Perplexe, Cécile le regardait : « Pourquoi ? Tu veux qu’ils m'acceptent ? » Après lui avoir demandé, elle a souri calmement : « Je ne pense pas qu'un tel honneur me reviendra. Si j'y vais, il vont se moquer de moi. Il vaut mieux ne pas y aller. »Ces phrases ont fait taire Sébastien. Il a soudainement lâché sa main et en a profité pour s'échapper dans sa chambre. L'ancienne maison de la famille Fu ! Elle y est allée deux fois. La première fois, Sébastien l'y avait emmenée alors qu'elle venait juste de sortir de prison. Et la deuxième fois, c’était quand elle a été appelée par Renaud Fu à la veille de son évasion. Cette fois-là aussi, elle avait été humiliée. C’est pourquoi elle ne voulait plus y aller. Pour le moment, elle voulait simplement trouver un travail en toute tranquillité. Après avoir fermé la porte de la chambre, elle a de nouveau regardé les documents que Sébastien lui avait préparés. Pour être honnête, elle était quand même très reconnaissante pour ce qu'il a
Mais on dirait qu’il n’y avait pas de rancune qui durait entre le couple. Quentin , connaissait cette vérité. « Ou bien ils n’ont pas couché ensemble ? » pensait-il. Quand il faisait des suppositions folles, Vanille l’a regardé et a dit : « Oncle Quentin, qui est madame ? » Quantin : « Madame c’est ta maman. » Et puis, il a regardé Sébastien : « Maître, est-ce que Madame n’est pas prête ? » C'est vrai qu’il faut plus de temps pour les femmes avant de sortir. Sébastien et sa fille ont répondu en même temps. « Elle ne daigne pas aller à la vieille maison. » « Mauvais papa ne le permet pas. » Quentin : « ... » Il s’est tu. Puis il a ouvert la portière et les a laissés monter dans la voiture, ensuite il s'est assis à l'avant et a commencé à conduire. Personne n’a plus parlé. Ils ne sont pas allés directement à la vieille maison, mais au magasin de vêtements où Sébastien s'est rendu il y avait quelques jours. Il avait commandé des vêtements lorsqu'il a reçu l’appel
Le père et la fille avaient des visages étonnamment similaires. Le père était grand et son costume lui allait très bien, dégageant une aura froide et dominatrice sur tout son corps. La petite fille qu'il tenait par la main était toute rouge, à la fois festive et ludique. Elle était juste un peu au-dessus des genoux de son père. Elle était vraiment mignonne. Mais si on la regarde attentivement, on pourrait voir qu’elle était aussi très arrogante, très méprisante. Les deux marchaient lentement, main dans la main, assez pour choquer tout le monde. Pas plus tard qu'hier, le vieil homme Renaud a appelé Sébastien et leur a demandé de venir chez lui pour un banquet. Ces dignitaires qui avaient une bonne relation avec la famille Fu ont plus ou moins entendu parlé du fait que Sébastien avait attrapé une femme dont la fille lui ressemblait beaucoup. À ce moment, ils ont vu que Sébastien a ramené seulement l'enfant dans la vieille maison, mais pas la mère. Ils savaient que Sébastien avait
Vanille Shen, a cinq ans, avait déjà de mauvaises idées dans son esprit après avoir réfléchi un peu. « Oh ma chérie, viens vite ici, approche-toi de ton arrière-grand-père, tu lui manques beaucoup, viens vite ici. » En voyant Vanille s'approcher, Renaud n’a pas cessé de lui faire signe. La vieille dame avec un sourire sur son visage à son côté a également regardé Vanille. Elle a souri et a regardé son fils et sa belle-fille assis à côté d'elle : « Guillaume, cette petite fille est comme une petite balle. Bien que ce soit une fille, peu importe comment je la regarde, elle te ressemble quand tu étais enfant. Regarde, à quel point elle te ressemble. » Guillaume Fu, un homme dans la soixantaine, a un peu rougi : « C’est la fille de Sébastien. Elle lui ressemble, pas moi. La vieille dame a feint la colère : « Sébastien n’est pas ton fils ? » Guillaume : « ... » « Ma belle-fille », elle a appelé Winnie à côté d'elle : « Tiens, elle est quand même ta petite-fille, prends ceci et d
