Lorsque Cécile est arrivée au vestiaire, il lui a été difficile de décider quoi porter. Sébastien lui avait acheté beaucoup de vêtements de marques haut de gamme et même de luxe. Mais même si elle était si bien habillée pour aller dans l'ancienne maison de la famille Fu, quel était son statut ? Elle était qui ? La mère de Vanille ? Mais après réflexion, Pourquoi Sébastien lui avait-il demandé de s'habiller de manière éléggante ? Même pour Vanille, elle devait être magnifique. Aller dans l'ancienne maison de Fu, ce serait différent d’aller travailler dans une entreprise. Les gens là-bas jugeraient quelqu’un selon les vêtements. Cécile a choisi une de ses tenues préférées. Pull à col roulé blanc pur sans aucune décoration et une longue jupe en cuir orange. Le style était très simple, mais une fois les deux associés, il y avait un sentiment de collision entre la pureté extrême et l’audace. Cela donnait non seulement à Cécile un aspect propre et concis, capable et élégante, mais aussi l
Cécile a dégluti. Elle ne comprenait vraiment pas. Ils ont fait l'amour hier soir, pourquoi il n'a pas pu attendre un peu maintenant ? C'était tôt le matin, Lilia nourrissait Vanille dehors. S'il la forçait dans ce vestiaire, alors ce serait une grande humiliation. Elle pleurait en endurant l'humiliation et a supplié Sébastien : « Sébastien, je t'en supplie. C'est moi qui ai mis au monde ta fille. Même si tu te fiches de moi, tu te fiches d’elle aussi ? Si Vanille entend et voit ce que tu fais, qu'en pensera-t-elle ? Et puis, les fenêtres et les rideaux sont tous ouverts, les gens dehors peuvent voir... » Le mouvement des mains de Sébastien s'est arrêté soudainement. Son ton était extrêmement rauque : « Je ne me soucie pas de savoir si les rideaux sont fermés ou non. Je m’en fous. Il n'y a pas d'abris autour de ce bâtiment, personne ne verra ce qu’on fait ici. D'ailleurs, même si quelqu'un peut nous voir, qui oserait y jeter un coup d'œil, je lui arracherais les yeux ! » Cécile
« D’accord ! » a répondu simplement Sébastien. Cécile : « ... » Immédiatement après, Sébastien a poursuivi : « Si tu veux que Yann meure dans un autre pays. » Cécile a regardé immédiatement Sébastien avec de grands yeux : « Yann ? Mon frère Yann, où est-il maintenant ? Tu... tu me diras où est mon frère ? Tu... » « Il n'est pas mort », a dit Sébastien. Il savait qu'elle avait récemment voulu lui poser des questions sur Yann. Mais chaque fois que les mots venaient à ses lèvres, elle les ravalait, car elle avait peur que son interrogatoire apporte à Yann un désastre fatal. Même si elle était très inquiète pour Yann, elle n'avait jamais demandé. Mais Sébastien savait qu'elle pensait toujours à lui. S'il s'agissait d'un autre homme que Yann, Sébastien l'aurait peut-être déjà mis en pièces. Mais depuis six ans, Cécile et Vanille avaient toujours été dépendantes de lui, et donc sans lui, Sébastien n'aurait pas de femme ni de fille aujourd’hui. Sébastien a donc toléré l'inq
Sébastien avait un rire fou et a serré un peu plus Cécile dans ses bras. Il sentait très nettement sa joue brûlante contre sa poitrine, et son ton est devenu extrêmement doux : « Allez, choisissons une belle robe pour ma fille. » Le ton de Cécile portait une coquetterie involontaire : « Dis-moi, lequel est le vrai toi ? » Il a souri paresseusement: « Quand tu n'auras que moi dans ton cœur, tu verras le vrai moi. » Quoi ?Il n'y avait aucune logique du tout !Elle ne pouvait pas comprendre.Depuis la première fois qu'elle l'avait rencontré il y avait six ans, depuis le moment où elle avait su qu'il était l'homme qui avait emporté sa virginité, il remplissait entièrement son cœur. Mais elle avait de la dignité et un sens de l'autoprotection. Le mal qu'elle avait subi ne lui permettait pas d'ouvrir entièrement son cœur à un homme. Elle préférerait être indifférente de tout pour le reste de sa vie et envelopper son cœur dans une coquille d'escargot plutôt que d'être insultée. E
