Éprouvant une profonde exaspération face à la situation dans laquelle il se trouvait, Léonard se leva brusquement et commença à faire les cent pas, manifestant ainsi son agitation. Sa nervosité l'amenait à tourner en rond, sans vraiment savoir comment gérer ses émotions. Valérie, qui observait la scène avec une certaine inquiétude, lui dit d'un ton agacé « Léonard, mets-toi s'il te plaît tu me donnes les tournis»Léonard, s'arrêtant enfin, croisa les bras sur sa taille et fixa intensément Valérie dans les yeux.« Tout ceci est arrivé à cause de toi, Valérie. »Intriguée par ces propos, elle lui répondit : « Quoi ? Peux-tu m'expliquer pourquoi tu estimes que je suis responsable de cette situation ? » La tension entre eux était palpable, chacun attendant de l’autre des explications qui pourraient éclaircir le malentendu. « Tout cela ne serait pas arrivé si tu ne t'étais pas comportée de manière insensée, » répondit Léonard, visiblement agacé. " Ah bon, tu m'accuses d'être folle ? » ré
Après que la ligne téléphonique ait été interrompue, Valérie laissa échapper un soupir profond, libérant ainsi toute la tension accumulée en elle. Un sourire de satisfaction illuminait son visage, car elle ne pouvait contenir son enthousiasme. Léonard écoutait attentivement la conversation et n'a pas pû s'empêcher de demander à Valérie de qui ils s'agissait.« Elle s'appelle Victoria. Je pense que j'aurai un entretien d'embauche dans deux heures. L'entreprise pour laquelle j'ai postulé vient de m'appeler ! »Léonard lui répondit avec un sourire « C’est vraiment une bonne nouvelle ! Bonne chance à toi ! »« Merci." Il regarda ensuite sa montre, réalisant qu'il était déjà six heures. Comprenant que le temps pressait, il sortit rapidement son téléphone portable de sa poche et, sans hésiter, composa le numéro de Mira. « Viens ouvrir la porte, s'il te plaît ! Ta belle-sœur a une urgence à régler dans moins de trente minutes. »Mira était encore engourdie par le sommeil. Elle s'étira lon
Dans le salon, Mira ne put s'empêcher de sourire en les voyant s'éclipser ensemble, conscientes de l’électricité qui flottait dans l'air. « Elles semblent vraiment bien s'entendre, ces deux-là, n'est-ce pas ? » demanda-t-elle en observant les deux amies qui sortaient ensemble. « Oui, ce sont de très bonnes amies, » répondit Léonard avec un sourire, admirant leur complicité. « Mais dis-moi, pourquoi ne dit-elle pas la vérité à son amie ? » interrogea-t-elle, curieuse de comprendre la situation. « C’est parce qu’elle ne veut pas que son amie soit blessée ou affectée par cette vérité, » expliqua Léonard, empreint de prévenance. « Et pourquoi, dans ce cas, tu n’as pas l’intention de lui révéler ce qu'il en est ? »« Je n'ai pas encore trouvé le moment approprié. Quand ce moment viendra, elle sera informée, » répondit Léonard, tout en débarrassant la tablette et se dirigeant lentement vers la cuisine, pensif. C'était un vendredi particulier pour Thierry, car il venait de conclure sa
Valérie et Samira se sont dirigées vers l'entreprise de la communication et des médias, sentant un stress intense qui les envahissait. Chacune d'elles avait des doutes quant à leur capacité à obtenir ce poste tant convoité. Elles ont pris l'ascenseur et, après quelques instants, sont arrivées au cinquième étage. En sortant, elles ont emprunté le couloir, où elles ont remarqué une dizaine de personnes assises sur un banc, attendant elles aussi leur tour pour l'entretien.L'atmosphère était lourde d'une anxiété partagée, chacun se préparant mentalement à faire bonne impression. Quelques minutes plus tard, une jeune femme d'une élégance remarquable fit son apparition. Élancée et raffinée, elle portait une robe rouge qui effleurait à peine ses genoux, soulignant sa silhouette délicate. À ses pieds, elle avait enfilé des chaussures à talons hauts, mesurant environ 10 centimètres, qui ajoutaient une touche glamour à son allure.En marchant, elle se déplaçait avec grâce, le bruit léger de se
