et s'assit à ses côtés. « Dans d'autres circonstances, je te conseillerais de pleurer pour te sentir mieux. Cependant, dans ce cas précis, le bien-être du bébé dépend entièrement de toi. Toute émotion négative pourrait également l'affecter, » lui dit-il en lui tendant un verre d'eau. Valérie prit une petite gorgée avant de reposer le verre sur la table. « Je ressens une grande peine pour ma mère et j'ignore comment lui annoncer la vérité sans risquer de l'envoyer à l'hôpital. » « Dans ce cas, il serait prudent d'élaborer un plan afin de lui communiquer cette nouvelle. Que dirais-tu de lui proposer de venir ici ? » suggéra Léonard. « Elle ne viendra pas tant qu'il n'y a pas de raison valable. De plus, sa vue est altérée, ce qui complique sa venue seule ici », répondit Valérie. « Lui as-tu déjà parlé de ta grossesse ? » « Non, pourquoi ? » « Je pense que cela pourrait constituer une raison suffisante pour l'inviter à venir ici. Chaque mère a
Tous les employés exprimaient leur mécontentement suite à l'acquisition inattendue du garage, que leur patron leur avait annoncée à la dernière minute. Léonard comprenait leur frustration et souhaitait les apaiser. « Cela se passera avec mon patron, qui souhaite vous garder à une seule condition », leur expliqua-t-il. « Ils se moquent de nous, je rentre chez moi », rétorqua un homme d'une cinquantaine d'années. « Moi aussi. Ce ne sont que des profiteurs. Pourquoi son prétendu patron n'est-il pas venu avec lui ? » ajouta-t-il. Ils étaient si en colère qu'ils ne souhaitaient pas prêter attention à Léonard. « Taisez-vous ! » s'écria Léonard. Son irritation face à leurs comportements était telle que son aura dominante envahissait l'ensemble de la salle. Tous se turent, et ceux qui s'apprêtaient à quitter les lieux s'arrêtèrent. .« Quel véritable homme abandonne aussi facilement ? Je m'interroge sur la manière dont votre ancien employeur a pu collaborer avec des hommes comme vous. Je
Tous les regards étaient fixés sur elle. Valérie comprit qu'elle ne parviendrait pas à la convaincre, alors elle tira une chaise et s'assit. « Ce que le grand patron a fait est vraiment malheureux. Je suis désolée pour toi », déclara une employée. « Oui, tu as toujours été un soutien précieux pour nous. Si j'avais une autre opportunité, je songerais également à démissionner », répondit un autre employé. « Ne vous inquiétez pas, vous trouverez sûrement un rédacteur ou une rédactrice aussi compétent(e) que moi », répondit Valérie, la tristesse dans la voix. Samira pénétra dans le bureau de monsieur Walker sans frapper, et la scène inattendue qui s'offrit à elle la déstabilisa. Elena était installée sur Rox, le chevauchant et gémissant sur le canapé. En entendant la porte s'ouvrir, Elena se redressa précipitamment et se réajusta. Samira était indécise quant à la meilleure conduite à adopter : faire demi-tour ou poursuivre la raison de sa visite. Elle prit une profonde inspiration, s
Elena était assise lorsque le maire de la ville s’approcha pour lui adresser ses salutations. « As-tu attendu longtemps ? » demanda-t-il. « Environ une heure. J'aimerais que nous puissions déjeuner ensemble à midi, » répondit Elena. « Tu sais que c'est impossible, ma femme pourrait nous voir à tout moment. » « C’est toujours ta femme. Quand vas-tu me consacrer du temps ? Je me demande même pourquoi ma mère a accepté ta proposition, » répliqua Elena, exprimant son courroux. « Je te demande de ne pas créer de désordre, d'accord ? Rendez-vous au restaurant du Diamond Group ; je ne peux te consacrer qu'une heure. »« Papa, je ne te vois que trois ou quatre fois par an, car je respecte ton foyer. Je t'ai attendu environ une heure parce que j'avais besoin de te parler, et tu ne peux me consacrer qu'une heure ? »« Tu dois comprendre, Elena. Je ne souhaite pas que ma femme nous voit. »« Est-ce qu'elle me connaît ? Ai-je l'air d'une maîtresse à tes yeux ? » cria Elena. Son père la
Le soir, Thierry n'était pas de bonne humeur et il était comme un lion enragé. Elena sortit de la douche et le trouva perdu dans ses pensées. Elle monta sur le lit et entoura ses mains dans son cou." Quelque chose te tracasse ? Tu n'es pas de bonne humeur depuis ton retour."" Laisse-moi tranquille Elena, je veux être seul."" Quelque chose s'est mal passée avec papa? Pourquoi tu es d'humeur maussade depuis ton retour ?" Elena était inquiète." Elle s'est jouée de moi pendant tout ce temps. De fois je regrettais ma décision de divorcer mais elle, elle s'amourache déjà avec son amant." dit-il en se mettant debout. Il était furieux contre lui même." Tu parles de Valérie. Est-ce que tu regrettes vraiment de divorcer avec elle ?" Elena avait mal de savoir que Thierry n'était pas content de sa séparation avec Valérie." Est-ce que tu l'aimes toujours ?" Elle avait les larmes aux yeux. Thierry se rendit compte que dans son émotion il a dit ce qu'il ne fallait pas. Il se mit sur le lit."