Vanille ne permettrait absolument à aucune femme de violer le territoire de sa mère. Cécile était toujours distraite : « Ouais. » Discutant par intermittence, ils sont arrivés. C’était la troisième visite de Cécile ici. La première fois, c'était le jour où elle sortait de prison, et elle y avait été amenée par Sébastien. Elle se souvenait encore que les domestiques de la famille Fu vivaient à l'arrière-cour . Il y avait un ravin de montagne. En y pensant, elle ne pouvait s'empêcher de soupirer dans son cœur, la famille Fu était vraiment riche. Il était presque impossible de construire une maison aussi magnifique à cet endroit près du sommet de la montagne. Les riches étaient vraiment riches. Même les domestiques qui travaillaient dans cette maison étaient habillées différemment des gens ordinaire. Cécile s'est dite que le salaire d'un servant ici devrait dépasser au moins six mille euros par mois. Cécile se souvenait encore que lorsqu'elle est entrée pour la première fo
Cécile s’est retournée et a vu une femme qu’elle ne connaissait pas.« Qu'est-ce que tu fais ? Tu n'as pas peur d'être battue à mort ? » a grondé la femme très durement.Elle avait la peau foncée et portait un tablier. Son expression méprisante avec un sentiment de supériorité a mis Cécile mal à l'aise. La femme était évidemment une aide-ménagère, mais elle était très agressive.Il y a un dicton qui dit qu'être aide domestique dans une famille riche est beaucoup plus puissant qu'un petit patron ou gérant qui fait des affaires sans avoir aucun pouvoir.Il n'y avait pas si longtemps, Cécile regardait une série télévisée.Dans l'intrigue, il y avait un frère cadet d'un empereur, un prince, qui avait rencontré un ministre puissant dans le palais. Le ministre avait osé refuser de se prosterner devant lui et le prince devait se retirer pour faire place au ministre.Le disciple du prince était furieux, alors il a marmonné au prince: « Vous êtes un maître, et il n’est qu’un esclave. Il devrait
« Marie, ça va ? Qu'est-ce qui se passe ? Que Madame n'entende pas ton bruit ! Elle n'est pas de bonne humeur ces derniers temps. Il y a des invités aujourd'hui » a rappelé l’autre servante à Marie gentiment. Marie a ricané : « Vanessa, Tu vois cette femme ? C’est la femme sale et malodorante que Maître Fu a ramenée de prison il y a six ans. A cette époque, c'est nous deux qui l'avions baignée. Elle sentait partout sur son corps et elle avait des cicatrices à cause des hommes. » Vanessa a été immédiatement surprise : « C’est elle ! » « Oui, c'est elle ! Regarde-la, elle est habillée plus décemment qu'à l'époque, mais c'est toujours moche. Je ne sais pas comment elle est entrée. » Le ton et le regard de dédain de Marie pour Cécile, était comme s’il s’agissait des sales chats et chiens errants. Vanessa a dit : « Eh, peut-être que cette femme sort avec un serviteur de notre maison, en particulier un vieux serviteur. Il se peut qu'elle soit ici pour trouver ce vieux serviteur. C’e
L'expression de Cécile était calme : « Mais oui. » Marie était encore plus furieuse: « Vanessa ! Va appeler tous les gens venir. Je vais déshabiller cette prisonnière aujourd'hui et laisser tout le monde voir ce qu'elle est ! » Vanessa : « J'arrive tout de suite ! » « Ne bouge pas ! » Une voix sévère a sonné. Marie et Vanessa ont immédiatement regardé dans la direction de la voix et ont vu que c'était l'assistant personnel de Sébastien. Les deux servantes ont immédiatement souri de manière flatteuse : « Maître Yan, c'est vous. Venez jeter un œil à cette femme. Il y a six ans, elle est... » « Appelle-la Madame Fu ! » a dit Quentin. Marie : « Quoi... » « C’est Madame Fu ! Présentez lui des excuses et on verra si elle vous pardonne. Si Maître Fu découvre ce que vous avez fait, vous savez ce qui se passera ! » Quentin a regardé ces deux servantes avec une expression sévère. Madame ?Cette femme est la femme de Sébastien ?Les deux servantes ont eu si peur que leurs mollets
Cécile s’est calmée instantanément, elle n’a même pas regardé la femme et s’est contentée de baisser la tête pour se remettre au travail.La femme a ri, puis a demandé à Cécile d'un ton supérieur et condescendant : « Sais-tu qui je suis ? »Cécile s’est pincée le nez : « Eloignez-vous ! »« Hé, tu es si calme ! J'imagine que tu as vécu beaucoup de choses, hein ? Eh bien, une vraie salope. » La femme a injurié Cécile d’un ton taquin, et quand elle a fini parler, elle l’a regardé d'un air apaisé.L'expression et le ton de sa voix étaient comme si elle la traitait comme un petit jouet sans aucune autonomie, attendant de voir ce qu’elle avait à dire ou à faire.C'était comme si Cécile était un clown devant elle, quoi qu'elle dise ou fasse.Les collègues masculins transpiraient pour Cécile.Damien a envoyé secrètement des SMS à son collègue : « Qui est cette femme ! J'ai l'impression que ce n'est pas quelqu'une de bien. »Pascal : « Qui sait ! D'où vient cette femme, elle est tellement arro
