« Oh merci ! » a répondu Lucienne.Carole a dit : « Merci de quoi ? Après tout, tu es ma seule amie, non ? » Carole a souri avec une gentillesse amicale en regardant Lucienne, qui semblait être séduite par la promesse de certains avantages. Une idée audacieuse a alors traversé l’esprit de Carole : peut-être pourrait-elle se servir de Lucienne pour se débarrasser de Janine, cette garce.Carole s'est levée, affichant un air hautain : « Aujourd’hui, j’ai d’autres affaires à régler, alors je vais y aller. Mais la prochaine fois, on pourrait se faire une petite virée shopping et prendre un thé ensemble. J’ai même un cadeau pour toi. »« D’accord, occupe-toi bien de tes affaires. » a dit Lucienne Après avoir ajouté l’aristocrate Mademoiselle Carole sur Whatsapp et l’avoir regardée s’éloigner, Lucienne s’est même pinçée le bras. La douleur vive lui a confirmé qu’elle ne rêvait pas : la trame d’un véritable roman se déroulait enfin devant elle, et elle en était l’héroïne.L’excitation mo
Au départ, Janine voulait poser une question, mais Carole est soudainement apparue et l’a interrompue.Denis, en entendant sa question, a été un peu mal à l'aise : « Carole joue aussi du piano, elle voulait savoir si elle pouvait rejoindre notre équipe musicale. »Janine, étonnée, a demandé : « Alors Carole va rejoindre cette équipe musicale ? »« Impossible, elle n’a absolument aucun talent, qu’elle rêve un peu, » a répondu Denis avec mépris. Il ne permettrait jamais à Carole d’avoir une chance de rejoindre l’équipe musicale, c’était hors de question !Janine a cependant pensé à l’influence et aux antécédents familiaux de Carole. Si Carole voulait vraiment rejoindre cette équipe, cela ne devrait pas être trop difficile.Alors qu'ils s'apprêtaient à quitter les coulisses, le directeur est arrivé et a directement dit à Janine : « Mademoiselle, cette activité a été un succès grâce à toi. Que dirais-tu d'aller tous ensemble dîner ? »Janine n’avait pas prévu que le directeur apparaiss
Carole a entendu ces paroles et son regard est devenu sombre comme jamais : « Ne t'inquiète pas, une telle chose ne se produira jamais. Je ne permettrai pas à la véritable héritière de la famille Leclerc de revenir et de me remplacer ! »Elle avait travaillé si dur pour en arriver là, elle ne renoncerait pas si facilement ! Elle voulait l'identité de l'héritière de la famille Leclerc, et aussi la position de la femme de Paulin !« Mademoiselle, ce que vous faites est trop risqué. »« Si je ne prenais pas de risques, je ne serais pas là où je suis aujourd'hui. » a déclaré CaroleCarole savait très bien que tout ce qu'elle avait aujourd'hui, elle l'avait arraché de ses propres mains.——De l'autre côté, Janine, accompagnée de son cousin Denis, est allée dans un restaurant près de l'université. Elle a souri et a dit : « La nourriture ici est plutôt bonne, elle a beaucoup laz saveur de Paris, et ce n'est pas loin de l'université. En plus, l'endroit a toujours du monde. »Denis a garé la vo
Janine a entendu les paroles de l'homme d'âge moyen et a reconnu qu'il semblait être le directeur du conservatoire de musique.Tandis qu'elle restait silencieuse, ne sachant pas comment répondre, l'homme à côté d'elle, ce « chien d'homme », a répondu calmement : « Ce n'est rien de spécial, elle est la femme de Monsieur Paulin, ma femme. Je vous prie de bien vouloir prendre soin d'elle à l'école. »D'un seul coup, Janine a eu l'impression que son cerveau allait exploser. Que venait de dire cette espèce de malade ?Elle l’a regardé, surprise. N'était-ce pas lui qui lui avait toujours dit de ne surtout pas révéler leur relation maritale à l'extérieur ?Mais maintenant, il l'annonçait publiquement ?Est-ce que Paulin était devenu fou ?Pendant ce temps, tout le monde dans la salle était stupéfait, à l'exception du directeur qui souriait largement, et d'un certain Denis, dont le visage était sombre et qui regardait Paulin d'un air contrarié.L'homme qui avait posé la question tout à l'heu
