Valérie venait de se réveiller de sa sieste lorsque Léonard rentra à la maison. Son visage était fermé et il semblait visiblement fâché. « Tu es de retour ? » interrogea Valérie, mais Léonard la dépasser sans lui accorder un regard, comme si elle n’était pas là. Interloquée, elle fronça les sourcils, car il ne s'était jamais comporté de cette manière à son égard. Valérie attendit qu'il sorte de sa chambre jusqu'au soir, elle commença à ressentir une véritable inquiétude. Elle tenta de frapper à sa porte, mais sans obtenir de réponse; celle-ci était verrouillée de l'intérieur. Après avoir préparé le dîner, elle laissa une portion dans l'assiette avant de se coucher, espérant qu'il sortirait de sa chambre lorsqu'il aurait faim. Cependant, le matin, elle fut déçue de découvrir que rien n'avait été touché et que l'assiette était dans le même état que lorsqu'elle l'avait laissée. Elle décida alors qu'il était impératif de lui parler. Elle se dirigea vers sa porte et frappa plus vigoureu
Chez Thierry, Solange et Alice s’affairaient à dresser la table lorsque Elena les rejoignit. « Bonjour, maman, bonjour, Alice », salua Elena. « Bonjour, ma fille, as-tu bien dormi ? » répondit sa mère. « Oui, maman, ton petit-fils est très sage », confia-t-elle en posant une main sur son ventre. « Il sera sage comme son père. Viens, prends place », invita Solange en ajustant une chaise. « Belle-sœur, tu dois bien te nourrir, car mon neveu ou ma nièce sera sans doute adorable, tout comme sa tante », ajouta Alice. « Bien sûr qu'il ou elle le sera, sa mère est également très belle », complimenta Solange. Thierry fit son entrée à ce moment-là et salua tout le monde . « Tout le monde est présent, passons à table », annonça Alice. Ils prirent place et dînèrent tranquillement. Une fois le repas terminé, Elena appela Thierry dans la chambre. « Est-ce que tu m’ignores ? Depuis notre retour du rendez-vous avec papa, tu ne m’as même pas accordé un seul regard », lui fit-elle remar
Le lendemain matin, Samira se prépara à rejoindre Valérie. Elle démara sa voiture, sans se douter qu'elle était suivie. À son arrivée devant la porte, elle frappa, et Valérie vint lui ouvrir.« Est-ce que je t'ai tant manqué ? » demanda Valérie en entrant à l'intérieur. « Je m'inquiète pour toi. Tout va bien ? » « Oui, tout va bien. Laisse-moi juste prendre une douche, et nous irons déjeuner. » « D'accord. » Valérie s'absenta pour prendre un bain et revint quelques minutes plus tard.« Combien de temps envisages-tu de rester ici ? » demanda Samira. « Jusqu'à ce que je trouve un emploi. » « Tu n'envisages pas de retourner chez Léonard ? » « Ne m'en parle pas, s'il te plaît. Il m'a clairement signifié qu'il ne souhaitait pas que je fasse partie de sa vie. » « Je comprends, mais il semble déjà commencer à regretter et s'inquiète beaucoup de ta disparition. » « Je souhaite avoir l'esprit serein, éloignée de toute personne qui me perturbe. Je ne souhaite pas mettre en dange
« Viens ici, ma chérie », murmura Léonard avec une tendresse apparente. Comme sous l’emprise d’un sort, elle s’avança vers lui et se blottit dans ses bras. Samira, quant à elle, observait la scène avec une inquiétude croissante ; elle savait que Léonard n'était pas celui qu'il prétendait être. Les individus ordinaires ne dégageaient pas une telle aura. « Tu m'as manquée, ma chère. » Il lui déposa un baiser sur les lèvres, et Valérie ouvrit grands les yeux. Elle chercha à se défaire de son étreinte, mais elle ne le pouvait pas, car Léonard la tenait fermement, et Thierry était présent ; elle devait donc jouer le jeu avec Léonard. « Alors, c'est ton amant, Valérie ? À peine une semaine après notre séparation, tu es déjà dans les bras d’un autre homme ? » « Rectification : je suis son mari, » corrigea Léonard. « Quoi ? Son mari ? » Thierry était à la fois perplexe et en colère. Lui qui pensait que Valérie souffrirait et viendrait lui demander pardon, la voyait maintenant dans les b