« ... Quoi ? » L'expression de la femme a changé soudainement.Vanille se pinçait toujours le nez, regardant la belle femme devant elle avec dégoût, elle n'aimait tout simplement pas cette beauté. Parce qu’elle regardait toujours son père ! Bien que selon Vanille, Sébastien était mauvais et méchant, il était l'homme de sa mère et les autres femmes ne pouvaient pas le convoiter. Vanille était extrêmement contrariée. « Tu... tu pues vraiment. S'il te plaît reste loin de moi et de mon père. Si tu t'approches de mon père et que nous puons aussi comme toi, attends que mon père rentre à la maison, ma mère nous ordonnera de nous agenouiller. Chez nous, mon père et moi avons très peur de ma mère. » La femme : « Tu... » Elle était très en colère ! Elle voulait montrer sa colère, mais ne l’osait pas.Elle était une nièce éloignée de la famille de Winnie. Il n’y avait pas beaucoup de monde dans sa propre famille. Mais pour assurer son statut dans la famille Fu, elle devait utiliser
« Viens Vanille. Désormais, ici c’est ta maison. Suis-moi et je vais te présenter ce château. On fait un tour dedans » a-dit Yvonne. Elle a estimé qu'elle était vraiment intelligente, sensible et compréhensive. Elle a aidé Sébastien à résoudre si facilement des problèmes embarrassants. « Je suis bien meilleur que Silvana qui n'est pas venu aujourd'hui », a-t-elle pensé. En disant cela, elle a tendu la main et voulait tenir la main de Vanille. Vanille en avait marre de cette femme. Comment pouvait-elle être pire que les petits garçons de la maternelle qui la flattaient ? Alors elle a retiré les mains et les a posés derrière son dos et s'est immédiatement cachée derrière son père. En voyant cela, Yvonne était encore plus embarrassée. Certains des invités présents n'ont pu s'empêcher de se couvrir la bouche et de rire. C’était vraiment la honte ! Sébastien avait évidemment déjà une fiancée, elle arriverait simplement en retard aujourd'hui. Si au bout d'un moment M. Shu arriv
Lorsqu’Yvonne a entendu cette fillette de cinq ans dire cela, elle était si heureuse qu'elle a oublié la douleur dans ses pieds. Elle a crié de joie : « Petite princesse, que... qu'as-tu dit ? Redis-le. » La petite fille a dit sérieusement : « De toute façon, mon père va trouver une femme pour se marier. Tu es si gentille avec moi, douce et belle. S’il faut une femme, pourquoi pas toi ? Tu me traiteras bien, n’est-ce pas ? » « C'est vrai ! Petite princesse, écoute-moi. La femme que ton père épousera est très important pour toi. Réfléchis-y, quand ton père épousera une femme, tu devras aussi vivre avec elle. Et si cette femme est méchante et veut te battre, qu’est-ce que tu feras ? » Yvonne a estimé qu'une grande chance s'était vraiment présentée à elle. Gagner le cœur de cette petite fille, c’était comme franchir la porte de la famille Fu. Vanille l’a regardée innocemment : « Alors madame, je veux t'aider à l’épouser. » « D'accord, d'accord, ma petite princesse. Je ferai tout
Yvonne ne pouvait s'empêcher de ricaner. C’était très normal qu’il ne l’aime pas. Personne n’aimerait la fille d’une prisonnière. Yvonne a beaucoup réfléchi. Et puis elle a caressé la tête de Vanille : « Je vais t’aider à faire des objets d’art. » Vanille a secoué la tête : « Madame, je vais le faire toute seule afin de montrer ma sincérité. » Yvonne : « ... » Quelle fille indésirable ! Après s'être marié avec Sébastien, la première chose à faire sera de la chasser ! « Bon, d’accord. Je reste à côté », a-t-elle dit. La serveuse est rapidement revenue avec les crayons de couleur. Elle en a acheté un lot. Parmi eux, il y en a plus d'une douzaine de verts. Vanille a pris les crayons, les ciseaux et le papier à dessin, et puis a commencé à dessiner sérieusement. De temps en temps, Yvonne voulait jeter un coup d'œil, mais Vanille couvrait toujours le papier, disant que c'était un secret et qu'elle n'était pas autorisé à le voir. Yvonne a fait la moue. Elle s’en fichait d
Cécile s’est calmée instantanément, elle n’a même pas regardé la femme et s’est contentée de baisser la tête pour se remettre au travail.La femme a ri, puis a demandé à Cécile d'un ton supérieur et condescendant : « Sais-tu qui je suis ? »Cécile s’est pincée le nez : « Eloignez-vous ! »« Hé, tu es si calme ! J'imagine que tu as vécu beaucoup de choses, hein ? Eh bien, une vraie salope. » La femme a injurié Cécile d’un ton taquin, et quand elle a fini parler, elle l’a regardé d'un air apaisé.L'expression et le ton de sa voix étaient comme si elle la traitait comme un petit jouet sans aucune autonomie, attendant de voir ce qu’elle avait à dire ou à faire.C'était comme si Cécile était un clown devant elle, quoi qu'elle dise ou fasse.Les collègues masculins transpiraient pour Cécile.Damien a envoyé secrètement des SMS à son collègue : « Qui est cette femme ! J'ai l'impression que ce n'est pas quelqu'une de bien. »Pascal : « Qui sait ! D'où vient cette femme, elle est tellement arro