Elle en avait assez, elle n'avait même plus le temps de se soucier de ce que les autres pensaient. Elle a décidé de laisser tomber et de se détendre.Tant qu’elle n'était pas embarrassée, ce seraient les autres qui se sentiraient mal à l'aise !Après tout, c'était Paulin qui avait mis cette situation en place, alors c'était à lui de la gérer.« Janine, essaie ce dessert, il a un bon goût de rhum », a dit Denis en levant les yeux et en lançant un regard satisfait à Paulin.Ce dernier a aperçu le dessert et a répondu calmement : « Celui-là, tu ne peux pas le manger. »Denis haussant un sourcil, a répondu :« Pourquoi elle ne pourrait pas le manger ? »« Parce qu’il contient de l'alcool. » a répondu PaulinApparemment, les femmes enceintes ne peuvent pas boire de l’alcool !Paulin a jeté un regard interrogatif à Janine, se demandant si Denis était au courant de sa grossesse.Janine a aussi compris ce que Paulin insinuait.Il lui faisait comprendre, en faisant allusion à sa grossesse, qu'e
Janine a remarqué que Paulin semblait hésiter, comme s’il avait encore quelque chose à dire. Mais elle n’avait jamais vu ce genre de doute chez lui auparavant.Après tout, c’était Paulin, l’héritier du Groupe Cordier.Cet homme était toujours impitoyable dans le monde des affaires, et il prenait ses décisions sans jamais hésiter.Ses yeux en amande fixaient intensément Paulin, mais ce dernier détournait légèrement les yeux, incapable de faire sortir les mots qu’il avait sur le bout de la langue.L’homme a semblé soudainement agacé, et il a tiré même sur sa cravate. « Merde. »Paulin a pris une grande inspiration, puis a levé les yeux pour regarder Janine : « En fait ... »À ce moment-là, Denis, remarquant que la situation devenait étrange, a interrompu immédiatement Paulin :« En fait, quoi ? Arrête de tourner autour du pot. Si tu as quelque chose à dire, vas-y. Mais je te préviens, je vais être très clair : un cheval ne mange pas de l'herbe qu'il a déjà laissée derrière lui ! L'amou
D'accord, elle allait s'occuper de ce sale gosse, Paulin, dès qu'elle en aurait l'occasion !Janine a attendu que son quatrième cousin parte enfin en voiture avant de souffler un peu. Elle a tourné la tête vers le restaurant de l'autre côté de la rue, se rappelant les étranges comportements de Paulin plus tôt, se sentant un peu perdue.Que voulait vraiment dire Paulin tout à l'heure ?Elle a réfléchi un instant, mais son esprit était en désordre. Finalement, elle s'est forcée à se calmer. Elle ne devait pas se laisser influencer par quelques paroles de Paulin.De retour chez elle, janine s'est couchée directement sur son lit pour se reposer. Ces derniers jours, elle était vraiment épuisée, surtout maintenant que son ventre grossissait de jour en jour. Elle commençait à ressentir des tiraillements chaque fois qu'elle se penchait ou s'agenouillait.Elle a posé une main sur son ventre et s'est fait une promesse intérieure : elle devait se préparer à partir, et vite.Le lendemain après-
Paulin a levé les yeux, fronçant légèrement les sourcils : « Que fais-tu ici ? »« Mon fils, je t’ai appelé hier soir. Pourquoi tu n’as pas répondu ? Je t’ai dit que j’avais quelque chose d’important à discuter avec toi, alors pourquoi ne m’as-tu pas rappelée ? » a dit Madame en entrant furieusement dans le bureau.« J’avais des affaires à régler. » a répondu calmement Paulin.Tenant un sac de luxe, elle s’est assise sur le canapé et a demandé : « Mon fils, j’ai entendu dire que tu as signé l’accord de divorce et cédé toutes tes parts à Janine, c’est vrai ? »En entendant cela, Paulin a compris que sa mère avait appris cette nouvelle de Carole.Il n’avait pas envie que cette affaire soit connue, car cela aurait terni sa réputation.Avec un visage fermé, il a répondu simplement : « C’est vrai. »À l’époque, il n’avait pas pris la peine de lire attentivement l’accord de répartition des biens, signant directement. Il en assumait la responsabilité.« Mon fils, comment as-tu pu être aussi
Après avoir mangé ce morceau de pâtisserie, Janine a bu une gorgée d’eau. Elle a alors remarqué que Paulin la fixait sans détour.Ses yeux, longs et profonds, étaient rivés sur elle.Il ne disait rien, mais sous la lumière tamisée, ses traits ciselés paraissaient encore plus marqués.Son regard la mettait mal à l’aise. Elle a baissé les yeux et a murmuré : « Il se fait tard, tu devrais rentrer. »Elle l’a littéralement chassé de chez elle, sans même lui accorder un dernier regard.Elle ne voyait pas pourquoi elle devrait être aimable avec lui. Après tout, ils étaient divorcés maintenant. Peu importe ce qu’il faisait, elle s’en fichait complètement.Paulin a fini par se lever du canapé. Sa silhouette imposante s’est dressée sous la lumière, projetant une ombre longue sur le sol.L’espace, déjà exigu, paraissait encore plus étroit à cause de sa présence, son corps obstruant la lumière devant elle.Son ombre l’enveloppait, et son regard était à la fois sombre et insondable.Elle a senti s
