Le portable brisé, c’était leur réputation brisé. Tous ceux qui étaient de la haute société de la Ville du Sud ont perdu la face. Tous les riches patriarches et leurs épouses présents ici ont regardé les morceaux sur le sol avec embarras sur leurs visages. Cécile les a également regardés avec un ricanement méprisant: « J'ai déjà acheté le billet pour retourner dans ma ville natale. Après-demain, dans un jour et demi, je quitterai cette ville. Elle vous appartient, et moi, Cécile Shen, je ne reviendrai jamais. Quand vos propres fils et maître seront séduits à l'avenir par femmes, cela n'aura rien à voir avec moi. Je souhaite que vos fis ne soient séduits par aucune femme. Maintenant, laissez-moi demander à M. Fu, me suis-je expliquée assez clairement ? » Renaud était vraiment embarrassé. Il voulait à l'origine lui demander de s'excuser auprès des personnes du cercle supérieur ici une par une, et de promettre qu'elle n'aurait jamais rien à voir avec les jeunes riches à l'avenir,
« Cette femme n'est pas simple ! » « Elle est très douée pour jouer avec les autres ! Si mon fils est devant une telle femme, il ne pourrait en résister. » « Comme elle a brisé le portable et perdu tous les numéros, j’espère qu’elle quittera vraiment la ville et cessera d’y créer des problèmes. » « Hélas ! C'est juste une fille peu connue qui ne pourrait créer des turbulences dans nos cercles supérieurs de la Ville du Sud. Elle s'est juste arrêtée toute seule. Sinon, nous pouvons aussi la déchirer en petits morceaux ! » « Une telle femme doit être réprimée et rester déchue pour toujours ! » Au début, la plupart de ces gens pensaient que Cécile devrait s'incliner devant eux et admettre ses erreurs avec humilité. N’est-ce pas comme ça à la télé et dans les films ? Une femme humble devrait s'agenouiller et s'excuser, ce qui correspondrait à leur imagination de Cécile, mais elle préférerait mourir plutôt que de baisser la tête. Un tel orgueil les a plus irrités. Bien qu’elle
« Cécile... » Mehdi ne savait pas quoi dire. « Excusez-moi, M. Shu, est-ce que je vous connais bien ? on est familiers ? », Cécile le regardait méprisamment : « Il est vrai que je vous ai demandé de m'emprunter de l'argent une fois, c'était de ma faute. Mais je vous ai déjà présenté mes excuses. Que voulez-vous de plus ? Que voulez-vous de plus ! Le fait est que non seulement vous ne m'avez pas prêté un sou, mais vous êtes aussi venu me harceler de temps en temps. Vous avez laissé votre sœur et votre grand-père m’humilier en public. Dites-moi, Medhi Shu, qu’est-ce que j’ai fait ! » « Écoute-moi, Cécile, écoute. » a-t-il dit. « D’accord ! D’accord, dites-moi, dites-moi. » Elle était tellement en colère qu'elle a perdu son sang-froid. « J'ai une petite tante. », a déclaré Mehdi. « Ça ne me regarde pas ! » « Quand elle était jeune, elle ne s’entendait pas avec mes grands-parents et s’est enfuie de la maison. Elle est partie depuis 30 ans et n'est jamais revenue. Notre famille
Si elle menait une telle vie, alors on ne dirait pas que Céline lui ressemblait, mais plutôt elles étaient exactement le même. En entendant cette histoire de la famille Shu, Céline a ressenti une tristesse indescriptible dans son cœur. Les joies se diffèrent mais les peines se ressemblent, pensait-elle. Mme Xia avait mené une vie misérable. La tante de Mehdi elle aussi. Le ton de Cécile s'est beaucoup adouci : « Je suis désolé, M. Shu, votre tante est certainement pitoyable, mais cela n'a rien à voir avec moi. Je n'ai que vingt ans, donc je ne peux pas l’être. Vous pourriez dire que je suis sa fille.Mais je vous dirai que c'est impossible !Ma mère est une véritable paysanne. De plus, elle est décédée il y a quelque temps.Même si elle était vraiment ta petite tante, elle est déjà morte.Et même si je suis la fille de votre famille de Shu, je suis désolé, M. Shu, moi, Cécile Shen, je n’accepterai jamais quelqu'un comme Maître Shu comme mon grand-père. Alors, Monsieur, ne me
