« Conduis ! » Jean a donné un ordre et le chauffeur a immédiatement démarré la voiture.« Cette vieille chose appelée Jean a pris la rustaude en voiture ! » Dès que la voiture de Jean est partie, Tristan, qui attendait le feu rouge là-bas, l'a vu.Dès que le feu est devenu vert, il a fait demi-tour et les a poursuivis.Yann rappelait à Tristan : « Ce vieux Huo est un pervers, tu dois le suivre de près. »Mais Tristan a dit d’un air méprisant : « Je suis de plus en plus impressionné par cette fille, elle est vraiment quelque chose ! Elle a déjà obtenu un livret de famille avec mon cousin Sébastien, l'homme le plus puissant de la ville, et elle a dragué le jeune maître de la famille Shu, la famille la plus éduquée de la ville, et aujourd'hui, elle est dans une voiture avec Jean.Jean qui ? Le grand rival de mon cousin !Il a essayé de tuer mon cousin, mais il n’avait pas réussi, et maintenant mon cousin a réduit ses actifs de près de deux tiers, et il est sur le point de perdre sa maison
À l'intérieur de la luxueuse salle privée, il n'y avait qu'un homme et une femme.L'homme s'appelait Jean, un vieil homme gras d'une soixantaine d'années.La femme était Cécile, mince et faible.Mais ce que Tristan et Yann ont vu, c'était le contraire.Jean est effondré sur le sol, gémissant de douleur, une grande tache de sang fraîchement répandu devant lui.Cécile avait une bouteille cassée à la main et poignardait le corps de Jean, coup après coup, chaque fois avec une grande férocité.Et le regard de Cécile était calme.Tristan et Yann étaient en état de choc.Voyant que quelqu'un avait enfoncé la porte, et qu'il les connaissait, Jean a rampé vers Tristan comme s'il avait immédiatement vu un sauveur : « Monsieur Chu, aide-moi, appelle mes hommes, maîtrise rapidement cette folle et bats là à mort sur place ! »Tristan : « … »Cécile, qui tenait la bouteille cassée, regardait cependant Tristan calmement : « Monsieur, je voulais en fait te parler quand je t'ai rencontré ce matin, mais
Derrière lui, Yann, qui regardait tout cela, était figé.Tristan et lui étaient de bons amis et il l’écoutait analyser Cécile tout le temps. Parfois, il comprenait naturellement qu’elle était le genre de femme dont Tristan parlait.Mais à ce moment-là, il était profondément touché par elle.Elle était faible, si faible que n'importe qui pouvait l’intimider, comme Tristan le faisait, comme Mélanie le faisait, et comme Silvana, la préférée de Sébastien, le faisait.Mais Cécile, sans défense, n'a jamais cédé.À cet instant, elle était prête à aller en prison, prête à mourir, plutôt que de permettre à Jean de l'insulter.Quel genre de fille était-ce ?Yann passait de Tristan à Jean, qui est tombé dans une mare de sang, et a dit avec mépris : « Vieux Huo, Tristan est le seul petit-fils de la famille Fu, et Maître Renaud a demandé à plusieurs reprises à Maître Fu de veiller sur lui quoi qu'il arrive.Alors, j’espère que tu ne veux pas être tué. »« J'ai été ruiné par cette pauvre conne ! » L
En se levant, elle o ouvert les yeux fatigués pour regarder Sébastien : « Je sais que tu es occupé ces derniers jours, l’était de Samia t’empêche de prendre le temps de t’occuper d’autres choses, mais je… N’est-il pas temps pour nous de parler du contrat ? » Après avoir dit cela, Cécile regardait Sébastien avec un roulement de la gorge.Après une journée de travail, elle était fatiguée, et le soir, elle a été emportée dans une boîte par un homme qui s’appelait Jean, et pendant une demi-heure sous le choc, elle l’a poignardé avec une bouteille de vin cassée.Elle était trop furieuse pour avoir la raison, mais maintenant qu’elle s’est calmée, elle avait peur. Il était toujours à l’hôpital, bien que cette affaire ait été cachée par Tristan. Mais elle n’était pas capable de payer les frais médicaux.Le seul endroit où elle pensait pouvoir trouver de l’argent était ici, avec Sébastien, et son contrat en cours.Sébastien la regardait avec un air sinistre. Il était de très mauvaise humeu