Sérieux ? Il choisissait ce moment pour venir la perturber ?Peu de temps après, elle a cru entendre la sonnerie de la porte d’entrée.Janine s’est redressée d’un coup dans son lit.Il n’aurait quand même pas osé monter, si ?Elle a réfléchi un instant. Elle devait sûrement avoir mal entendu. Paulin ne viendrait pas jusqu’ici pour la voir !Mais elle a ensuite entendu qu’on frappait à la porte.Sans perdre une seconde, elle a ouvert la porte de sa chambre, juste à temps pour voir sa tante se diriger vers l’entrée.« Il est tard... C’est qui ? »« Tante Solène... »Elle a voulu l’arrêter, mais c’était trop tard.La porte s’est ouverte, révélant Paulin sur le seuil. Il portait un ensemble sportif gris, bien loin de son allure stricte et impénétrable en costume. Il avait l’air... plus accessible, plus ancré dans la vie quotidienne.Janine a esquissé un sourire gêné, mais poli. Ce salaud était vraiment monté jusqu’ici !Solène, en reconnaissant Paulin, a ouvert de grands yeux, stupéfaite.
Deux hommes se sont croisés dans le couloir. L’un affichait une maturité froide et impitoyable, tandis que l’autre dégageait une distance glaciale et détachée.L’atmosphère semblait d’un calme absolu.Alors qu’ils allaient se croiser, Paulin n’a pas pu s’empêcher de prendre la parole : « Elle et toi, ça ne marchera pas. »Un léger sourire a effleuré les lèvres d’André : « En tant qu’ex-mari, tu te mêles un peu trop de ce qui ne te regarde pas. »« Arrête ! »Paulin a pivoté légèrement, son regard perçant et glacial : « C’est un avertissement. De toute façon, ta famille n’acceptera jamais les enfants qu’elle porte. Elle est têtue, elle ira jusqu’au bout pour les garder. »« Non. Ma famille sera ravie d’accepter les enfants qu’elle porte. Parce que moi, je suis stérile. Je n’aurai jamais d’enfant. Si je l’épouse, j’aurai à la fois une femme et des enfants. Et en plus, ce sont des jumeaux. Ma mère ne va pas en revenir de joie. »D’un ton léger, André a lâché ces mots avant de tourner les
Si les autres frères l'apprenaient, elle ne pourrait probablement pas les retenir.Alors qu'elle s'apprêtait à répondre, elle a soudain remarqué le reflet sur la bouteille de vin rouge derrière elle – l'homme debout à la porte n'était autre que Paulin.Quelle coïncidence, sa salle privée était juste à côté ?Depuis combien de temps cet homme odieux se tenait-il là ?Janine a hésité un instant, puis a regardé André en face d'elle : « Parce que l'enfant n'est pas de lui. »En entendant cette réponse, une lueur de surprise a traversé le regard d'André, comme s'il ne croyait pas tout à fait ses paroles.Après avoir parlé, Janine a continué à surveiller du coin de l'œil le reflet sur la bouteille de vin.Peu de temps après, la silhouette s'est éloignée et est retournée à l'intérieur.Janine a poussé un léger soupir de soulagement. Pour l'instant, elle ne voulait pas que Paulin sache que l'enfant était de lui, car elle était déterminée à emmener l'enfant avec elle.Le repas était à moitié te
Quand Janine a vu Paulin, elle a soudain réalisé à quel point le monde était petit. Comment pouvait-elle le croiser ici, de toutes les places ?Paulin se tenait au milieu d'un groupe, sa haute stature et sa démarche assurée le rendant particulièrement remarquable.Mais quand il a aperçu Janine en compagnie d'un homme, son pas s'est légèrement décalé, et son regard s'est fixé intensément sur elle.En tant que grand patron, quand Paulin regardait quelque part, les autres suivaient naturellement son regard.Ses lèvres minces se sont serrées en une ligne froide. Pour être honnête, il était surpris de la voir ici.Mais ce qui l'a encore plus surpris, c'était de la voir dîner avec un homme inconnu.Son regard s'est immédiatement assombri. Chaque fois qu'il voyait un homme à ses côtés, son humeur devenait exécrable.L'atmosphère dans le hall est devenue étrangement tendue.Janine ne s'attendait pas à croiser Cet homme odieux ici. Elle a ignoré Paulin et s'est tournée vers André : « Allons-y.
