Pourquoi Océane était-elle avec Vincent, le responsable de la zone France de Biotechnologie ÉclatBio ?Un coup de klaxon derrière lui a fait revenir Thibault à la réalité. Il a fait un virage serré et a garé sa voiture sur le côté de la route, puis s'est dirigé vers Océane et Vincent.« Vincent ! Tu pourrais marcher droit ! » Océane peinait à aider Vincent à descendre les marches.« Boss ! Tu trouves pas que je suis pas mal, moi, Vincent... À l’époque, à l’université de Cambridge, j’avais plein de prétendantes ! Pourquoi elle ne m’aime pas ? Pourquoi elle ne m’aime pas ? J’ai toujours été fidèle, je n’ai aimé qu’une seule personne dans ma vie ! Une seule ! » Vincent, en titubant, a enlacé le cou d’Océane et a demandé d’une voix éraillée : « Boss, tu crois que toutes les femmes talentueuses sont hautaines ? »« Vincent, si tu continues à mal marcher, je vais envoyer une vidéo de toi ivre à Apolline ! » Océane l'a prévenu doucement. « Apolline se plaint déjà de ton apparence trop j
« Président Thibault, j’ai entendu dire par le Président Vincent que… le groupe Dubois aurait apparemment divulgué la formule de la Compagnie de Biotechnologie ÉclatBio. Oh… c’est vrai, c’est votre beau-frère Timothée qui a fait ça ! » Océane souriait légèrement. « Je me demande comment cette fois-ci, Président Thibault, vous allez protéger votre beau-frère. Ou peut-être êtes-vous plus préoccupé par la capacité du groupe Dubois à payer les plus de trois cents milliards de dollars de pénalité ? »« Comment sais-tu cela ? » Thibault a regardé fixement Océane. « C’est Vincent qui te l’a dit ? »Océane souriait froidement en regardant Thibault, puis elle a fait un pas en avant, ajoutant doucement : « Jusqu’où Président Thibault irait-il pour aider Mademoiselle Maëlle ? Serait-il prêt à sacrifier tout le groupe Dubois pour protéger le frère de Mademoiselle Maëlle ? Je suis curieuse ! »Ayant dit cela, Océane est passé à côté de Thibault en souriant.« Tu as bu… » Thibault a attrapé l
« Oui, je n’ai pas beaucoup bu, mais le vent m’a donné un peu mal à la tête. » Océane souriait légèrement, puis elle s’est penchée vers Gaspard en disant : « Je suis déjà en sécurité chez moi, tu devrais aussi rentrer te reposer tôt. »Océane voulait partir après avoir parlé, mais elle ne pouvait bouger son pied. En baissant les yeux, elle a remarqué que son talon était coincé dans une grille.Gaspard a jeté un coup d'œil vers le bas. En sortant de l’autre côté de la voiture, il a vu Océane déjà déchaussée, une main appuyée sur la voiture, essayant de récupérer sa chaussure. Sous ses chevilles blanches et délicates, il y avait une plaie causée par ses talons hauts.Océane venait à peine de libérer sa chaussure de la grille qu’elle s’est retrouvée soudainement soulevée dans les bras de Gaspard.Elle s’est exclamée en s'accrochant à son cou : « Gasp… Monsieur Gaspard. »« Tu t’es blessée au pied, je vais te porter jusqu’à chez toi. » Gaspard, portant Océane, a pris les marches et