Sa chambre était pleine de mécanismes pour mettre les gens à mort, et il tuait ceux qui s’opposaient à lui, et ne leur laissait définitivement pas chance de demander grâce. Il était toujours résolu, et il s’occupait aussi de ses ennemies sans faire de bruit. En ce moment, Cécile ne savait pas ce que pensait vraiment Sébastien, elle ne pouvait que faire semblant d’être calme.Quant à lui, son ton était si léger qu’elle ne pouvait détecter aucune joie ou tristesse : « Le contrat stipule que je ne peux te fournir les honoraires qu’après le décès de ma mère, et maintenant ma mère est toujours en vie… »Cécile : « … »Pendant qu’elle était stupéfaite, Sébastien était déjà entré, il n’avait pas la moindre intention de la laisser entrer, et a refermé la porte d’un revers de la main, la laissant à l’extérieur.Au moment où la porte s’est refermée, la froideur dans ses yeux de se sont progressivement libérée.Il y a eu des moments où il a voulu l’étrangler à mort avec son poignet.Pourtant,
La mort de Samia a fait souffrir Sébastien pendant longtemps. Cela a également rendu Cécile si triste qu’elle a presque affecter son fœtus, mais elle, qui avait le cœur extrêmement brisé, n’était pas en mesure de faire ses adieux à Samia.Les funérailles de Samia étaient si solennelles que toute la société choisie a été faite sensation, Mais Cécile ne pouvait pas y assister, elle n’a même pas eu l’occasion de se renseigner sur le lieu où Samia était enterrée. Parce qu’à ce moment, tous les membres de la faille Fu étaient en deuil, y compris Tristan qui portait aussi le grand deuil de sa tante. Sans parler de Sébastien, le fils le plus proche.Elle marchait toute seule sans but dans la rue, lorsqu’une voiture noire s’est brutalement arrêtée devant elle et l’a faite entrer sans aucune hésitation. Elle était tellement choquée qu’elle avait des yeux en boules de loto : « Qui… Qui êtes-vous ? »Les hommes qui l’ont faite monter dans la voiture n’ont rien dit, mais ont conduit jusqu’à u
Quentin avait de la compassion pour Cécile, mais il était le garde du corps et le confident de Sébastien, donc il était seulement dévoué pour Sébastien. « Qu’est-ce que tu as vu », Sébastien ne regardait pas Quentin, il a seulement demandé avec un visage froid.Quentin : « … »« Dis-moi ! »« Il semble que ce soit Madame… » Quentin a pris conscience qu’il allait dire une bêtise et s’est immédiatement arrêté avant de se corriger : « Il semble que quelque chose soit arrivé à Cécile, Tristan est allé s’en occuper. » il n’y avait aucune émotion sur le visage de Sébastien, ni joie, ni colère, ni tristesse.« Je vois », a dit-il légèrement.Après ces paroles, il a continué à veiller auprès du cercueil de sa mère.Personne ne savait ce qui traversait cet esprit calme et féroce. Les invités qui sont venus présenter leurs condoléances se suivaient sans interruption. Le maître Shu est aussi venu, à la porte, il grondait son petit-fils d’une voix basse : « Mehdi, tu te comportes vraiment mal,
« Non non non, ne soyez pas en colère, c’était ma faute, ça va ? » Jean s’est levé du lit et voulait sortir, mais il a accidentellement touché sa plaie. « Ah ! », Il a serré son entre-jambe avec les mains à cause d’une douleur insupportable. Ses jambes sont devenues molles alors il s’est involontairement genouillé devant Tristan et Cécile.Tristan a ricané avec l’air condescendant : « Pas besoin de ça. »Jean : « … »Après avoir vu que Tristan est sorti avec Cécile dans ses bras à l’allure désinvolte, Jean a frappé le lit avec haine.« De qui j’ai eu peur ? »Les hommes sous son commandement n’osaient rien dire.Il a fait sa fortune à travers des moyens spéciaux. Il connaissait pas mal de mafias, et il pensait que personne n’oserait s’opposer à lui dans la ville du Sud.Il n’avait jamais imaginé qu’un jour, il serait pris en charge par Sébastien, le fils illégitime de la famille Fu, et un homme exilé depuis son enfance, qui avait éliminé la plupart de ses propriétés.La raison pou
Cécile s’est calmée instantanément, elle n’a même pas regardé la femme et s’est contentée de baisser la tête pour se remettre au travail.La femme a ri, puis a demandé à Cécile d'un ton supérieur et condescendant : « Sais-tu qui je suis ? »Cécile s’est pincée le nez : « Eloignez-vous ! »« Hé, tu es si calme ! J'imagine que tu as vécu beaucoup de choses, hein ? Eh bien, une vraie salope. » La femme a injurié Cécile d’un ton taquin, et quand elle a fini parler, elle l’a regardé d'un air apaisé.L'expression et le ton de sa voix étaient comme si elle la traitait comme un petit jouet sans aucune autonomie, attendant de voir ce qu’elle avait à dire ou à faire.C'était comme si Cécile était un clown devant elle, quoi qu'elle dise ou fasse.Les collègues masculins transpiraient pour Cécile.Damien a envoyé secrètement des SMS à son collègue : « Qui est cette femme ! J'ai l'impression que ce n'est pas quelqu'une de bien. »Pascal : « Qui sait ! D'où vient cette femme, elle est tellement arro