Après le repas, Samira suggéra de faire une promenade dehors dans le but d'améliorer son humeur. Elles prirent l'ascenseur pour descendre au restaurant. Thierry observait l'ascenseur avec attention dès qu'il s'ouvrait, comme s'il attendait son maître. Lorsqu'il les aperçut, il se leva et se précipita vers elle. Les jeunes femmes marchaient tranquillement lorsque le bras de Valérie fut retenu, ce qui la fit sursauter. Elle se retourna alors. « Nous devons parler, Valérie. » « Que désires-tu ? Lâche-moi, » s'exclama Valérie en tentant de se libérer de son emprise. « Thierry, ne m'oblige pas à me faire remarquer en public, laisse-la tranquille, » cria Samira. Ignorant les cris, Thierry traînait Valérie de force vers la sortie. À l'extérieur, deux hommes imposants attendaient avec impatience, fixant Thierry d'un regard menaçant. Leurs visages étaient marqués et leurs bras croisés sur leurs torses. Valérie trembla instinctivement de peur et jeta un regard à Samira.« Tu n'entends
Le soir, Thierry n'était pas de bonne humeur et il était comme un lion enragé. Elena sortit de la douche et le trouva perdu dans ses pensées. Elle monta sur le lit et entoura ses mains dans son cou." Quelque chose te tracasse ? Tu n'es pas de bonne humeur depuis ton retour."" Laisse-moi tranquille Elena, je veux être seul."" Quelque chose s'est mal passée avec papa? Pourquoi tu es d'humeur maussade depuis ton retour ?" Elena était inquiète." Elle s'est jouée de moi pendant tout ce temps. De fois je regrettais ma décision de divorcer mais elle, elle s'amourache déjà avec son amant." dit-il en se mettant debout. Il était furieux contre lui même." Tu parles de Valérie. Est-ce que tu regrettes vraiment de divorcer avec elle ?" Elena avait mal de savoir que Thierry n'était pas content de sa séparation avec Valérie." Est-ce que tu l'aimes toujours ?" Elle avait les larmes aux yeux. Thierry se rendit compte que dans son émotion il a dit ce qu'il ne fallait pas. Il se mit sur le lit."
Léonard était dans sa chambre et observait la photo sur leur acte de mariage." Je ne te laisserai pas m'échapper Valérie, nous nous sommes mariés pour la vie." Bien qu'ils ne se sont côtoyés que quelques jours, l'absence de Valérie dans la maison le dérangeait... Elle lui manquait. Samira entra dans le salon et ne trouva personne." Léonard, t'es là ?" cria cette dernière.Il arrangea l'acte de mariage dans le tiroir et se rendit au salon." Bonjour Samira."" Bonjour, tu dormais encore ?" demanda Samira." Non, assieds-toi nous allons parler." dit-il en choisissant un siège. Samira savait qu'ils parleront de Valérie alors elle s'assit calmement sans poser des questions." Comment se porte Valérie ?"" Elle va bien Léonard."" Je suis désolé pour tout et je regrette de m'être emporté devant elle. Je veux arranger les choses entre nous et je voulais que tu m'aides à la persuader pour moi. Je veux qu'elle m'accorde juste quelques minutes."" Je veux aussi la même chose pour vous mais
Valérie s'affaissa dans son lit, accablée par le poids de ses pensées. Elle se sentait perdue et préoccupée par la situation. Même sa meilleure amie, d'ordinaire si compréhensive, était contre l'idée qu'elle s'éloigne de Léonard. Cela ne faisait qu'ajouter à sa confusion. Son esprit était un véritable tourbillon d'émotions et de réflexions, où les idées se heurtaient sans ordre ni cohérence.Alors qu'elle se remémorait les échanges qu'elle avait eut avec sa mère, elle réalisa qu'elle ne lui avait pas encore parlé de ce qu'elle traversait. Ce silence lui pesait, et elle se sentit subitement déterminée à partager ce qu'elle ressentait. Elle saisit son téléphone portable, hésitant un instant, puis commença à composer un message. « Dis à Léonard de venir me voir ce soir », demanda-t-elle avec une certaine impatience. Elle savait au fond d'elle que Léonard n'était pas si mauvais que cela. Au cours des quelques jours qu'ils avaient passés ensemble, il avait su prendre soin d'elle et veille
Collins avait prévenu Robert de la visite de Boris, mais ce qu’il ne savait pas, c’est que Robert, dans son bureau, observait chaque mouvement de Boris à travers la grande fenêtre panoramique qui donnait sur la rue. Le regard fixement rivé sur la scène, il avait vu Boris se diriger vers la voiture de Martin, son visage marqué par une détermination froide et menaçante. Il savait que ce n'était pas un simple déplacement, mais bien un signe que les choses étaient en train de changer.La vision de son fils quittant l’entreprise avec Martin, sans un regard en arrière, le frappa de plein fouet. Une vague de frustration, puis de panique, l’envahit. Boris n'était plus cet enfant naïf qu'il pouvait encore manipuler quelques années plus tôt. Il n’était plus simplement un héritier à modeler, mais un homme capable de prendre des décisions, de mettre en place des stratégies qui pourraient détruire tout ce qu’il avait construit. Robert n'avait jamais envisagé qu'il pourrait être un jour confronté à
