Nous n’avons encore vraiment divorcé, mais elle est si impatiente.La valeur marchande des actions était trop élevée, donc je ne voulais pas vraiment les garder.Pourtant, c’était juste que je ne voulais pas satisfaire Clémence trop tôt.J’ai légèrement froncé les sourcils, « Tu me demandes ? Quelle est ton identité ? » Clémence a souri avec une posture hautaine, « Est-ce que tu veux occuper les actions ? Ce sont les cadeaux que Cédric donne à sa femme. Si vous divorcez, les actions ne t’appartiendront pas ! » « Tu n’as toujours pas vu de médecin ? »J’ai fait semblant d’être confuse en lui demandant. Ensuite, j’ai dit : « Tu devrais aller chez le médecin le plus tôt possible. Sinon, tu ne peux même pas guérir ta maladie avec des médicaments, tu dois être envoyée à l’hôpital psychiatrique. » Elle a plissé les yeux, « Chloé, tu me grondes ? Tu me prends comme une psychopathe ? » Je ne voulais plus du tout lui parler, alors j’ai froidement demandé : « Est-ce que tu as reçu ma demande
En entendant cela, j’ai réalisé qu’en plus du grand-père, il y avait un autre regard qui m’est également tombé dessus.Cette question me rendait difficile de parler.Je ne voulais pas mentir à Papi Baudet, mais si je disais la vérité, il ne nous permettrait certainement pas de divorcer.Je hésitais pendant longtemps, et avant que je puisse parler, Papi Baudet a tout compris et a dit : « D’accord, je le sais dans mon cœur. Est-ce que tu peux me faire plaisir de vous réconcilier ? Cet enfant, lui, il n’avait pas sa propre mère qui l’accompagnait depuis qu’il était petit, alors il a développé ce mauvais caractère. Tu n’as pas besoin de discuter avec lui en général. »À la fin de ses paroles, il a attrapé à nouveau les oreilles de Cédric, « Si tu penses que je vis trop longtemps et que j’entrave tes affaires, tu pourrais te dépêcher de me mettre en colère pour me faire mourir. Quand je serai mort, personne ne se souciera de toi si tu veux divorcer à nouveau ! »« Maintenant, vous avez appr
En regardant l'heure, il était déjà plus de deux heures du matin. N'était-il pas censé rentrer du travail avec Clémence Baudet ? Comment se fait-il qu'il soit allé boire avec Victor et les autres ? Et d'après Victor, Clémence Baudet n'était même pas là. Quand j'ai essayé de rappeler, son téléphone était éteint. Il devait être à court de batterie. Je n'avais pas d'autre choix que de me changer et de sortir.J'ai pris un taxi pour leur lieu habituel, un club privé. À mon arrivée, la plupart des gens étaient déjà partis. Il ne restait plus que Victor et Janvier dans la salle privée. Et aussi Cédric, vêtu d'un costume sur mesure, ses longues jambes croisées, endormi paisiblement sur le canapé. Dès qu'il m'a vue, Victor avait une expression de désespoir.« Sœur, je ne sais pas ce qui est arrivé à Cédric aujourd'hui. Il a traîné Janvier pour boire sans s'arrêter, impossible de le calmer. »« ... » Je devinais vaguement la raison. Il s'obstinait toujours à croire qu'il se passait quelque c
Une dizaine de minutes plus tard, la voiture glissa doucement dans la cour. « On est à la maison Cédric, » dis-je en ouvrant la porte de la voiture. À ma grande surprise, l'homme ivre mort bascula en même temps que j'ouvris la porte. Je fronçai les sourcils et à contrecœur le soutins.« Tu peux te tenir tout seul ? » Aucune réponse. Je dus appeler tante Eva, qui dormait profondément, pour m'aider à le ramener dans la chambre.« Madame, avez-vous besoin de mon aide ? » demanda tante Eva.« Non merci, vous pouvez retourner vous coucher. » J'étais un peu gênée de l'avoir dérangée, je ne voulais pas lui en demander plus. Après le départ de tante Eva, je supportai la nausée provoquée par l'odeur d'alcool et m'agenouillai pour enlever les chaussures et la cravate de Cédric. Je me relevai pour descendre. Mais en me retournant, je sentis soudain ma main retenue par la sienne. Il murmura les yeux fermés : « Chérie... »« ... » Je n'étais pas sûre qu'il s'adressait à moi. Il y avait de forte