Après le repas, Samira suggéra de faire une promenade dehors dans le but d'améliorer son humeur. Elles prirent l'ascenseur pour descendre au restaurant. Thierry observait l'ascenseur avec attention dès qu'il s'ouvrait, comme s'il attendait son maître. Lorsqu'il les aperçut, il se leva et se précipita vers elle. Les jeunes femmes marchaient tranquillement lorsque le bras de Valérie fut retenu, ce qui la fit sursauter. Elle se retourna alors. « Nous devons parler, Valérie. » « Que désires-tu ? Lâche-moi, » s'exclama Valérie en tentant de se libérer de son emprise. « Thierry, ne m'oblige pas à me faire remarquer en public, laisse-la tranquille, » cria Samira. Ignorant les cris, Thierry traînait Valérie de force vers la sortie. À l'extérieur, deux hommes imposants attendaient avec impatience, fixant Thierry d'un regard menaçant. Leurs visages étaient marqués et leurs bras croisés sur leurs torses. Valérie trembla instinctivement de peur et jeta un regard à Samira.« Tu n'entends
« Viens ici, ma chérie », murmura Léonard avec une tendresse apparente. Comme sous l’emprise d’un sort, elle s’avança vers lui et se blottit dans ses bras. Samira, quant à elle, observait la scène avec une inquiétude croissante ; elle savait que Léonard n'était pas celui qu'il prétendait être. Les individus ordinaires ne dégageaient pas une telle aura. « Tu m'as manquée, ma chère. » Il lui déposa un baiser sur les lèvres, et Valérie ouvrit grands les yeux. Elle chercha à se défaire de son étreinte, mais elle ne le pouvait pas, car Léonard la tenait fermement, et Thierry était présent ; elle devait donc jouer le jeu avec Léonard. « Alors, c'est ton amant, Valérie ? À peine une semaine après notre séparation, tu es déjà dans les bras d’un autre homme ? » « Rectification : je suis son mari, » corrigea Léonard. « Quoi ? Son mari ? » Thierry était à la fois perplexe et en colère. Lui qui pensait que Valérie souffrirait et viendrait lui demander pardon, la voyait maintenant dans les b
Le lendemain matin, Samira se prépara à rejoindre Valérie. Elle démara sa voiture, sans se douter qu'elle était suivie. À son arrivée devant la porte, elle frappa, et Valérie vint lui ouvrir.« Est-ce que je t'ai tant manqué ? » demanda Valérie en entrant à l'intérieur. « Je m'inquiète pour toi. Tout va bien ? » « Oui, tout va bien. Laisse-moi juste prendre une douche, et nous irons déjeuner. » « D'accord. » Valérie s'absenta pour prendre un bain et revint quelques minutes plus tard.« Combien de temps envisages-tu de rester ici ? » demanda Samira. « Jusqu'à ce que je trouve un emploi. » « Tu n'envisages pas de retourner chez Léonard ? » « Ne m'en parle pas, s'il te plaît. Il m'a clairement signifié qu'il ne souhaitait pas que je fasse partie de sa vie. » « Je comprends, mais il semble déjà commencer à regretter et s'inquiète beaucoup de ta disparition. » « Je souhaite avoir l'esprit serein, éloignée de toute personne qui me perturbe. Je ne souhaite pas mettre en dange
Chez Thierry, Solange et Alice s’affairaient à dresser la table lorsque Elena les rejoignit. « Bonjour, maman, bonjour, Alice », salua Elena. « Bonjour, ma fille, as-tu bien dormi ? » répondit sa mère. « Oui, maman, ton petit-fils est très sage », confia-t-elle en posant une main sur son ventre. « Il sera sage comme son père. Viens, prends place », invita Solange en ajustant une chaise. « Belle-sœur, tu dois bien te nourrir, car mon neveu ou ma nièce sera sans doute adorable, tout comme sa tante », ajouta Alice. « Bien sûr qu'il ou elle le sera, sa mère est également très belle », complimenta Solange. Thierry fit son entrée à ce moment-là et salua tout le monde . « Tout le monde est présent, passons à table », annonça Alice. Ils prirent place et dînèrent tranquillement. Une fois le repas terminé, Elena appela Thierry dans la chambre. « Est-ce que tu m’ignores ? Depuis notre retour du rendez-vous avec papa, tu ne m’as même pas accordé un seul regard », lui fit-elle remar