Boris traversa les couloirs de l’entreprise à grandes enjambées, son regard rivé droit devant lui. Il avait un objectif clair : obtenir un accès aux données confidentielles du service informatique. Après tout, en tant que futur PDG, il estimait avoir tous les droits sur ce qui se passait dans l’entreprise.Arrivé devant la porte du département informatique, il poussa sans hésiter, mais fut immédiatement stoppé par un homme imposant en costume sombre. C’était Collins, le chef du département informatique. Collins croisa les bras, son regard froid et professionnel.— Monsieur Boris, je suis désolé, mais vous ne pouvez pas entrer ici. L’accès à la base de données est strictement restreint.Boris arqua un sourcil, pris de court.— Restreint ? Vous plaisantez ? Je suis Boris Evans, l’héritier direct de cette entreprise. Pourquoi aurais-je besoin d’une autorisation pour accéder aux informations qui me concernent ?Hugo resta impassible, sans ciller.— Je comprends, monsieur, mais les protoco
Le bureau de Léonard était plongé dans un silence, les papiers éparpillés sur le bureau reflétant la quantité de travail qu'il avait à accomplir. Samuel entra sans frapper, une expression de doute marqué sur son visage. Il tenait entre ses mains la proposition de Thomas Anderson, qu'il venait à peine de parcourir. Il savait que cette affaire méritait une attention particulière, et il n'allait pas prendre de décisions hâtives.— Samuel, tu veux encore me déranger ? demanda Léonard, les yeux rivés sur son écran, comme s'il n'avait pas pris la peine de lever les yeux. Tu sais très bien que je suis très occupée.— Léonard, il faut que tu vois ça. Samuel posa la proposition sur le bureau, le regard insistant.Léonard soupira, agacé, et jeta un coup d’œil à la feuille qu'il avait devant lui.— Qu’est-ce que c'est ? demanda-t-il, son ton ne laissant transparaître aucune émotion.— C’est une proposition de l'Underfund Corporation. Samuel croisa les bras, attendant la réaction de Léonard.Léon
Le lendemain, au Groupe Diamond…Samuel était confortablement installé dans son bureau, révisant un dossier complexe lorsqu’un appel de la réceptionniste interrompit le silence. Il décrocha immédiatement.— Monsieur Samuel, annonça la voix professionnelle de Bernard, Thomas Anderson est à la réception. Il souhaite vous voir.Samuel haussa un sourcil, posant son stylo sur son bureau. Il s’enfonça légèrement dans son fauteuil en réfléchissant. Pourquoi Thomas était-il encore là ? Hier, c’était sa sœur qui s’était présentée, et maintenant, c’était lui. Une simple coïncidence ? Il en doutait fortement.Il se leva lentement et ajusta sa veste, songeur. Son instinct lui soufflait que cette visite n’était pas anodine. Sans perdre plus de temps, il quitta son bureau et prit la direction de celui de Léonard.En entrant, il trouva son collaborateur concentré sur son écran d’ordinateur, les sourcils légèrement froncés alors qu’il tapait sur son clavier.— Qu’est-ce qui se passe ? demanda Léonard
La nuit était tombée depuis plusieurs heures, enveloppant la maison d’un silence pesant. Seul le tic-tac régulier de l’horloge murale venait troubler l’atmosphère tendue qui régnait entre Robert et Ruth. L’homme venait d’entrer dans la chambre où sa femme s’était installée depuis qu’ils ne partageaient plus la leur. Son regard était sombre, chargé d’une intensité inhabituelle.Ruth, assise sur le bord du lit, le regarda avec méfiance. Elle savait que quelque chose n’allait pas, que Robert n’était pas là pour une simple conversation anodine.— Robert ? Que fais-tu ici ? demanda-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.Son mari resta silencieux un instant, comme s’il pesait ses mots avec soin. Puis, il avança lentement dans la pièce.— Je voulais savoir comment tu allais, répondit-il enfin, d’une voix posée.Ruth haussa un sourcil.— Depuis quand cela t’intéresse-t-il ? lâcha-t-elle, piquée. Cela fait des jours que nous vivons comme des étrangers sous le même toit et, soudainement,