« Vincent t’a beaucoup aidée ? » Gaspard a reposé le pied d’Océane sur le tapis tout en rangeant la trousse de secours, puis a demandé nonchalamment : « Il te courtise ? »« À quoi penses-tu ? Vincent est intéressé par… » Océane s’est interrompue en souriant.* « Il est intéressé par une amie que je connais. Aujourd’hui, il a un peu trop bu à cause d’elle. »Gaspard est allé chercher les pantoufles d’Océane dans le meuble à chaussures et les a placées à ses pieds.« Merci ! » Océane a enfilé les pantoufles et s'est levée. « Euh… tu veux boire quelque chose ? »« Dans le placard supérieur à gauche, il y a des médicaments contre l’alcool. J’ai bu un peu trop aujourd’hui et je ne me sens pas très bien. »« D’accord ! Je vais te chercher ça. » Océane s’est éloigné de Gaspard en trottinant vers la cuisine ouverte.Elle a ouvert le placard, s'est mise sur la pointe des pieds pour attraper la boîte de médicaments, a jeté un coup d’œil vers Gaspard dans le salon et a murmuré : « Il y
« Gasp… Monsieur Gaspard. »Océane entendait seulement le bruit de son propre sang battre à ses tempes, son cerveau semblait être engourdi.Gaspard fixait les yeux d’Océane, son nez fin et droit, ses lèvres délicates, et finalement, ses longs doigts ont effleuré le coin de sa bouche tremblante.Océane a agrippé le poignet anguleux de Gaspard, ses cils tremblant de plus en plus fort.« Alaric Mailloux… » Gaspard s’est approché lentement d’Océane, son nez frôlant le sien, rendant sa respiration difficile.« Mon vrai nom… » La pomme d'Adam de Gaspard s’est déplacée, sa voix riche et profonde s'échappant de ses lèvres presque en contact avec celles d’Océane. « Alaric. »Le cœur d’Océane battait si fort qu’il semblait vouloir s’échapper de sa poitrine. Elle a agrippé la veste de Gaspard en essayant de reculer, mais l’homme lui a attrapé la nuque.Quand ses lèvres brûlantes se sont posés sur les siennes, un frisson a parcouru tout son corps.Océane s’est recroquevillée dans les bras
« Tu es chez ma maman ? » La voix enfantine mais sérieuse de Florentin a résonné à l’autre bout du fil.Gaspard a regardé Océane puis a répondu : « Oui. »« Tu n’as pas le droit de faire du mal à ma maman ! Je n’ai pas encore accepté que tu sois mon papa et celui de Bérénice ! » a déclaré Florentin.« D’accord, ne t’inquiète pas, je ne ferai pas de mal à ta maman. » Gaspard ne pouvait s’empêcher de sourire.Dans la vidéo, Bérénice faisait signe à Océane. « Maman, repose-toi bien ! Je te rappellerai demain. Frère… hein ? Où est mon frère ? »Bérénice a crié : « Frère, tu veux dire au revoir à maman ? »« Laisse tomber, il a dû sortir. Vous devez être sages, d’accord ? Maman va raccrocher maintenant. » La voix d’Océane était douce.« D’accord ! Au revoir, maman. »Après avoir raccroché, Océane a serré son téléphone et a levé les yeux pour rencontrer le regard enjoué de Gaspard. « Florentin m’a appelé pour me rappeler de prendre soin de toi. »« Pas étonnant qu’il ait dispar
Voyant Océane debout dans le salon, Gaspard a rangé son briquet dans sa poche, une bouffée de fumée blanche s’échappant de ses lèvres. Il a éloigné la cigarette de sa bouche et a dit à son interlocuteur au téléphone : « Amène-le dès que possible. »Après avoir raccroché, Gaspard a commencé à boutonner sa chemise de bas en haut.Sous ses cheveux noirs, elle pouvait voir ses yeux longs et perçants, son nez aquilin, sa mâchoire ciselée, et ses lèvres tenant encore une cigarette… Chaque mouvement de ses doigts longs et fins alors qu’il boutonnait sa chemise offrait un spectacle visuellement saisissant et incroyablement séduisant.Le cœur d’Océane a accéléré de nouveau.Elle s’est raclée la gorge, s’est retournée et est allée dans la cuisine pour mettre des grains de café dans la machine, préparant une tasse pour elle-même. Voyant Gaspard entrer, après avoir éteint sa cigarette et quitté le balcon, elle a demandé : « Je fais du café, en veux-tu aussi ? »« Du café à cette heure-ci ?