En face d’elle se trouvait une femme enceinte comme elle, Cécile l’a regardée avec incrédulité : « Silvana ! N’es-tu pas fatiguée ? N'as-tu pas peur que l’enfant dans ton ventre souffre ? Ce matin dans la maison de la famille de Fu, tu as dit que tu avais mal au ventre, et maintenant ça ne fait plus mal ? » En ce moment, Silvana était de bonne humeur. Très bonne humeur. Elle ne serait pas en colère peu importe ce que Cécile disait. Ce matin, elle a vu Cécile briser le téléphone, elle a vu sa froideur pour Sébastien et la colère de ce dernier pour elle à cause de cette froideur. C’est très bien si Sébastien est en colère contre Cécile. « Cécile, je ne me sentais pas bien au début, mais je me suis senti à l'aise dès que je t’ai vue. Mais j'admire vraiment tes charmes magiques. Tu peux séduire Tristan, Jean et Yann en même temps. Et si je ne me trompe pas, Mehdi était devant ta porte il y a trois heures ? Hélas, même ce jeune descendant d’une famille bien connue comme la famille
« Tu veux le savoir ? » A demandé Silvana fièrement. Cécile l’a regardée froidement: « Qui est-il ? » « Devine. » « Un prisonnier, un condamné à mort ? » Cécile ne pouvait pas deviner. Tout ce qu’elle possédait comme l’indice était que quand elle est allée le voir il avait évidemment été emprisonné. Silvana a secoué la tête : « Cécile, tu n’arriverais pas à le deviner. Alors demain matin très tôt, à sept heures, dans le KFC au coin de la rue, nous nous rencontrerons, je t’en parlerai en détail. C’est bon ? » « Pourquoi pas maintenant ! » A-t-elle demandé. « Aïe, il se fait tard maintenant. Si je te le raconte, je dois alors te décrire tous les détails du début à la fin. Je suis enceinte de l’enfant de Sébastien. Comme il est précieux, je dois rester saine et sauve. Il me faut rentrer chez moi avant la tombée de la nuit. Arrive à l’heure. Si tu veux vraiment savoir ce qui s’est passé, je vais t’y attendre très tôt. » Cécile a dit : « Cette fois-ci, à quoi veux-tu jouer ?
L’expression de Cécile a soudainement changé, elle s'est sentie étourdie alors qu'elle était assise sur la chaise. Elle ne pouvait même pas entendre sa propre voix : « Que...qu'est-ce que tu viens de dire ? » « J'ai dit qu’aujourd'hui est le jour de mon mariage. Je vais épouser Sébastien, l’homme le plus puissant dans cette ville, qui est le père biologique de l’enfant dans ton ventre. » A déclaré Silvana en riant. Quand elle a dit cela, c’était comme si elle considérait vraiment Cécile comme sa meilleure amie. Cécile la regardait fixement. Elle a commencé à murmurer : « Comment est-ce possible ? Comment est-ce possible ? Comment est-ce possible ? Cet homme-là n’est-il pas mort ? N’est-il pas mort ? » Elle savait bien que l’homme était mort. Elle évitait toujours ce sujet et ne voulait pas en parler parce que chaque fois qu’elle y pensait, elle sentait la désolation de son destin. Elle avait perdu la virginité à cause d’un homme qui était sur le point de mourir. De plus, elle
Cécile a essayé de se lever, mais elle était trop faible. Elle a perdu toutes ses forces. En voyant cela très clairement, Silvana a haussé les sourcils et a souri : « Oh, Cécile, je te prends comme ma sœur, tout comme tu vivais chez depuis huit ans et mes parents t’offraient de la nourriture et des vêtements, et te traitaient comme leur fille. Avec de bonnes intentions je te dis la vérité maintenant, mais tu penses que je plaisante avec toi ? Aujourd’hui c'est mon grand jour de mariage, ai-je le temps de plaisanter avec toi ? » Cécile : « ... » En fait, elle savait que Silvana n’avait pas plaisanté avec elle. C’était juste qu'elle ne pouvait pas accepter ce fait. Silvana a sorti son téléphone portable de son sac, lui a montré une vidéo en lui passant le téléphone : « Regarde bien cette vidéo. » Cécile a regardé involontairement et ses yeux sont soudainement devenus ronds. L’endroit indiqué dans la vidéo est la villa à flanc de la colline qu'elle avait visitée il y avait trois
Cécile s’est calmée instantanément, elle n’a même pas regardé la femme et s’est contentée de baisser la tête pour se remettre au travail.La femme a ri, puis a demandé à Cécile d'un ton supérieur et condescendant : « Sais-tu qui je suis ? »Cécile s’est pincée le nez : « Eloignez-vous ! »« Hé, tu es si calme ! J'imagine que tu as vécu beaucoup de choses, hein ? Eh bien, une vraie salope. » La femme a injurié Cécile d’un ton taquin, et quand elle a fini parler, elle l’a regardé d'un air apaisé.L'expression et le ton de sa voix étaient comme si elle la traitait comme un petit jouet sans aucune autonomie, attendant de voir ce qu’elle avait à dire ou à faire.C'était comme si Cécile était un clown devant elle, quoi qu'elle dise ou fasse.Les collègues masculins transpiraient pour Cécile.Damien a envoyé secrètement des SMS à son collègue : « Qui est cette femme ! J'ai l'impression que ce n'est pas quelqu'une de bien. »Pascal : « Qui sait ! D'où vient cette femme, elle est tellement arro