— Valérie, écoute. Ce problème, je l’ai d’abord évoqué avec Samira. Elle avait peur que, si elle restait constamment avec toi, elle ne puisse pas supporter la situation et finisse par te le révéler.Valérie le fixa un long moment, sentant la colère bouillonner en elle. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, partagé entre la douleur et l’indignation.— Donc, tu as jugé bon d’en parler à Samira avant moi, Léonard ? lança-t-elle, la voix tremblante.Ses doigts se crispèrent sur le tissu de sa robe, ses yeux brûlants de larmes qu’elle refusait de laisser couler.— Je t’en prie, ne m’en veux pas, répondit Léonard, sa voix empreinte de culpabilité. Samira est ton amie, je la considère aussi comme telle. Je ne voulais pas t’inquiéter davantage avec ça.Il passa une main nerveuse dans ses cheveux, cherchant ses mots. Il savait qu’il avait blessé Valérie, mais il ne voulait pas la perdre à cause de cette vérité qu’il avait tant tardé à avouer.— Alors, s’il te plaît… pardonne-moi. Je
Valérie fixa Léonard avec intensité, ses bras croisés sur sa poitrine dans une posture de défiance. Son cœur battait à tout rompre, un mélange d’appréhension et de colère grondant en elle. Son regard sombre scrutait chaque expression de Léonard, cherchant à percer à jour ce qu’il lui cachait depuis trop longtemps.Léonard soupira longuement, passant une main nerveuse sur son visage fatigué. — Valérie, j’ai rencontré des problèmes ces derniers temps. Et je ne voulais pas t’embrouiller avec tout ça. Elle haussa un sourcil, son impatience grandissant. — Ouais ? Quels sont ces problèmes ? Il prit une inspiration profonde, son regard évitant le sien pendant un instant. — Ce sont des problèmes de ma famille.Un frisson d’inquiétude parcourut Valérie. — Ta famille ? Son ton se fit plus incisif. Ta famille a des problèmes ? Lesquels ? Léonard hésita un moment avant de planter son regard dans le sien. — J’ai découvert quelque chose concernant notre famille qui risque de bouleverser mon
Le taxi s'arrêta en douceur devant l'entreprise de communication où Valérie travaillait, et Léonard sortit lentement du véhicule, ses pensées aussi embrouillées que le trafic qui s’étendait devant lui. L’air était lourd, mais il ne le remarqua même pas. Il se dirigea vers le parking de l'entreprise, se faufilant entre les voitures stationnées avant de s'adosser contre l'une d'elles, observant l’entrée principale. Il attendait. Il n’était pas certain de ce qu’il allait dire à Valérie, mais une chose était certaine : il devait la voir, lui parler.Les minutes passaient, chaque seconde un peu plus lourde. Il observait les employés quitter les lieux, leur démarche pressée, certains épuisés, d’autres plus décontractés. Puis, enfin, une silhouette familière attira son attention. C'était Victoria, qui sortait la première, son regard brillant d'enthousiasme comme à son habitude. Lorsqu’elle aperçut Léonard, elle sembla légèrement surprise, mais son visage s’éclaira rapidement d’un sourire pol
Thomas fixa le vide quelques secondes, semblant peser les implications de ce qu’elle venait de dire. Puis, il se redressa, croisant les bras sur son torse. Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres.— Ah, je vois. Donc tu penses qu'il est autre chose qu’un garde du corps ? Et tu crois qu’il a un rôle important à jouer dans tout ça, c’est ça ? Il eut un petit rire. Tu exagères peut-être, non ? Tu sais, c’est juste un homme de sécurité. Rien de plus.Orissia s’approcha du bureau, son regard toujours aussi direct.— C’est pas tout. Elle se pencha un peu, chuchotant presque. Je l’ai vu emprunter l'ascenseur privé du président du groupe Diamond. L'ascenseur privé. Pas celui réservé aux employés.À cette mention, Thomas se figea, son sourire disparaissant instantanément. Il resta silencieux, un malaise grandissant dans l’air. Il la fixa, ses yeux cherchant à percer son esprit.— L'ascenseur privé… murmura-t-il, pensif. Il se leva alors brusquement et se mit à marcher en rond dans la piè