Chapitre 20

Pensant à cela, Anna se sentait comme si quelqu'un l’étranglait.

La suffocation l’a étourdie.

Comment pourrait-il être M. Z ?

M. Z lui a transféré cinq millions d’euros et a voulu investir des capitaux dans le groupe Qin. C’était impossible que Rayan la traite aussi bien.

Mais s'il n'était pas M. Z, pourquoi il était là ?

Lorsqu’elle était confuse, son fauteuil roulant, sa chemise sombre et sa peau blanche lui rappelaient que la personne devant elle n’était que Rayan.

Elle a retenu son souffle et a reculé inconsciemment.

Mais la porte de la pièce a été fermée.

« Tu veux partir sans dire bonjour ? » Rayan a regardé son visage bouleversé, ses lèvres fines se sont entrouvertes légèrement, « Que fais-tu dans un endroit comme ça ? »

Anna a levé la main et a brossé les longs cheveux sur son oreille pour se forcer à se calmer : « Je... je suis venu manger avec quelques camarades. »

« C'est un endroit pour boire de l’alcool. »

« D’accord... » Anna a dit en regardant cette pièce. La pièce était grande et luxueusement décorée, mais elle se sentait comme si elle était en enfer et était mal à l'aise, « il semble que je me trompe de l’endroit, je vais chercher mon camarade maintenant. »

« Anna », d’une voix froide, il a dit, « as-tu oublié ce que je t'ai dit ce matin ? »

Anna : « Je me souviens, mais je n'ai pas besoin de prendre vos paroles comme règles à respecter. »

Ce qui s'est passé la dernière fois était encore frais dans sa mémoire.

Elle n’avait pas bu avec d'autres hommes, mais il avait dit qu'elle s'était habillée comme une courtisane et qu’elle avait bu.

Sa réponse l’a fait froncer les sourcils.

Il savait qu'elle était différente des autres femmes. Elle avait ses propres avis et n'avait pas peur du pouvoir. L'important, c’était que même s’il l'avertissait sévèrement, elle ne prendrait pas ses paroles au sérieux.

Cela revenait à l'ignorer.

Il a pris un verre de vin et en a bu une gorgée.

Anna a pris une profonde inspiration et a demandé avec incertitude : « Rayan, pourquoi es-tu ici ? N'as-tu pas dit que tu allais dîner dans l’ancienne maison ce soir ? »

En fait, elle voulait demander pourquoi il était ici, car cette pièce était réservée par M.Z.

Ou, Rayan, est M. Z ?

Mais elle n'osait pas le demander si directement.

Parce qu'elle n'avait aucune idée de ce qu’il allait répondre.

S'il était M. Z, comment les affaires commerciales allaient-elle se faire?

S'il n'est pas M. Z, comment elle expliquerait le mensonge qu'elle lui a dit le matin ?

« Viens ici et bois avec moi. » Il leva ses yeux rouges et lui a demandée.

Elle a froncé les sourcils.

Qu’est-ce qu’il voulait dire en fait ?

« Je ne sais pas comment boire du vin, et je te l'ai dit. » Anna ne pouvait rien comprendre à travers ses yeux, elle ne savait pas à quoi il pensait, elle voulait juste sortir, « Bois, et je te laisse partir ! »

Elle a essayé d'ouvrir la porte, mais la porte semblait être fermée de l'extérieur.

Malgré tous ses efforts, elle ne pouvait pas ouvrir la porte.

« Que tu veux faire ? Rayan Fu ! Laisse-moi sortir ! » Ses joues rougissaient et elle l'a accusé.

« Je t'ai demandé de m'accompagner pour boire du vin, tu ne comprends pas ou tu fais semblant de ne pas comprendre ? » Ses yeux étaient menaçants, et son ton était impitoyable.

Anna a eu des sueurs froides et les jambes molles.

Si elle pouvait boire, elle allait boire avec lui.

Mais elle ne pouvait pas boire !

Même s'il l’étranglait, elle ne pourrait pas le faire.

La porte était fermée et elle ne pouvait pas sortir.

Elle ne pouvait que marcher vers lui.

Elle voulait se réconcilier avec lui.

« Je t'ai menti ce matin », lui a-t-elle expliqué en baissant les yeux, « j'ai quelque chose à faire ce soir, mais pas les choses d'école. J'ai pris rendez-vous avec quelqu'un la semaine dernière je vais le rencontrer ce soir. Il a dit qu’il voulait investir dans l’entreprise de mon père. »

« Qui ? » Il a levé les paupières, regardant son visage qui était de plus en plus rouge.