Les soirées ne l'intéressaient pas du tout. Elle était tentée de repousser ce genre de soirée si elle le pouvait, mais il s'agissait des affaires concernant l'école de Vanille et elle devait y aller.« Qu'est-ce qui ne va pas, la maman de Vanille ? Tu ne veux pas y aller ? C'est pour ça que tu n'as pas allumé ton téléphone jusqu'à aujourd'hui et que tu n'as pas répondu au chef du groupe hier ? » La mère de Susan était un peu agressive.« Non, Madame, parlons dans le groupe, je dois aller travailler. En entendant le klaxon de la voiture de Quentin, Cécile s'est retournée et a couru pendant qu'elle parlait. Elle avait compris tout ce que la Maman de Susan avait dit et elle ne pouvait pas se permettre d'attendre plus longtemps.Derrière elle, la mère de Susan a regardé le dos de Cécile et a marmonné : « Tu es surement pauvre. Je suppose que tu travailles pour quelqu'un quelque part ? Comment oses-tu faire semblant ? Est-ce que le fait de conduire une belle voiture signifie que ta famille
Cécile s’est figée un instant, puis a sorti son téléphone de son sac et a constaté qu'il était bel et bien éteint. Elle l'avait éteint parce qu'elle ne voulait plus recevoir d'appels de ses collègues de travail hier. Ensuite, elle s'est disputée avec Sébastien et elle l'a oublié.Étonnamment, elle n'avait pas allumé son téléphone jusqu'à maintenant.« Qu'est-ce qu'il y a, Maman de Susan ? » a demande Cécile.La mère de Susan a regardé Cécile avec difficulté : « Cécile, la dernière fois que ton mari t'a accompagné ici, avec tout ce faste, je me suis dite que ta famille devait être très riche, ou du moins valoir des dizaines ou des centaines de millions. La dernière fois que je t'ai invitée dans ce groupe, c'était un cercle de riches, et plusieurs mères des enfants ont discuté de la possibilité d'avoir une classe séparée pour notre dizaine d'enfants et d'obtenir quelques professeurs supplémentaires … »Cécile était un peu confuse : « Pourquoi avez-vous besoin d'une classe séparée ? »Cet
Cécile s'est assise lorsqu’il lui a pris le bras : « Ne va pas travailler cette semaine. »Elle s’est mordu la lèvre : « J'ai eu du mal à obtenir ce travail et je ne veux pas prendre plus de temps libre. »« Comme tu veux ! » il a ricané, puis lui a demandé : « Que s'est-il passé au bureau hier ? Les femmes du bureau t'ont-elles mise à l'écart ? »Cécile : « … »Comment allait-elle lui répondre ?Toute la nuit, la punition qu'il lui avait fait lui avait remis les idées en place. Il avait sauvé les jambes de Yann, mais il était toujours le même homme impitoyable, froid et dur.Cécile est sortie du lit en titubant, puis lui a adressé un sourire fade : « Non. »« Tu ne veux pas parler ? » Une main s'est accrochée à sa taille pour l'empêcher de partir.Elle a secoué la tête : « Non, tu sais, je n'ai jamais été très sociable en public et je ne parle pas beaucoup, alors on dit que je suis tendue. Ce n'est pas grave, je veux toujours ce travail, tout le reste n'est qu'un problème mineur compa
Sébastien : « … »C'était la première fois qu'il la voyait si avenante, mais son visage était déjà rouge et ses joues chaudes pressées contre sa poitrine lui procuraient immédiatement une autre sensation.Il a levé son poignet et a relevé son visage, la regardant attentivement. Elle était vraiment perverse aujourd'hui, et jusqu'à présent elle n'avait pas dit pourquoi, mais ce n'était pas le moment de le lui demander.Tout d’un coup, il l’a prise dans ses bras.Sa voix est devenue rauque : « Les collègues masculins de ton entreprise t’aiment bien ? »« Non … Non. » Elle a balbutié.« Tu sais que tu ne peux pas mentir ? » il a dit d’un ton taquiné.C’était vrai, elle ne pouvait pas mentir.Elle ne voulait surtout pas que ces collègues masculins de l'entreprise l'aimaient. En fait, ils ne l'aimaient pas forcément, de quoi était-elle capable ? Ils étaient simplement plus généreux et moins casse-pieds que leurs collègues femmes en termes de caractère.Ils ne supportaient tout simplement pas