Même à travers le tissu, la peau de ma taille semblait brûler. Je me sentais comme paralysée, incapable de bouger, mais heureusement mes pensées restaient claires. « Nous en avons déjà parlé, je ne veux pas de troisième personne dans notre mariage. »« Désolé, » dit-il, la tête appuyée contre mon dos, d'une voix étouffée. Suis-je sensible à ce genre de discours ? Évidemment. Personne ne peut effacer plusieurs années de sentiments en un instant. Je voulais lui donner une nouvelle chance. Mais les événements récents hurlaient dans mon esprit. Devais-je le choisir lui ou me choisir moi-même ? Je soupirai profondément.« Cédric, tu réalises toujours tes erreurs, mais tu les répètes sans cesse. Cela n'a aucun sens. » Cette fois, je choisis moi-même. Je l'avais choisi pendant sept ans, c'était suffisant.Cédric resta silencieux un long moment sans dire un mot. « Lâche-moi, nous sommes arrivés au bout du chemin. » Je n'aurais jamais imaginé pouvoir dire ces mots froids à Cédric un jour. Ai
Après qu'il m'a offert cette maison, je l'ai rapidement fait rénover. Je me levais tôt et rentrais tard pour superviser les travaux. Il ne s'en est jamais soucié. Peu importe à quelle heure je rentrais, au mieux, il disait par politesse : « C'est tard » ou « Le département de design est vraiment occupé. » Jamais plus. Où j'étais, ce que je faisais, cela n'entrait pas dans son champ d'intérêt.Maintenant que nous en sommes au point de divorcer, je n'ai plus de raison de me retenir. « Probablement pendant que tu passais du temps avec Clémence Baudet. » Sans surprise, une rigidité passa sur son visage. Cela me fit du bien.« Je n'ai pas eu de contact avec elle récemment. »« Ce n'est pas nécessaire de me le dire. » Cela n'a plus d'importance. Je dis : « Dès que les papiers du divorce seront signés, tu pourras l'épouser quand tu voudras. »« Chloé, pourquoi parles-tu de façon si sarcastique maintenant ? » Il fronça les sourcils, semblant un peu exaspéré.« Comment devrais-je parler al
Je n'avais jamais remarqué à quel point il pouvait être vindicatif. Je n'avais pas d'autre choix que de le suivre, mais avant que je puisse expliquer, le grand-père de Cédric parla avec un sourire aimable.« Tante Eva m'a dit que Chloé a déménagé ? »« Oui, grand-père. » Je dus l'admettre, en espérant pouvoir calmer la situation si grand-père se mettait en colère. Mais au lieu de se fâcher contre moi, il lança un regard furieux à Cédric.« Incapable, tu n'arrives même pas à garder ta femme ! »« Grand-père, soyez raisonnable, c'est elle qui a voulu déménager, qu'est-ce que je pouvais faire ? »« Elle est partie et tu ne l'as pas poursuivie ? » Grand-père était exaspéré. « Tu es vraiment comme ton père, tu manques de volonté. »« N'êtes-vous pas censé être l'exemple pour mon père ? » Cédric esquissa un sourire.« Espèce de petit ! » Grand-père attrapa une tasse de thé, menaçant de la lancer, mais se ravisa. Après un moment d'hésitation, il déclara simplement : « J'ai faim, passon
« Ne t'inquiète pas, grand-père. »J'ai servi un morceau de fromage à grand-père, ajoutant d'une voix douce : « Il ne peut pas me faire de mal. »De toute façon, nous allions bientôt divorcer.Après le repas, Cédric a accompagné grand-père à l'arrière pour une partie de go.Je m'occupais tranquillement de préparer du thé.La stratégie de Cédric au jeu était impitoyable, ne laissant aucune chance à son adversaire. Le grand-père, en colère après avoir perdu une pièce, l'a grondé : « Tu joues contre un ennemi ? Tu ne laisses même pas une voie de sortie à ton grand-père ? »« Très bien. »Cédric a souri, et effectivement, il s'est mis à jouer plus doucement, ce qui a rendu grand-père heureux. En riant, il a déclaré : « Rappelle-toi toujours, les membres de la famille et les étrangers ne sont pas les mêmes. »Je lui ai tendu une tasse de thé. « Grand-père, prenez un peu de thé. »« Merci. »Il a pris la tasse, en a bu une gorgée et a ajouté avec satisfaction : « Si vous continuez à être aus