Au garage, Valérie ressentait un profond ennui. Elle ne cessait de se poser des questions sur le comportement du mécanicien, qui semblait s'affairer à ses tâches avec une lenteur déconcertante. Cela faisait déjà une heure qu'elles attendaient toutes les deux dans cette salle d'attente, et l'impatience commençait à l'envahir. À côté d'elle, son amie Samira, quant à elle, était absorbée par son téléphone, plus préoccupée par ce qui se passait sur l'écran que par l'attente qui s'éternisait. La frustration de Valérie grandissait alors que le temps passait, tandis que Samira continuait à défiler sans cesse les messages et les notifications sur son appareil. « Sam, ne penses-tu pas qu'il serait préférable de laisser la voiture ici et de prendre un taxi ensemble ? Je suis déjà épuisée. » « Attends un instant, je vais d'abord demander au mécanicien comment ça évolue. » Elle se leva et s'approcha du mécanicien. « Monsieur, comment ça avance ? » « Je fais comme vous me l'avez demandé. J
Il était déjà midi passé et la mère de Valérie se trouvait toujours dans le salon, en compagnie de Jayne. Pendant ce temps, Léonard s'affairait dans la cuisine, tandis que Mira l'aidait de bon cœur dans ses tâches. Une fois qu'il eut terminé de préparer les plats, Léonard se rendit à la table pour la dresser et invita les deux femmes à le rejoindre. Cependant, celles-ci refusèrent catégoriquement sa proposition.« C'est très aimable de ta part, mais je préfère attendre un peu. J'aimerais d'abord prendre mon enfant dans mes bras, car elle me manque énormément. Pourrais-tu lui demander de se dépêcher un peu ? » dit la mère de Valérie, son ton empreint d'une douce mélancolie. « Oui madame, je lui ai déjà dit que vous êtes déjà ici, mais si elle découvre que vous n'avez pas encore pris votre repas, elle risquerait de se mettre en colère contre moi. » « Ne vous en faites pas, je me chargerai de lui expliquer la situation personnellement. Cependant, je vous prie de bien vouloir lui dire
En entrant dans le salon, elle remarqua que les trois personnes présentes semblaient préoccupées et légèrement intimidées par sa présence. « Alors, j'avais raison ce matin, lorsque j'ai affirmé que vous prépariez quelque chose derrière mon dos, n'est-ce pas ? En tout cas, votre plan a porté ses fruits. Je suis ravie que ma mère soit présente, mais je ne peux pas dire que je sois heureuse du tout concernant vos agissements. Il était impératif que vous m'en fassiez part. » Mira se leva alors, se dirigea vers elle et prit ses mains dans les siennes. « Valérie, je te prie de ne pas te fâcher, d'accord ? J'ai remarqué que tu traversais des moments difficiles ces derniers temps, et lorsque tu me parlais de ta mère hier tu avais l'air triste et j'ai tout de suite su que tu avais besoin d'elle alors j'ai suggéré à Léonard d'aller rendre visite à ta mère, dans l'espoir d'améliorer un peu ton humeur. Alors, s'il te plaît, ne lui réponds pas, d'accord ? » Valérie l’a observée avec un léger s
À ces mots, le visage de sa mère blêmit et elle se sentit sur le point de faire une crise cardiaque, tant la nouvelle était inattendue et dévastatrice. « Qu'est-ce que tu veux dire par divorcer ? Attends, que... qu'est-ce que tu veux vraiment m'expliquer là ? » Sa mère, visiblement bouleversée, peinait à articuler chaque mot avec clarté. Elle était dans un état de choc, son esprit tourbillonnant d'incompréhension. « Tu veux dire que tu as déjà divorcé depuis deux mois et que tu ne m'en as rien dit ? » Sa voix tremblait d'émotion. « Mais qu'est-ce qui t'a poussée à prendre une décision aussi radicale, Valérie ? Que s'est-il passé pour en arriver là ? » La déception et la colère vibraient au fond de ses mots. Sa mère était abasourdie, incapable de saisir la portée de ce que sa fille venait de lui révéler. Elle n'arrivait pas à croire que Valérie, sa propre fille, avait choisi de lui cacher un détail aussi crucial de sa vie. C'était tellement inattendu qu'elle se sentait trahie et dé
Collins avait prévenu Robert de la visite de Boris, mais ce qu’il ne savait pas, c’est que Robert, dans son bureau, observait chaque mouvement de Boris à travers la grande fenêtre panoramique qui donnait sur la rue. Le regard fixement rivé sur la scène, il avait vu Boris se diriger vers la voiture de Martin, son visage marqué par une détermination froide et menaçante. Il savait que ce n'était pas un simple déplacement, mais bien un signe que les choses étaient en train de changer.La vision de son fils quittant l’entreprise avec Martin, sans un regard en arrière, le frappa de plein fouet. Une vague de frustration, puis de panique, l’envahit. Boris n'était plus cet enfant naïf qu'il pouvait encore manipuler quelques années plus tôt. Il n’était plus simplement un héritier à modeler, mais un homme capable de prendre des décisions, de mettre en place des stratégies qui pourraient détruire tout ce qu’il avait construit. Robert n'avait jamais envisagé qu'il pourrait être un jour confronté à