Valérie venait de se réveiller de sa sieste lorsque Léonard rentra à la maison. Son visage était fermé et il semblait visiblement fâché. « Tu es de retour ? » interrogea Valérie, mais Léonard la dépasser sans lui accorder un regard, comme si elle n’était pas là. Interloquée, elle fronça les sourcils, car il ne s'était jamais comporté de cette manière à son égard. Valérie attendit qu'il sorte de sa chambre jusqu'au soir, elle commença à ressentir une véritable inquiétude. Elle tenta de frapper à sa porte, mais sans obtenir de réponse; celle-ci était verrouillée de l'intérieur. Après avoir préparé le dîner, elle laissa une portion dans l'assiette avant de se coucher, espérant qu'il sortirait de sa chambre lorsqu'il aurait faim. Cependant, le matin, elle fut déçue de découvrir que rien n'avait été touché et que l'assiette était dans le même état que lorsqu'elle l'avait laissée. Elle décida alors qu'il était impératif de lui parler. Elle se dirigea vers sa porte et frappa plus vigoureu
Léonard tenait quelques outils de travail dans ses mains lorsqu'un employé s'approcha pour l'interpeller. « Il y a un homme qui souhaite vous parler. » « D'accord, j'arrive. » Dans son esprit, il s'imaginait que c'était Samuel, le seul à connaître cet endroit, mais il fut déçu de découvrir que c'était son père, dont la voiture était garée à proximité. « Monte, je dois te parler. » ordonna Robert. Léonard acquiesça sans protester, préférant éviter toute interruption devant ses collègues. « Je n'ai pas suffisamment de temps, j'ai des obligations à remplir », déclara Léonard sans lui accorder un seul regard. « Pourrais-tu me dire ce que tu fais ici ? » « Je travaille, cela ne se voit pas ? » Son ton était à la fois froid et neutre. « Est-ce cela le travail d’une personne ayant une formation en gestion ? Veux-tu me faire honte, Léonard ? » gronda Robert. « Je suis déjà une source de honte dans ta vie, et je ne comprends même pas pourquoi tu te plains », rétorqua-t-il indi
Pour son premier jour de travail, Léonard se montra observateur et particulièrement attentif. Il tenait à s'assurer de maîtriser la situation d'ici le lundi prochain. Samuel et Rox avaient convenu d'un rendez-vous dans un restaurant à midi. Rox sentait que quelque chose clochait, étant donné que Samuel occupait le poste de vice-président du groupe Diamond. « Puis-je vous être d'une quelconque aide, Monsieur ? » demanda Rox, visiblement préoccupé. « Il y a effectivement une tâche que vous allez accomplir tout à l'heure. Cependant, avant de vous en dire davantage, je vous invite à rechercher dans votre mémoire si vous n'avez pas commis d'acte irréfléchi ou illégal. » Samuel prit une gorgée de café tandis que Rox froncait les sourcils, réalisant qu'il se trouvait dans une situation délicate. Il essaya de se remémorer des événements, mais rien ne lui revenait. « Monsieur Samuel, je ne comprends pas ce dont vous parlez et je n'ai en aucun cas l'intention de vous offenser, » répondit-il
Elena était assise lorsque le maire de la ville s’approcha pour lui adresser ses salutations. « As-tu attendu longtemps ? » demanda-t-il. « Environ une heure. J'aimerais que nous puissions déjeuner ensemble à midi, » répondit Elena. « Tu sais que c'est impossible, ma femme pourrait nous voir à tout moment. » « C’est toujours ta femme. Quand vas-tu me consacrer du temps ? Je me demande même pourquoi ma mère a accepté ta proposition, » répliqua Elena, exprimant son courroux. « Je te demande de ne pas créer de désordre, d'accord ? Rendez-vous au restaurant du Diamond Group ; je ne peux te consacrer qu'une heure. »« Papa, je ne te vois que trois ou quatre fois par an, car je respecte ton foyer. Je t'ai attendu environ une heure parce que j'avais besoin de te parler, et tu ne peux me consacrer qu'une heure ? »« Tu dois comprendre, Elena. Je ne souhaite pas que ma femme nous voit. »« Est-ce qu'elle me connaît ? Ai-je l'air d'une maîtresse à tes yeux ? » cria Elena. Son père la