Clermont a esquissé un rire bref, ses yeux pleins de sarcasme, « Si tu veux, demande à tous ceux qui sont présents ici. Est-ce que tu es toujours le président du Groupe des Fremont ? » Roland a serré fermement sa canne. La dernière fois, il avait craché du sang de rage. Bien que cela n’ait pas menacé sa vie, cela avait tout de même affecté certaines fonctions nerveuses, le rendant moins agile. C’est pourquoi il avait paniqué et s’était allié à Estina pour permettre à Ronen de prendre le contrôle de la famille Hugo, puis avait collaboré avec lui. De cette manière, il contrôlait à la fois les familles Fremont et Hugo, et aurait plus de poids que Clermont. Il pourrait ainsi aussi le contrôler. Mais il n’avait pas anticipé que Clermont viendrait dès le matin au siège du Groupe, organisant une réunion de direction sans même l’avoir informé. Il ne pouvait pas dire cela. Clermont savait bien que quelqu’un l’informerait. Dès qu’il a reçu la nouvelle, il est venu, mai
« Bien sûr. » Sonia a accepté rapidement, puis s’est levée en me disant : « Je vais aller voir ta grand-mère. En te voyant inquiète et agitée, je pense que je pourrais lui parler sans l’affecter. Je ne l’ai pas vue souvent, mais peut-être qu’elle se souviendra de moi. » J’ai hoché la tête. « Mais peux-tu me promettre de toujours me dire la vérité, peu importe ce qui se passe ? Ne me cache rien, je peux supporter tout ce que tu me dis. » « Tu peux supporter ? » Sonia m’a tapoté le front, « J’ai demandé à Clermont, et il n’ose pas me mentir à moi, sa future belle-mère. Mais tu ne m’as pas dit que tu as été envoyée en salle de réanimation hier soir. » Je me suis touchée le nez. Quand je lui ai dit la vérité tout à l’heure, j’avais effectivement omis de mentionner cet incident. Même si je me tenais bien là devant elle, je savais que ma mère serait encore secouée par la peur. Surtout que, dès qu’elle se mettait à s’inquiéter, il y a de fortes chances qu’elle ne soit pas d’
Le lendemain matin, Clermont a fait en sorte que Tristan apporte le petit-déjeuner dans la chambre d’hôpital. Après avoir mangé avec Cécile, l’infirmière est venue pour lui changer le pansement. Cécile ne voulait pas que je regarde sa blessure, « Ma filleule et toi, vous êtes un ensemble maintenant. Ton état d’esprit a un impact direct sur son développement, alors ne la regarde pas, sois sage. » « ... D’accord. » Je n’ai pas pu lui désobéir. Juste à ce moment-là, Sonia m’a appelée, alors je suis sortie de la chambre. « Loé, où es-tu ? Maman vient te voir, Sophie a dit que tu n’étais pas à la maison. » C’est à ce moment-là que je me suis souvenue que ma mère m’avait dit qu’elle viendrait me voir dès qu’elle en aurait l’occasion. Je ne m’attendais pas à ce que quelque chose d’autre arrive. Je voulais lui mentir pour ne pas l’inquiéter, mais en y réfléchissant, un mensonge en amène souvent beaucoup d’autres. Et puis, certaines affaires impliquaient inévitablemen
En entendant cela, j’ai souri amèrement et j’ai dit : « C’est probablement parce que Ronen n’a jamais eu de bonnes intentions. Sinon, comment expliquer qu’Estina ait pu le manipuler si facilement et qu’il en vienne à s’en prendre à sa propre mère et à sa propre fille ? »Cécile a acquiescé : « Oui, c’est vrai. Mais ne t’en fais pas trop pour ça, Clermont ne l’aura pas laissé passer. Laisse-les se réjouir un peu, c’est lorsqu’ils tomberont de haut que ça fera mal. »Je discutais avec Cécile, et peu à peu, la conversation a dévié.Avant de m’endormir, elle s’est souvenue soudainement de quelque chose : « Ah, au fait, Joseph a bu il y a quelques jours et m’a dit qu’il voulait me révéler un secret concernant Baptiste. Mais Baptiste est soudainement arrivé, ça l’a tellement effrayé qu’il s’est réveillé. Et puis, malgré toutes mes questions, il n’a rien dit. Pourrais-tu demander à ton mec ? Il le sait sûrement aussi. »« D’accord. » J’ai répondu. Clermont, Baptiste et Joseph sont pres
Quand Cécile a appris la maladie de ma grand-mère, elle a eu du mal à y croire.« Comment cela a-t-il pu arriver ? » Voyant mon humeur déprimée, elle m’a pris par les épaules pour me réconforter. « La vie est pleine d’imprévus. Mais si ta grand-mère a pu soutenir la famille Hugo, cela montre à quel point elle est forte, alors ne t’inquiète pas trop. Avec M. Richard et Gustave, même si la guérison n’est pas possible, ils pourront au moins stabiliser sa condition. Ta grand-mère t’a toujours bien traitée, je suis sûre qu’elle ne t’a pas oubliée. » Je n’arrivais pas à être aussi optimiste. « Elle ne m’a pas oubliée, mais cette maladie est vraiment irrationnelle. » Cécile connaissait un peu la maladie d’Alzheimer. Les personnes âgées atteintes de cette maladie voient souvent leur caractère changer et beaucoup deviennent violentes, frappant leurs proches. Elles n’écoutent plus personne et ont souvent tendance à sortir seules, sans que personne ne s’en aperçoive, ce qui peut entr