Les soirées ne l'intéressaient pas du tout. Elle était tentée de repousser ce genre de soirée si elle le pouvait, mais il s'agissait des affaires concernant l'école de Vanille et elle devait y aller.« Qu'est-ce qui ne va pas, la maman de Vanille ? Tu ne veux pas y aller ? C'est pour ça que tu n'as pas allumé ton téléphone jusqu'à aujourd'hui et que tu n'as pas répondu au chef du groupe hier ? » La mère de Susan était un peu agressive.« Non, Madame, parlons dans le groupe, je dois aller travailler. En entendant le klaxon de la voiture de Quentin, Cécile s'est retournée et a couru pendant qu'elle parlait. Elle avait compris tout ce que la Maman de Susan avait dit et elle ne pouvait pas se permettre d'attendre plus longtemps.Derrière elle, la mère de Susan a regardé le dos de Cécile et a marmonné : « Tu es surement pauvre. Je suppose que tu travailles pour quelqu'un quelque part ? Comment oses-tu faire semblant ? Est-ce que le fait de conduire une belle voiture signifie que ta famille
Cécile s’est figée un instant, puis a sorti son téléphone de son sac et a constaté qu'il était bel et bien éteint. Elle l'avait éteint parce qu'elle ne voulait plus recevoir d'appels de ses collègues de travail hier. Ensuite, elle s'est disputée avec Sébastien et elle l'a oublié.Étonnamment, elle n'avait pas allumé son téléphone jusqu'à maintenant.« Qu'est-ce qu'il y a, Maman de Susan ? » a demande Cécile.La mère de Susan a regardé Cécile avec difficulté : « Cécile, la dernière fois que ton mari t'a accompagné ici, avec tout ce faste, je me suis dite que ta famille devait être très riche, ou du moins valoir des dizaines ou des centaines de millions. La dernière fois que je t'ai invitée dans ce groupe, c'était un cercle de riches, et plusieurs mères des enfants ont discuté de la possibilité d'avoir une classe séparée pour notre dizaine d'enfants et d'obtenir quelques professeurs supplémentaires … »Cécile était un peu confuse : « Pourquoi avez-vous besoin d'une classe séparée ? »Cet
Cécile s'est assise lorsqu’il lui a pris le bras : « Ne va pas travailler cette semaine. »Elle s’est mordu la lèvre : « J'ai eu du mal à obtenir ce travail et je ne veux pas prendre plus de temps libre. »« Comme tu veux ! » il a ricané, puis lui a demandé : « Que s'est-il passé au bureau hier ? Les femmes du bureau t'ont-elles mise à l'écart ? »Cécile : « … »Comment allait-elle lui répondre ?Toute la nuit, la punition qu'il lui avait fait lui avait remis les idées en place. Il avait sauvé les jambes de Yann, mais il était toujours le même homme impitoyable, froid et dur.Cécile est sortie du lit en titubant, puis lui a adressé un sourire fade : « Non. »« Tu ne veux pas parler ? » Une main s'est accrochée à sa taille pour l'empêcher de partir.Elle a secoué la tête : « Non, tu sais, je n'ai jamais été très sociable en public et je ne parle pas beaucoup, alors on dit que je suis tendue. Ce n'est pas grave, je veux toujours ce travail, tout le reste n'est qu'un problème mineur compa
Sébastien : « … »C'était la première fois qu'il la voyait si avenante, mais son visage était déjà rouge et ses joues chaudes pressées contre sa poitrine lui procuraient immédiatement une autre sensation.Il a levé son poignet et a relevé son visage, la regardant attentivement. Elle était vraiment perverse aujourd'hui, et jusqu'à présent elle n'avait pas dit pourquoi, mais ce n'était pas le moment de le lui demander.Tout d’un coup, il l’a prise dans ses bras.Sa voix est devenue rauque : « Les collègues masculins de ton entreprise t’aiment bien ? »« Non … Non. » Elle a balbutié.« Tu sais que tu ne peux pas mentir ? » il a dit d’un ton taquiné.C’était vrai, elle ne pouvait pas mentir.Elle ne voulait surtout pas que ces collègues masculins de l'entreprise l'aimaient. En fait, ils ne l'aimaient pas forcément, de quoi était-elle capable ? Ils étaient simplement plus généreux et moins casse-pieds que leurs collègues femmes en termes de caractère.Ils ne supportaient tout simplement pas