Boris traversa les couloirs de l’entreprise à grandes enjambées, son regard rivé droit devant lui. Il avait un objectif clair : obtenir un accès aux données confidentielles du service informatique. Après tout, en tant que futur PDG, il estimait avoir tous les droits sur ce qui se passait dans l’entreprise.Arrivé devant la porte du département informatique, il poussa sans hésiter, mais fut immédiatement stoppé par un homme imposant en costume sombre. C’était Collins, le chef du département informatique. Collins croisa les bras, son regard froid et professionnel.— Monsieur Boris, je suis désolé, mais vous ne pouvez pas entrer ici. L’accès à la base de données est strictement restreint.Boris arqua un sourcil, pris de court.— Restreint ? Vous plaisantez ? Je suis Boris Evans, l’héritier direct de cette entreprise. Pourquoi aurais-je besoin d’une autorisation pour accéder aux informations qui me concernent ?Hugo resta impassible, sans ciller.— Je comprends, monsieur, mais les protoco
Le bureau de Léonard était plongé dans un silence, les papiers éparpillés sur le bureau reflétant la quantité de travail qu'il avait à accomplir. Samuel entra sans frapper, une expression de doute marqué sur son visage. Il tenait entre ses mains la proposition de Thomas Anderson, qu'il venait à peine de parcourir. Il savait que cette affaire méritait une attention particulière, et il n'allait pas prendre de décisions hâtives.— Samuel, tu veux encore me déranger ? demanda Léonard, les yeux rivés sur son écran, comme s'il n'avait pas pris la peine de lever les yeux. Tu sais très bien que je suis très occupée.— Léonard, il faut que tu vois ça. Samuel posa la proposition sur le bureau, le regard insistant.Léonard soupira, agacé, et jeta un coup d’œil à la feuille qu'il avait devant lui.— Qu’est-ce que c'est ? demanda-t-il, son ton ne laissant transparaître aucune émotion.— C’est une proposition de l'Underfund Corporation. Samuel croisa les bras, attendant la réaction de Léonard.Léon
Le lendemain, au Groupe Diamond…Samuel était confortablement installé dans son bureau, révisant un dossier complexe lorsqu’un appel de la réceptionniste interrompit le silence. Il décrocha immédiatement.— Monsieur Samuel, annonça la voix professionnelle de Bernard, Thomas Anderson est à la réception. Il souhaite vous voir.Samuel haussa un sourcil, posant son stylo sur son bureau. Il s’enfonça légèrement dans son fauteuil en réfléchissant. Pourquoi Thomas était-il encore là ? Hier, c’était sa sœur qui s’était présentée, et maintenant, c’était lui. Une simple coïncidence ? Il en doutait fortement.Il se leva lentement et ajusta sa veste, songeur. Son instinct lui soufflait que cette visite n’était pas anodine. Sans perdre plus de temps, il quitta son bureau et prit la direction de celui de Léonard.En entrant, il trouva son collaborateur concentré sur son écran d’ordinateur, les sourcils légèrement froncés alors qu’il tapait sur son clavier.— Qu’est-ce qui se passe ? demanda Léonard
La nuit était tombée depuis plusieurs heures, enveloppant la maison d’un silence pesant. Seul le tic-tac régulier de l’horloge murale venait troubler l’atmosphère tendue qui régnait entre Robert et Ruth. L’homme venait d’entrer dans la chambre où sa femme s’était installée depuis qu’ils ne partageaient plus la leur. Son regard était sombre, chargé d’une intensité inhabituelle.Ruth, assise sur le bord du lit, le regarda avec méfiance. Elle savait que quelque chose n’allait pas, que Robert n’était pas là pour une simple conversation anodine.— Robert ? Que fais-tu ici ? demanda-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.Son mari resta silencieux un instant, comme s’il pesait ses mots avec soin. Puis, il avança lentement dans la pièce.— Je voulais savoir comment tu allais, répondit-il enfin, d’une voix posée.Ruth haussa un sourcil.— Depuis quand cela t’intéresse-t-il ? lâcha-t-elle, piquée. Cela fait des jours que nous vivons comme des étrangers sous le même toit et, soudainement,