Ma grand-mère m’appelait, mais ses yeux me regardaient comme si je n’étais qu’une étrangère. « Grand-mère... Grand-mère, que se passe-t-il ? » J’ai essayé de saisir sa main, mais elle m’a à nouveau repoussée. Clac ! Le coup a été fort, et une marque rouge est apparue sur le dos de ma main. Je suis restée complètement choquée. Après tout, ma grand-mère ne m’aurait jamais frappée ainsi. D’habitude, elle me caressait avec tendresse. Elle ne m’avait jamais frappée avec une telle force. « Que se passe-t-il ? » Clermont est arrivé dans la chambre et m’a trouvée perdue. Je lui ai tendu la main, puis j’ai désigné ma grand-mère. Quand Clermont a vu la marque rouge sur le dos de ma main, ses yeux bruns se sont immédiatement remplis de froideur. Mais dans la chambre, il n’y avait que moi et ma grand-mère. Clermont a froncé les sourcils, visiblement incrédule. « Ta grand-mère t’a frappée ? » J’ai hoché la tête. « Elle semble ne plus me reconnaître. Quand j
Tout en tenant la main de Clermont, j’ai mangé goulûment des raviolis parfumés et délicieux. Clermont me nourrissait tout en me donnant des instructions : « Le médecin a dit que tu dois bien te reposer. Après ta sortie de l’hôpital, reste à la maison avec grand-mère. Si tu ne peux pas me joindre, ne pars nulle part. » J’ai hoché la tête. À l’avenir, il y aura certainement encore bien plus de turbulences. Pour l’instant, je ne pouvais rien faire d’autre que de ne pas ralentir Clermont. J’ai levé les yeux vers lui, fixant ses yeux rouges de fatigue. « Pourquoi n’as-tu pas répondu à mes appels aujourd’hui ? Tu étais trop occupé pour me rappeler. » Clermont a écouté et, instinctivement, il a voulu expliquer. Je soupirais. « De ce fait, tu n’as même pas eu le temps de manger ? » « ... » Clermont a laissé échapper un léger sourire. « Je pensais que tu allais m’accuser, mais tu t’inquiètes pour moi ? » J’ai pris la cuillère des mains de Clermont et lui ai donné un r
Clermont m’a tapoté la tête. « Je vais gérer ça, ne t’inquiète pas. Tu ne dois pas t’énerver, tu ne peux pas te permettre d’être émotive maintenant. » « Chloé ! » Le cri soudain de Cécile m’a fait sursauter. Clermont, d’ordinaire si calme, a tourné la tête dans la direction qu’elle indiquait. Son visage a changé instantanément. Jamais je ne l’avais vu afficher une expression aussi désemparée. La seconde suivante, il m’a soulevée dans ses bras. J’ai aussitôt senti une humidité tiède entre mes jambes – le sang avait déjà coulé le long de mes cuisses. Je me suis accrochée à son bras, paniquée. « Le bébé... » « Tout ira bien. » La voix de Clermont a été grave, il me donnait un coup de pouce moral, mais aussi à lui-même. Aussi proche de lui, j’ai senti son cœur battre à un rythme anormal. En entrant dans la salle d’urgence, j’ai vu ses mains trembler. ... Cécile, blessée, boitait légèrement. Baptiste, pour une raison inconnue, avait marché aussi plu
Mais, à ce moment-là, je n’ai eu d’autre choix que de céder et de répondre : « D’accord, j’accepte ta condition. Mais laisse-la d’abord poser ma grand-mère, si vous ne l’avez pas bien retenue, non seulement vous n’aurez rien obtenu, mais vous finirez en prison. » Ronen s’est tourné vers Estina. « Lâche d’abord maman. » Estina a balayé la chambre d’hôpital du regard avec méfiance. « Fais sortir tous ces gardes du corps. » Clermont a levé la main. Lorsque les gardes du corps sont sortis de la chambre, Estina a ajouté : « Rapproche ma fille de moi ! » À ces mots, Tristan, sur le signe de Clermont, s’est dirigé vers elle et a déposé Estelle sur le lit près de la fenêtre. Son regard a balayé la pièce, puis il s’est retourné et a fait un signe discret à Clermont. « Clermont. » Baptiste est entré et a tendu un sac en papier kraft à Clermont. Il a jeté un regard furtif à Cécile, mais ne s’est pas arrêté. Clermont a donné le sac à Ronen, qui l’a pris rapidement.