Sébastien était si grand et ses jambes si longues que lorsqu'il faisait un pas, Vanille devait en faire deux ou trois. Au clair de lune, Cécile regardait ces deux silhouettes, l'une longue, l'autre courte, l'une rapide et l'autre lente, se mouvoir, et son cœur devenait extrêmement silencieux.Elle n'avait donc aucun regret à garder ces deux-là pour le reste de sa vie.Alors qu'elle pensait cela, elle a entendu Sébastien murmurer à Vanille : « Deux silhouettes dans le clair de lune ».Vanille a répété ce qu’il a dit : « Deux silhouettes dans le clair de lune. »Père : « Une grosse, une maigre. »Fille : « Une grosse, une maigre. »Père : « Une grande, une petite. »Fille : « Une grande, une petite. »Père : « Une bonne, une mauvaise. »Fille : « … »Père : « Une belle, une laide. »Fille : « … »« Eh, Vanille, pourquoi tu ne répètes plus ce que papa a dit ? » a demandé Sébastien d’un ton taquin.Vanille a fait la moue : « Alors, la silhouette de qui est bonne et de qui est mauvaise, de
L'homme en ce moment, il ne suffit pas à décrire son expression actuelle avec un visage noir. Cécile était à quelques mètres de lui, mais elle pouvait sentir sa froideur autour de lui.Le genre de froideur qui semblait vouloir tuer quelqu’un.Elle s’est mordu la lèvre de peur et a regardé sa fille Vanille avec beaucoup d'inquiétude.Vanille tenait toujours la main de son père et c’était bizarre qu’elle ne pût pas sentir l'aura froide ou meurtrière de son père.Cécile a transpiré pour sa fille.Mais Vanille a levé les yeux vers son père avec son petit visage innocent et ensoleillé : « Papa, est-ce qu'on peut dîner en famille avec cet homme qui court après ma mère ? Comme ça, il saura que mon papa est encore plus beau que lui, hein ? »Et quand elle a fini la phrase, elle a même poussé un grognement de fierté.Cécile avait vraiment envie d'aller couvrir la bouche de sa fille, pour essayer de l’empêcher de de parler de ce sujet.Mais elle a vu que le visage de Sébastien avait changé en un
Vanille, que l'on tenait par la main, était également surprise : « Maman ! Tu es très différente aujourd'hui. »Cécile a demandé immédiatement : « Qu'est-ce qui ne va pas, Vanille. Pourquoi es-tu si peu habillée aujourd'hui ? Tu n’as pas froid ? Est-ce que tu t'habilles toujours aussi peu toute la journée à la crèche ? »Vanille a lancé un regard acerbe à sa propre mère : « Hein ! Tu n’as pas remarqué depuis que j’étais peu habillée ? J'ai déjà couru dans notre quartier depuis que je suis sortie de la voiture et tu ne m'as pas vue, n'est-ce pas ? Heureusement que je n'ai pas rencontré de trafiquants, sinon, avant que tu te souviennes de moi, on m'aurait déjà emmenée à l'aéroport et on m'aurait mis dans un avion pour m’envoyer dans un pays lointain. »Cécile a lancé un regard impuissant à sa fille.Sur ce, elle a rougi.Elle venait en effet d'être tellement préoccupée à remercier Sébastien dès qu'il était sorti de la voiture qu'elle avait même négligé sa fille.« Je suis désolée, ma ché
Vanille : « … »Derrière elle, Quentin, qui a vu la scène : « … »« Eh, petite princesse, tu as défendu ta maman contre ton papa tout le temps, mais là, tu as rencontré une rebuffade chez ta maman hein ». Quentin a dit exprès à Vanille pour l’ennuyer.Vanille, qui avait été ignorée par sa mère, a aussitôt relevé son petit menton : « Hein ! Tant que ma mère est heureuse. »Quentin : « … »Il a finalement compris que Cécile, n'était pas seulement populaire auprès des hommes, mais que tout le monde l'aimait, et surtout qu'elle était entourée de sa petite super fan, le soldat de sa défense.A ce moment-là, Quentin avait envie de dire devant son patron : « Patron, c'est bien d'avoir une fille, je comprends maintenant pourquoi vous vous êtes donné tant de mal pour faire revenir votre fille et sa mère, après six ans et les dépenses de centaines de millions de dollars.Il s'est avéré que vous étiez à leur recherche pour votre propre bien-être.Mais dès qu'il a levé les yeux, il a vu les yeux f