Sébastien était si grand et ses jambes si longues que lorsqu'il faisait un pas, Vanille devait en faire deux ou trois. Au clair de lune, Cécile regardait ces deux silhouettes, l'une longue, l'autre courte, l'une rapide et l'autre lente, se mouvoir, et son cœur devenait extrêmement silencieux.Elle n'avait donc aucun regret à garder ces deux-là pour le reste de sa vie.Alors qu'elle pensait cela, elle a entendu Sébastien murmurer à Vanille : « Deux silhouettes dans le clair de lune ».Vanille a répété ce qu’il a dit : « Deux silhouettes dans le clair de lune. »Père : « Une grosse, une maigre. »Fille : « Une grosse, une maigre. »Père : « Une grande, une petite. »Fille : « Une grande, une petite. »Père : « Une bonne, une mauvaise. »Fille : « … »Père : « Une belle, une laide. »Fille : « … »« Eh, Vanille, pourquoi tu ne répètes plus ce que papa a dit ? » a demandé Sébastien d’un ton taquin.Vanille a fait la moue : « Alors, la silhouette de qui est bonne et de qui est mauvaise, de
L'homme en ce moment, il ne suffit pas à décrire son expression actuelle avec un visage noir. Cécile était à quelques mètres de lui, mais elle pouvait sentir sa froideur autour de lui.Le genre de froideur qui semblait vouloir tuer quelqu’un.Elle s’est mordu la lèvre de peur et a regardé sa fille Vanille avec beaucoup d'inquiétude.Vanille tenait toujours la main de son père et c’était bizarre qu’elle ne pût pas sentir l'aura froide ou meurtrière de son père.Cécile a transpiré pour sa fille.Mais Vanille a levé les yeux vers son père avec son petit visage innocent et ensoleillé : « Papa, est-ce qu'on peut dîner en famille avec cet homme qui court après ma mère ? Comme ça, il saura que mon papa est encore plus beau que lui, hein ? »Et quand elle a fini la phrase, elle a même poussé un grognement de fierté.Cécile avait vraiment envie d'aller couvrir la bouche de sa fille, pour essayer de l’empêcher de de parler de ce sujet.Mais elle a vu que le visage de Sébastien avait changé en un
Vanille, que l'on tenait par la main, était également surprise : « Maman ! Tu es très différente aujourd'hui. »Cécile a demandé immédiatement : « Qu'est-ce qui ne va pas, Vanille. Pourquoi es-tu si peu habillée aujourd'hui ? Tu n’as pas froid ? Est-ce que tu t'habilles toujours aussi peu toute la journée à la crèche ? »Vanille a lancé un regard acerbe à sa propre mère : « Hein ! Tu n’as pas remarqué depuis que j’étais peu habillée ? J'ai déjà couru dans notre quartier depuis que je suis sortie de la voiture et tu ne m'as pas vue, n'est-ce pas ? Heureusement que je n'ai pas rencontré de trafiquants, sinon, avant que tu te souviennes de moi, on m'aurait déjà emmenée à l'aéroport et on m'aurait mis dans un avion pour m’envoyer dans un pays lointain. »Cécile a lancé un regard impuissant à sa fille.Sur ce, elle a rougi.Elle venait en effet d'être tellement préoccupée à remercier Sébastien dès qu'il était sorti de la voiture qu'elle avait même négligé sa fille.« Je suis désolée, ma ché
Vanille : « … »Derrière elle, Quentin, qui a vu la scène : « … »« Eh, petite princesse, tu as défendu ta maman contre ton papa tout le temps, mais là, tu as rencontré une rebuffade chez ta maman hein ». Quentin a dit exprès à Vanille pour l’ennuyer.Vanille, qui avait été ignorée par sa mère, a aussitôt relevé son petit menton : « Hein ! Tant que ma mère est heureuse. »Quentin : « … »Il a finalement compris que Cécile, n'était pas seulement populaire auprès des hommes, mais que tout le monde l'aimait, et surtout qu'elle était entourée de sa petite super fan, le soldat de sa défense.A ce moment-là, Quentin avait envie de dire devant son patron : « Patron, c'est bien d'avoir une fille, je comprends maintenant pourquoi vous vous êtes donné tant de mal pour faire revenir votre fille et sa mère, après six ans et les dépenses de centaines de millions de dollars.Il s'est avéré que vous étiez à leur recherche pour votre propre bien-être.Mais dès qu'il a levé les yeux, il a vu les yeux f