Les soirées ne l'intéressaient pas du tout. Elle était tentée de repousser ce genre de soirée si elle le pouvait, mais il s'agissait des affaires concernant l'école de Vanille et elle devait y aller.« Qu'est-ce qui ne va pas, la maman de Vanille ? Tu ne veux pas y aller ? C'est pour ça que tu n'as pas allumé ton téléphone jusqu'à aujourd'hui et que tu n'as pas répondu au chef du groupe hier ? » La mère de Susan était un peu agressive.« Non, Madame, parlons dans le groupe, je dois aller travailler. En entendant le klaxon de la voiture de Quentin, Cécile s'est retournée et a couru pendant qu'elle parlait. Elle avait compris tout ce que la Maman de Susan avait dit et elle ne pouvait pas se permettre d'attendre plus longtemps.Derrière elle, la mère de Susan a regardé le dos de Cécile et a marmonné : « Tu es surement pauvre. Je suppose que tu travailles pour quelqu'un quelque part ? Comment oses-tu faire semblant ? Est-ce que le fait de conduire une belle voiture signifie que ta famille
Cécile s’est figée un instant, puis a sorti son téléphone de son sac et a constaté qu'il était bel et bien éteint. Elle l'avait éteint parce qu'elle ne voulait plus recevoir d'appels de ses collègues de travail hier. Ensuite, elle s'est disputée avec Sébastien et elle l'a oublié.Étonnamment, elle n'avait pas allumé son téléphone jusqu'à maintenant.« Qu'est-ce qu'il y a, Maman de Susan ? » a demande Cécile.La mère de Susan a regardé Cécile avec difficulté : « Cécile, la dernière fois que ton mari t'a accompagné ici, avec tout ce faste, je me suis dite que ta famille devait être très riche, ou du moins valoir des dizaines ou des centaines de millions. La dernière fois que je t'ai invitée dans ce groupe, c'était un cercle de riches, et plusieurs mères des enfants ont discuté de la possibilité d'avoir une classe séparée pour notre dizaine d'enfants et d'obtenir quelques professeurs supplémentaires … »Cécile était un peu confuse : « Pourquoi avez-vous besoin d'une classe séparée ? »Cet
Cécile s'est assise lorsqu’il lui a pris le bras : « Ne va pas travailler cette semaine. »Elle s’est mordu la lèvre : « J'ai eu du mal à obtenir ce travail et je ne veux pas prendre plus de temps libre. »« Comme tu veux ! » il a ricané, puis lui a demandé : « Que s'est-il passé au bureau hier ? Les femmes du bureau t'ont-elles mise à l'écart ? »Cécile : « … »Comment allait-elle lui répondre ?Toute la nuit, la punition qu'il lui avait fait lui avait remis les idées en place. Il avait sauvé les jambes de Yann, mais il était toujours le même homme impitoyable, froid et dur.Cécile est sortie du lit en titubant, puis lui a adressé un sourire fade : « Non. »« Tu ne veux pas parler ? » Une main s'est accrochée à sa taille pour l'empêcher de partir.Elle a secoué la tête : « Non, tu sais, je n'ai jamais été très sociable en public et je ne parle pas beaucoup, alors on dit que je suis tendue. Ce n'est pas grave, je veux toujours ce travail, tout le reste n'est qu'un problème mineur compa
Sébastien : « … »C'était la première fois qu'il la voyait si avenante, mais son visage était déjà rouge et ses joues chaudes pressées contre sa poitrine lui procuraient immédiatement une autre sensation.Il a levé son poignet et a relevé son visage, la regardant attentivement. Elle était vraiment perverse aujourd'hui, et jusqu'à présent elle n'avait pas dit pourquoi, mais ce n'était pas le moment de le lui demander.Tout d’un coup, il l’a prise dans ses bras.Sa voix est devenue rauque : « Les collègues masculins de ton entreprise t’aiment bien ? »« Non … Non. » Elle a balbutié.« Tu sais que tu ne peux pas mentir ? » il a dit d’un ton taquiné.C’était vrai, elle ne pouvait pas mentir.Elle ne voulait surtout pas que ces collègues masculins de l'entreprise l'aimaient. En fait, ils ne l'aimaient pas forcément, de quoi était-elle capable ? Ils étaient simplement plus généreux et moins casse-pieds que leurs collègues femmes en termes de caractère.Ils ne supportaient tout simplement pas