Gaspard a fermé la porte de la chambre d’un coup de pied, poussant Océane contre le mur.Le corps brûlant de l'homme s’est pressé contre le sien, la retenant fermement, sans lui laisser la moindre chance de se débattre. Une main appuyée contre le mur, il a éteint la lumière.La chambre s'est obscurcie soudainement, privant Océane de la vue et rendant ses autres sens plus sensibles.Elle entendait la respiration lourde de Gaspard et le battement frénétique de son propre cœur...À travers la fine chemise, elle sentait les veines saillantes sur les bras solides de Gaspard, et la chaleur intense de son corps, tout aussi brûlante que ses baisers.Gaspard, tel un prédateur, l’embrassait avec une force sauvage, laissant Océane impuissante. Elle manquait d’air, son corps s’engourdissant et ses pensées se brouillant.Alors qu’Océane était plongée dans un tourbillon de sensations, Gaspard l’a soulevée et l’a jetée sur le lit.La sensation de chute lui a donné un instant de lucidité. Elle
« Vous vous êtes disputés ? » a demandé Adélaïde en souriant, ayant du mal à imaginer que quelqu’un comme Gaspard puisse être amoureux.Elle pensait que le type de femme qui plairait à Gaspard serait du genre douce, un peu capricieuse, et légèrement dépendante de lui. Seule une personnalité de ce type pouvait probablement compléter celle de Gaspard.Bien sûr, même si Gaspard avait une telle amante, cela ne menacerait en rien la position d’Adélaïde.Jusqu’à présent, Adélaïde restait convaincue que Gaspard finirait par l’épouser.Comme elle l’avait mentionné auparavant, elle était la candidate la plus appropriée pour un mariage.« Les filles, il faut les apaiser. » Adélaïde a essuyé ses lèvres avec sa serviette. « Allez, si tu es pressé, finissons rapidement cette mise en scène pour les aînés de la famille. »Gaspard a verrouillé l’écran de son téléphone, a porté son verre de vin à ses lèvres et l’a vidé d’une traite, révélant sous sa manche de chemise française des poignets aux
Stable, mature, avec un haut degré d'intelligence, une vue longue et une détermination impressionnante — telles étaient les descriptions que l’on attribuait à Gaspard dans le milieu professionnel.Sans parler de son allure distinguée et de sa stature imposante, frôlant les un mètre quatre-vingt-dix. Sa silhouette élancée et athlétique, sublimée par un costume ajusté, soulignait ses larges épaules et ses longues jambes. Aux yeux d’Adélaïde, parmi tous les héritiers des grandes familles qu’elle connaissait, personne ne portait le costume avec autant d’élégance que Gaspard.En y réfléchissant avec lucidité, si elle avait un enfant avec Gaspard, elle ne s’inquiéterait ni de son apparence, ni de son intelligence, ni même de sa personnalité.Son enfant, peu importe qu’il soit un garçon ou une fille, devait être suffisamment fort pour diriger un groupe tout entier.Elle a remarqué le vibreur du téléphone de Gaspard qui signalait l’arrivée d’un message sur WhatsApp.Adélaïde a haussé légè
« Et si je disais à mon grand-père… que je suis en train de te courtiser, est-ce que cela te causerait des ennuis ? » a repris Aurèle.Son expression ne montrait aucun signe d’embarras ni de gêne, il restait parfaitement serein. « Au moins, ainsi, mon grand-père arrêterait de me forcer à rencontrer des prétendantes, et cela pourrait peut-être aussi alléger un peu tes problèmes ! Je n’ai pas peur de perdre du crédit aux yeux de mon grand-père, je suis simplement fatigué de ses remontrances incessantes. »Un ding a résonné.L’ascenseur était arrivé. Aurèle est entré et a appuyé sur l’étage. « Réfléchis-y. »Océane a hoché la tête.Après avoir raccompagné Aurèle, Océane est retournée à son bureau avec le thé au lait. En passant devant le bureau de Gaspard, elle a jeté un coup d’œil et a remarqué que la lumière était allumée. Elle a demandé à Ondine. « Le président Gaspard est revenu ? »« Oui, il vient de rentrer », a répondu Ondine.Alors que l’heure de fin de journée approchai
« Alors, c’est sûr qu’elle ne l’apprécie pas ! Vous avez vu, avant, la présidente Océane déjeunait toujours avec notre président Gaspard. Maintenant, elle déjeune avec ce Aurèle parachuté de nulle part. Je parie cent dollars que demain midi, ce Aurèle déjeunera encore avec notre présidente Océane. »« Dispersons-nous ! Tout ce qu’on doit savoir, c’est que ce Aurèle a du réseau. À l’avenir, on se contente de le saluer et on évite de lui chercher des ennuis. »Après avoir terminé son déjeuner avec un client, Gaspard est retourné au bureau. En passant devant l’open space des secrétaires, il a froncé les sourcils en entendant des discussions qui provenaient de l’intérieur.Célestin, qui marchait juste derrière lui, s’est raclé la gorge pour signaler leur présence.Les employés de la section secrétariat, apercevant Gaspard à travers la vitre transparente, ont aussitôt interrompu leur conversation et ont lancé en chœur. « Bonjour, Président Gaspard. »Ondine est sorti aussi rapidement