« Je ne sais pas son nom. »

« Tu ne sais même pas son nom, alors comment oses-tu venir ? »

« Le vice-président est venu avec moi. »

« Et où est-il ? »

« Il est coincé dans les bouchons », elle a pris une profonde inspiration et l’a regardé directement avec des yeux humides, « Rayan, je ne suis plus un enfant, même si je suis ta femme, je peux avoir mes relations sociales et mon espace, et tu n'as pas le droit de t’ingérer dans mes affaires. »

Pendant qu'elle parlait, il a pris son verre et a bu une gorgée de vin.

En regardant sa pomme d'Adam sexy monter et descendre, elle était un peu distraite.

Il buvait comme ça, n’allait-il pas devenir ivre ?

S’il était ivre, comment allait-il rentrer chez lui ce soir ?

Lorsqu’elle était anxieuse, son bras a été tenu par la grande paume de Rayan.

Au moment où elle a senti la douleur, son corps avait été tiré par lui.

Elle a été jetée sur le canapé comme si elle était en apesanteur, elle était en colère bien que le canapé soit doux.

Pour quoi il l’a prise ainsi ?

Il l’a prise pour un jouet qu’il pouvait tripoter ?

Elle ne pouvait pas avoir ses propres pensées et actions ?

Elle s’est mordu les lèvres en essayant de se lever du canapé.

Puisqu'il refusait de se réconcilier avec elle, alors elle s’en fichait aussi !

Juste au moment où elle était sur le point de se lever, du coin de l'œil, elle a aperçu une grande silhouette, qui a soudainement couvert toute la lumière devant ses yeux.

Il s’est levé !

Il s’est levé de son fauteuil roulant... et debout !

Anna l'a regardé, stupéfaite, et son crâne était vide pour un moment.

Elle a oublié sa colère, a oublié de se lever et a oublié ce qu'elle allait faire ensuite.

Ses lèvres se sont agitées, essayant de dire quelque chose, mais elle ne pouvait rien dire.

La seconde suivante, son corps s'est approché vers elle et il s’est appuyé sur elle.

« Quand un homme demande à une femme de venir dans un endroit comme ça, il veut la faire boire du vin. Si tu ne bois pas, que tu vas faire ? » Les doigts fins de Rayan ont pincé fermement le menton de Anna.

Ses lèvres rouges étaient forcées de s'ouvrir légèrement.

Il tenait le verre dans l’autre main, le liquide dans le verre secouait doucement.

La peur a pris le dessus sur toute sa raison.

Des larmes tombaient de ses yeux, elle voulait résister, mais son corps était étroitement réprimé par lui, et elle ne pouvait pas bouger.

« Anna, tu oses venir quand un homme étranger t'invite... tu ne retiendras pas sans souffrance. » Il a versé tout le vin du verre dans sa bouche.

Anna a attrapé ses bras à deux mains, essayant de le soulever, mais peu importe à quel point elle essayait, elle n'a pas pu le soulever.

Il revenait d'une longue maladie, mais sa force était si intacte.

L'image qu’il s’est levé du fauteuil roulant venait d'apparaître dans son cerveau.

Il était plus grand et plus terrifiant qu'elle ne l'avait imaginé.

Le liquide rouge a été versé dans sa bouche, elle ne l'a pas avalé, mais le goût amer de l'alcool l’a fait tousser fortement.

Elle se sentait être sur le point de se noyer.

Lorsqu’on était désespéré, son corps allait agir instinctivement pour se sauver.

Pris de panique, elle a attrapé son col.

Les boutons de sa chemise ont été arrachés à cause du déchirement violent.

« Bang ! » les boutons ont roulé au sol.

Il a senti de l’air froid sur sa poitrine.

En regardant son visage douloureusement rougi, son cœur serré s’est attendri.

Il a desserré son menton.

Elle a immédiatement tourné sa tête et a recraché tout le vin rouge dans sa bouche.

« Rayan, je te déteste ! » Elle a ferment serré les mains et a dit avec des larmes dans les yeux.

« Je te demande juste de boire un verre de vin, et tu as des griefs à cause de cela ? » La pitié dans ses yeux s’est dissipée, ses doigts fins ont touché son collet, il l’a déboutonné et a fait exposer sa clavicule blanche, « Si ce n'était pas moi, ce serait un autre homme qui te traitait comme ça ! Anna, tu dois payer le prix pour ton mensonge ! »