Sébastien était si grand et ses jambes si longues que lorsqu'il faisait un pas, Vanille devait en faire deux ou trois. Au clair de lune, Cécile regardait ces deux silhouettes, l'une longue, l'autre courte, l'une rapide et l'autre lente, se mouvoir, et son cœur devenait extrêmement silencieux.Elle n'avait donc aucun regret à garder ces deux-là pour le reste de sa vie.Alors qu'elle pensait cela, elle a entendu Sébastien murmurer à Vanille : « Deux silhouettes dans le clair de lune ».Vanille a répété ce qu’il a dit : « Deux silhouettes dans le clair de lune. »Père : « Une grosse, une maigre. »Fille : « Une grosse, une maigre. »Père : « Une grande, une petite. »Fille : « Une grande, une petite. »Père : « Une bonne, une mauvaise. »Fille : « … »Père : « Une belle, une laide. »Fille : « … »« Eh, Vanille, pourquoi tu ne répètes plus ce que papa a dit ? » a demandé Sébastien d’un ton taquin.Vanille a fait la moue : « Alors, la silhouette de qui est bonne et de qui est mauvaise, de
L'homme en ce moment, il ne suffit pas à décrire son expression actuelle avec un visage noir. Cécile était à quelques mètres de lui, mais elle pouvait sentir sa froideur autour de lui.Le genre de froideur qui semblait vouloir tuer quelqu’un.Elle s’est mordu la lèvre de peur et a regardé sa fille Vanille avec beaucoup d'inquiétude.Vanille tenait toujours la main de son père et c’était bizarre qu’elle ne pût pas sentir l'aura froide ou meurtrière de son père.Cécile a transpiré pour sa fille.Mais Vanille a levé les yeux vers son père avec son petit visage innocent et ensoleillé : « Papa, est-ce qu'on peut dîner en famille avec cet homme qui court après ma mère ? Comme ça, il saura que mon papa est encore plus beau que lui, hein ? »Et quand elle a fini la phrase, elle a même poussé un grognement de fierté.Cécile avait vraiment envie d'aller couvrir la bouche de sa fille, pour essayer de l’empêcher de de parler de ce sujet.Mais elle a vu que le visage de Sébastien avait changé en un
Vanille, que l'on tenait par la main, était également surprise : « Maman ! Tu es très différente aujourd'hui. »Cécile a demandé immédiatement : « Qu'est-ce qui ne va pas, Vanille. Pourquoi es-tu si peu habillée aujourd'hui ? Tu n’as pas froid ? Est-ce que tu t'habilles toujours aussi peu toute la journée à la crèche ? »Vanille a lancé un regard acerbe à sa propre mère : « Hein ! Tu n’as pas remarqué depuis que j’étais peu habillée ? J'ai déjà couru dans notre quartier depuis que je suis sortie de la voiture et tu ne m'as pas vue, n'est-ce pas ? Heureusement que je n'ai pas rencontré de trafiquants, sinon, avant que tu te souviennes de moi, on m'aurait déjà emmenée à l'aéroport et on m'aurait mis dans un avion pour m’envoyer dans un pays lointain. »Cécile a lancé un regard impuissant à sa fille.Sur ce, elle a rougi.Elle venait en effet d'être tellement préoccupée à remercier Sébastien dès qu'il était sorti de la voiture qu'elle avait même négligé sa fille.« Je suis désolée, ma ché
Vanille : « … »Derrière elle, Quentin, qui a vu la scène : « … »« Eh, petite princesse, tu as défendu ta maman contre ton papa tout le temps, mais là, tu as rencontré une rebuffade chez ta maman hein ». Quentin a dit exprès à Vanille pour l’ennuyer.Vanille, qui avait été ignorée par sa mère, a aussitôt relevé son petit menton : « Hein ! Tant que ma mère est heureuse. »Quentin : « … »Il a finalement compris que Cécile, n'était pas seulement populaire auprès des hommes, mais que tout le monde l'aimait, et surtout qu'elle était entourée de sa petite super fan, le soldat de sa défense.A ce moment-là, Quentin avait envie de dire devant son patron : « Patron, c'est bien d'avoir une fille, je comprends maintenant pourquoi vous vous êtes donné tant de mal pour faire revenir votre fille et sa mère, après six ans et les dépenses de centaines de millions de dollars.Il s'est avéré que vous étiez à leur recherche pour votre propre bien-être.Mais dès qu'il a levé les yeux, il a vu les yeux f