C’était Gaspard qui se montrait trop avide. Après avoir conquis le corps d’Océane, il souhaitait également rivaliser avec la place qu’occupait la famille Leroux dans son cœur.Voyant le regard visiblement apaisant d’Océane, Gaspard s’est reculé légèrement, s’appuyant nonchalamment contre le bord du bureau pour instaurer une certaine distance. Il a alors murmuré d’un ton froid. « D’accord. »Le calme de sa voix dissimulait une froideur menaçante.« Bon, je vais aller travailler. À midi, je demanderai à la gouvernante de te… »Elle n’avait pas le temps de finir que le téléphone de Gaspard a vibré. Il s’est tourné pour répondre, dos tourné à Océane, et a dit : « Ce ne sera pas nécessaire, j’ai un déjeuner prévu avec un client. »Déjà absorbé dans la conversation, il a porté le téléphone à son oreille et a salué son interlocuteur. « Bern, mon assistant… »Ne disant rien de plus, Océane a reculé sa chaise, a ajusté sa tenue et a quitté le bureau.Gaspard a enlevé ses lunettes, les
Océane, prise de panique, a appuyé une main contre l’épaule ferme de Gaspard tout en cherchant à atteindre la télécommande posée sur le bureau, changeant les vitres de la baie en verre dépoli pour préserver leur intimité.Elle l’a regardé un instant, mais ne pouvait retenir davantage sa colère.« Tu as toujours tes projets, et je ne t’ai jamais empêché de les poursuivre, n’est-ce pas ? Tu as ta fiancée, et je ne t’ai jamais rien reproché. Tu te maries même par procuration avec ton amie d’enfance et, encore une fois, je ne dis rien, n’est-ce pas ? » Ses yeux sombres et francs fixaient intensément Gaspard sans montrer de crainte. « Et même quand tu m’as dit que, peut-être, tu pourrais à nouveau lui tenir la main en toute intimité… ça ne m’a pas plu, mais je n’ai rien dit, pas vrai ? »Gaspard demeurait silencieux, mais l’atmosphère autour de lui devenait glaciale, rendant presque tangible le poids de sa froideur. Océane n’a pourtant pas détourné les yeux, soutenant son regard avec dé
Océane a été interloquée. « Comment est-ce possible ? »Gaspard a relâché la souris, étendant ses longues jambes pour faire glisser la chaise et libérer l’espace devant l’ordinateur. « Viens voir… »Océane s’est levée, a contourné le bureau, a pris la souris en main et s’est penchée pour comparer les données de l’écran avec celles des documents.Gaspard s’est tourné vers Philippe et Aurèle. « Allez, retournez à vos tâches. »Philippe a hoché la tête et est sorti, entraînant Aurèle avec lui.La porte du bureau s’est refermée, laissant seuls Océane et Gaspard.Gaspard s’est levé et a poussé la chaise derrière Océane pour qu’elle s’assoie. Elle l’a remercié d’un signe de tête et s’est mise à vérifier les chiffres avec attention.Derrière elle, Gaspard a baissé les yeux, observant ses traits fins illuminés par l’écran. Il a posé sa grande main sur le dossier du fauteuil, s’est penché pour lui indiquer un point précis. « Regarde ici… »Elle a baissé les yeux vers les chiffres du
« Bien, grand-père, soyez tranquille », a répondu Océane.Après avoir raccroché, Océane a composé ensuite le numéro de la gouvernante de la Résidence de la Source Royale, lui demandant de ne préparer qu’un seul déjeuner pour Gaspard ce midi.À peine avait-elle terminé cet appel que le téléphone interne de Gaspard a sonné.« Allô… »À l’autre bout du fil, Gaspard, avec un ton strictement professionnel, a demandé : « Est-ce bien toi qui as approuvé le budget pour l’acquisition des cinémas au second semestre ? »« Oui, pourquoi ? Y a-t-il un problème ? », a répondu Océane.« Viens dans mon bureau avec Philippe », a ordonné Gaspard.Océane a alors demandé à Ondine de retrouver le rapport de rentabilité des cinémas et le plan d’acquisition soumis précédemment.Lorsqu’elle est entrée dans le bureau de Gaspard, Philippe était déjà arrivé, accompagné d’Aurèle.« Le projet est déjà en cours. L’arrêter maintenant entraînerait des pertes importantes », a expliqué Philippe après un rapid
Gaspard, vêtu de son costume impeccable, était assis à la place principale, appuyé nonchalamment contre le dossier de son fauteuil. Ses longs doigts aux articulations marquées tapotaient distraitement un dossier, tandis qu’un simple mouvement de sa chaise lui permettait de voir Aurèle, assis à côté d’Océane, qui se penchait vers elle pour lui chuchoter quelque chose, dans une attitude complice.À un moment donné, Océane a laissé échapper un léger rire, a ouvert le dossier à sa portée, a écrit quelques mots avec son stylo, puis l’a fait glisser vers Aurèle.Aurèle l’a consulté attentivement.Gaspard, le coude posé sur l’accoudoir de son siège, fronçait légèrement les sourcils en lisant les documents devant lui. Bien que son visage aux traits froids et anguleux restât impassible, son attitude suffisait à créer une tension palpable, que le cadre dirigeant, en train de faire sa présentation, ressentait intensément. Debout devant l’écran, le subordonné en est venu à perdre de l’assuran