Les soirées ne l'intéressaient pas du tout. Elle était tentée de repousser ce genre de soirée si elle le pouvait, mais il s'agissait des affaires concernant l'école de Vanille et elle devait y aller.« Qu'est-ce qui ne va pas, la maman de Vanille ? Tu ne veux pas y aller ? C'est pour ça que tu n'as pas allumé ton téléphone jusqu'à aujourd'hui et que tu n'as pas répondu au chef du groupe hier ? » La mère de Susan était un peu agressive.« Non, Madame, parlons dans le groupe, je dois aller travailler. En entendant le klaxon de la voiture de Quentin, Cécile s'est retournée et a couru pendant qu'elle parlait. Elle avait compris tout ce que la Maman de Susan avait dit et elle ne pouvait pas se permettre d'attendre plus longtemps.Derrière elle, la mère de Susan a regardé le dos de Cécile et a marmonné : « Tu es surement pauvre. Je suppose que tu travailles pour quelqu'un quelque part ? Comment oses-tu faire semblant ? Est-ce que le fait de conduire une belle voiture signifie que ta famille
Cécile s’est figée un instant, puis a sorti son téléphone de son sac et a constaté qu'il était bel et bien éteint. Elle l'avait éteint parce qu'elle ne voulait plus recevoir d'appels de ses collègues de travail hier. Ensuite, elle s'est disputée avec Sébastien et elle l'a oublié.Étonnamment, elle n'avait pas allumé son téléphone jusqu'à maintenant.« Qu'est-ce qu'il y a, Maman de Susan ? » a demande Cécile.La mère de Susan a regardé Cécile avec difficulté : « Cécile, la dernière fois que ton mari t'a accompagné ici, avec tout ce faste, je me suis dite que ta famille devait être très riche, ou du moins valoir des dizaines ou des centaines de millions. La dernière fois que je t'ai invitée dans ce groupe, c'était un cercle de riches, et plusieurs mères des enfants ont discuté de la possibilité d'avoir une classe séparée pour notre dizaine d'enfants et d'obtenir quelques professeurs supplémentaires … »Cécile était un peu confuse : « Pourquoi avez-vous besoin d'une classe séparée ? »Cet
Cécile s'est assise lorsqu’il lui a pris le bras : « Ne va pas travailler cette semaine. »Elle s’est mordu la lèvre : « J'ai eu du mal à obtenir ce travail et je ne veux pas prendre plus de temps libre. »« Comme tu veux ! » il a ricané, puis lui a demandé : « Que s'est-il passé au bureau hier ? Les femmes du bureau t'ont-elles mise à l'écart ? »Cécile : « … »Comment allait-elle lui répondre ?Toute la nuit, la punition qu'il lui avait fait lui avait remis les idées en place. Il avait sauvé les jambes de Yann, mais il était toujours le même homme impitoyable, froid et dur.Cécile est sortie du lit en titubant, puis lui a adressé un sourire fade : « Non. »« Tu ne veux pas parler ? » Une main s'est accrochée à sa taille pour l'empêcher de partir.Elle a secoué la tête : « Non, tu sais, je n'ai jamais été très sociable en public et je ne parle pas beaucoup, alors on dit que je suis tendue. Ce n'est pas grave, je veux toujours ce travail, tout le reste n'est qu'un problème mineur compa
Sébastien : « … »C'était la première fois qu'il la voyait si avenante, mais son visage était déjà rouge et ses joues chaudes pressées contre sa poitrine lui procuraient immédiatement une autre sensation.Il a levé son poignet et a relevé son visage, la regardant attentivement. Elle était vraiment perverse aujourd'hui, et jusqu'à présent elle n'avait pas dit pourquoi, mais ce n'était pas le moment de le lui demander.Tout d’un coup, il l’a prise dans ses bras.Sa voix est devenue rauque : « Les collègues masculins de ton entreprise t’aiment bien ? »« Non … Non. » Elle a balbutié.« Tu sais que tu ne peux pas mentir ? » il a dit d’un ton taquiné.C’était vrai, elle ne pouvait pas mentir.Elle ne voulait surtout pas que ces collègues masculins de l'entreprise l'aimaient. En fait, ils ne l'aimaient pas forcément, de quoi était-elle capable ? Ils étaient simplement plus généreux et moins casse-pieds que leurs collègues femmes en termes de caractère.Ils ne supportaient tout simplement pas