« Parler dans le dos des gens, ce n’est pas très bien non plus, n’est-ce pas ? » a déclaré André.Janine a immédiatement senti un frisson lui parcourir le dos. Elle s’est retournée et a vu le beau médecin debout à l’entrée, appuyé contre le cadre de la porte, le regard pénétrant fixé sur elle.Elle ne s’attendait pas à se faire prendre sur le fait.Elle a forcé un sourire : « Euh... ce n’est pas ce que je voulais dire. En général, plus un médecin est strict, meilleur il est. »« Janine, ne le prends pas trop à cœur, il est toujours comme ça », a dit son frèreCyril a tapoté son épaule : « À propos, Janine, on sort dîner ce soir ? C’est rare que certains viennent en mission à Paris pour une semaine. Il a fait le déplacement pour me voir, alors je dois au moins l’inviter à manger. »« Tu n’es pas si important que ça. J’ai entendu dire que tu avais retrouvé ta sœur, alors je suis venu spécialement pour voir à quoi elle ressemble », a ajouté André.Janine a cligné des yeux. Il était venu s
Janine a réfléchi attentivement avant de répondre : « Il ne devrait pas y avoir de problème, Mamie. Y a-t-il quelque chose que tu aimerais que je fasse pour toi ? »« Cette opération était une question de vie ou de mort, et après avoir finalement quitté l'hôpital et commencé à récupérer, j'ai décidé d'organiser une petite fête pour célébrer cela. Je voudrais t'inviter, ainsi que tes frères, à y participer. Penses-tu qu'ils auront du temps ? » a demandé la vieille dame NadineJanine ne s'attendait pas à ce que la grand-mère de Paulin invite également ses frères à la fête.Cette image était si indescriptible qu'elle osait à peine y croire !Elle a hésité un moment : « Euh, Mamie, je devrais en parler à mes frères d'abord. Je te répondrai plus tard. »Après avoir raccroché, Janine était distraite pendant son petit-déjeuner.Comment allait-elle aborder ce sujet avec ses frères ?À midi, Janine a commencé à sentir un certain inconfort dans son ventre, comme si quelque chose le frappait.Inq
Josiane s’est empressée de parler : « Janine, en tant qu’anciennes camarades de classe, je t’en prie, pardonne-moi cette fois. Je n’oserai plus jamais. L’entreprise de ma famille a fait faillite, mon père a été emmené par des hommes, et si cela continue, nous n’aurons vraiment plus aucun recours. »« Et quand tu harcelais les autres, quand tu répandais des rumeurs malveillantes pour nuire aux autres, tu n’as jamais pensé que tu en arriverais là un jour ? »En voyant Josiane rester sans voix, Janine lui a lancé un regard froid : « Je te le répète, je ne te pardonnerai pas. »Elle allait partir, mais Josiane s’est agenouillée soudainement : « Janine, pardonne-moi cette fois, je m’excuserai publiquement dans le groupe des anciens élèves et je publierai un message épinglé sur mon réseau social. Je n’oserai plus jamais ! »« Lâche-moi ! Pourquoi est-ce que tu penses que tu peux harceler les autres quand tu veux, et maintenant que tu t’excuses, les autres doivent forcément te pardonner ? Le
Janine se tenait au bord de la route animée, le regardant attentivement.Autour d’eux, les passants allaient et venaient, nombreux à se retourner pour admirer l’apparence exceptionnelle de Paulin.La lumière des réverbères n’était pas très vive, et le regard de Paulin est devenu légèrement mal à l’aise. Il a répondu instinctivement : « Janine, tu es si narcissique ? »Après avoir prononcé ces mots, Paulin a serré immédiatement ses lèvres minces, éprouvant un certain regret.Janine a hoché la tête : « Puisque tu ne m’aimes pas, alors ne te montre pas si souvent à mes côtés et ne faites pas toutes ces choses gentilles pour moi. Ça me donne l’impression que tu es tombé amoureux de moi. »Paulin a avalé difficilement : « Je fais tout cela parce que ... parce que je veux te compenser. Ces trois dernières années, je t’ai vraiment négligée. »Janine n’était pas le genre de fille visant l’argent qu’il avait imaginée.Les yeux de Janine ont picoté, et un goût amer lui est venu à la bouche. Elle