— Valérie, écoute. Ce problème, je l’ai d’abord évoqué avec Samira. Elle avait peur que, si elle restait constamment avec toi, elle ne puisse pas supporter la situation et finisse par te le révéler.Valérie le fixa un long moment, sentant la colère bouillonner en elle. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, partagé entre la douleur et l’indignation.— Donc, tu as jugé bon d’en parler à Samira avant moi, Léonard ? lança-t-elle, la voix tremblante.Ses doigts se crispèrent sur le tissu de sa robe, ses yeux brûlants de larmes qu’elle refusait de laisser couler.— Je t’en prie, ne m’en veux pas, répondit Léonard, sa voix empreinte de culpabilité. Samira est ton amie, je la considère aussi comme telle. Je ne voulais pas t’inquiéter davantage avec ça.Il passa une main nerveuse dans ses cheveux, cherchant ses mots. Il savait qu’il avait blessé Valérie, mais il ne voulait pas la perdre à cause de cette vérité qu’il avait tant tardé à avouer.— Alors, s’il te plaît… pardonne-moi. Je
Valérie fixa Léonard avec intensité, ses bras croisés sur sa poitrine dans une posture de défiance. Son cœur battait à tout rompre, un mélange d’appréhension et de colère grondant en elle. Son regard sombre scrutait chaque expression de Léonard, cherchant à percer à jour ce qu’il lui cachait depuis trop longtemps.Léonard soupira longuement, passant une main nerveuse sur son visage fatigué. — Valérie, j’ai rencontré des problèmes ces derniers temps. Et je ne voulais pas t’embrouiller avec tout ça. Elle haussa un sourcil, son impatience grandissant. — Ouais ? Quels sont ces problèmes ? Il prit une inspiration profonde, son regard évitant le sien pendant un instant. — Ce sont des problèmes de ma famille.Un frisson d’inquiétude parcourut Valérie. — Ta famille ? Son ton se fit plus incisif. Ta famille a des problèmes ? Lesquels ? Léonard hésita un moment avant de planter son regard dans le sien. — J’ai découvert quelque chose concernant notre famille qui risque de bouleverser mon
Le taxi s'arrêta en douceur devant l'entreprise de communication où Valérie travaillait, et Léonard sortit lentement du véhicule, ses pensées aussi embrouillées que le trafic qui s’étendait devant lui. L’air était lourd, mais il ne le remarqua même pas. Il se dirigea vers le parking de l'entreprise, se faufilant entre les voitures stationnées avant de s'adosser contre l'une d'elles, observant l’entrée principale. Il attendait. Il n’était pas certain de ce qu’il allait dire à Valérie, mais une chose était certaine : il devait la voir, lui parler.Les minutes passaient, chaque seconde un peu plus lourde. Il observait les employés quitter les lieux, leur démarche pressée, certains épuisés, d’autres plus décontractés. Puis, enfin, une silhouette familière attira son attention. C'était Victoria, qui sortait la première, son regard brillant d'enthousiasme comme à son habitude. Lorsqu’elle aperçut Léonard, elle sembla légèrement surprise, mais son visage s’éclaira rapidement d’un sourire pol
Thomas fixa le vide quelques secondes, semblant peser les implications de ce qu’elle venait de dire. Puis, il se redressa, croisant les bras sur son torse. Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres.— Ah, je vois. Donc tu penses qu'il est autre chose qu’un garde du corps ? Et tu crois qu’il a un rôle important à jouer dans tout ça, c’est ça ? Il eut un petit rire. Tu exagères peut-être, non ? Tu sais, c’est juste un homme de sécurité. Rien de plus.Orissia s’approcha du bureau, son regard toujours aussi direct.— C’est pas tout. Elle se pencha un peu, chuchotant presque. Je l’ai vu emprunter l'ascenseur privé du président du groupe Diamond. L'ascenseur privé. Pas celui réservé aux employés.À cette mention, Thomas se figea, son sourire disparaissant instantanément. Il resta silencieux, un malaise grandissant dans l’air. Il la fixa, ses yeux cherchant à percer son esprit.— L'ascenseur privé… murmura-t-il, pensif. Il se leva alors brusquement et se mit à marcher en rond dans la piè