Sébastien était si grand et ses jambes si longues que lorsqu'il faisait un pas, Vanille devait en faire deux ou trois. Au clair de lune, Cécile regardait ces deux silhouettes, l'une longue, l'autre courte, l'une rapide et l'autre lente, se mouvoir, et son cœur devenait extrêmement silencieux.Elle n'avait donc aucun regret à garder ces deux-là pour le reste de sa vie.Alors qu'elle pensait cela, elle a entendu Sébastien murmurer à Vanille : « Deux silhouettes dans le clair de lune ».Vanille a répété ce qu’il a dit : « Deux silhouettes dans le clair de lune. »Père : « Une grosse, une maigre. »Fille : « Une grosse, une maigre. »Père : « Une grande, une petite. »Fille : « Une grande, une petite. »Père : « Une bonne, une mauvaise. »Fille : « … »Père : « Une belle, une laide. »Fille : « … »« Eh, Vanille, pourquoi tu ne répètes plus ce que papa a dit ? » a demandé Sébastien d’un ton taquin.Vanille a fait la moue : « Alors, la silhouette de qui est bonne et de qui est mauvaise, de
L'homme en ce moment, il ne suffit pas à décrire son expression actuelle avec un visage noir. Cécile était à quelques mètres de lui, mais elle pouvait sentir sa froideur autour de lui.Le genre de froideur qui semblait vouloir tuer quelqu’un.Elle s’est mordu la lèvre de peur et a regardé sa fille Vanille avec beaucoup d'inquiétude.Vanille tenait toujours la main de son père et c’était bizarre qu’elle ne pût pas sentir l'aura froide ou meurtrière de son père.Cécile a transpiré pour sa fille.Mais Vanille a levé les yeux vers son père avec son petit visage innocent et ensoleillé : « Papa, est-ce qu'on peut dîner en famille avec cet homme qui court après ma mère ? Comme ça, il saura que mon papa est encore plus beau que lui, hein ? »Et quand elle a fini la phrase, elle a même poussé un grognement de fierté.Cécile avait vraiment envie d'aller couvrir la bouche de sa fille, pour essayer de l’empêcher de de parler de ce sujet.Mais elle a vu que le visage de Sébastien avait changé en un
Vanille, que l'on tenait par la main, était également surprise : « Maman ! Tu es très différente aujourd'hui. »Cécile a demandé immédiatement : « Qu'est-ce qui ne va pas, Vanille. Pourquoi es-tu si peu habillée aujourd'hui ? Tu n’as pas froid ? Est-ce que tu t'habilles toujours aussi peu toute la journée à la crèche ? »Vanille a lancé un regard acerbe à sa propre mère : « Hein ! Tu n’as pas remarqué depuis que j’étais peu habillée ? J'ai déjà couru dans notre quartier depuis que je suis sortie de la voiture et tu ne m'as pas vue, n'est-ce pas ? Heureusement que je n'ai pas rencontré de trafiquants, sinon, avant que tu te souviennes de moi, on m'aurait déjà emmenée à l'aéroport et on m'aurait mis dans un avion pour m’envoyer dans un pays lointain. »Cécile a lancé un regard impuissant à sa fille.Sur ce, elle a rougi.Elle venait en effet d'être tellement préoccupée à remercier Sébastien dès qu'il était sorti de la voiture qu'elle avait même négligé sa fille.« Je suis désolée, ma ché
Vanille : « … »Derrière elle, Quentin, qui a vu la scène : « … »« Eh, petite princesse, tu as défendu ta maman contre ton papa tout le temps, mais là, tu as rencontré une rebuffade chez ta maman hein ». Quentin a dit exprès à Vanille pour l’ennuyer.Vanille, qui avait été ignorée par sa mère, a aussitôt relevé son petit menton : « Hein ! Tant que ma mère est heureuse. »Quentin : « … »Il a finalement compris que Cécile, n'était pas seulement populaire auprès des hommes, mais que tout le monde l'aimait, et surtout qu'elle était entourée de sa petite super fan, le soldat de sa défense.A ce moment-là, Quentin avait envie de dire devant son patron : « Patron, c'est bien d'avoir une fille, je comprends maintenant pourquoi vous vous êtes donné tant de mal pour faire revenir votre fille et sa mère, après six ans et les dépenses de centaines de millions de dollars.Il s'est avéré que vous étiez à leur recherche pour votre propre bien-être.Mais dès qu'il a levé les yeux, il a vu les yeux f