Janine a secoué la tête : « Je ne suis pas étudiante au conservatoire de piano et je n'ai pas commencé à en jouer depuis longtemps. »« Vous n'avez commencé à jouer que récemment et vous êtes déjà à un tel niveau ? Qui vous a appris à jouer du piano ? Pourriez-vous le révéler ? », a demandé l'animateurJanine a levé les yeux vers son quatrième cousin, Denis, avec une expression un peu gênée, puis a souri en disant : « C'est quelqu'un de très important pour moi. »Après avoir dit cela, le public a laissé échapper des murmures et des rires amusés.Paulin a jeté un coup d'œil à Denis à côté de lui, son humeur devenant de plus en plus maussade.Il regardait la femme qui souriait si joyeusement sur scène et se demandait qui pouvait bien être cette personne si importante pour elle.L'homme a tiré sur sa cravate, visiblement mécontent.Denis, de son côté, a jeté un regard délibéré à Paulin : « Tu entends ? Je suis celui qui est le plus important pour Janine. »Paulin : « ... » Pourquoi cette
Quand Janine a aperçu Carole, elle a remarqué que l'expression de la peste semblait un peu étrange, un sentiment indescriptible.Denis a suivi son regard et, en voyant Carole s’approcher, son visage s'est renfrogné immédiatement : « Que viens-tu faire ici ? »Janine a trouvé étrange que son quatrième cousin affiche une expression aussi peu amicale.D’habitude, il était assez doux avec les filles, probablement en raison de son côté un peu séducteur.Mais voir qu’il traitait Carole si durement était inhabituel.Carole a affiché un sourire quelque peu forcé, mais à cet instant, elle ne pouvait pas se soucier de l’attitude de Denis. Elle a observé Janine d’un regard hésitant : « La musique que tu as jouée tout à l’heure était vraiment jolie, mais au début, on aurait dit que tu y avais intégré une autre mélodie ; on aurait presque dit une comptine ? »Carole avait réfléchi à beaucoup de choses et ignorait si Janine se souvenait encore de son enfance.Si Janine se rappelait quelque chose, e
Après avoir lancé ces mots, Paulin a tourné les talons et est parti. Denis, fou de rage, n'avait jamais rencontré un homme aussi arrogant. S’il ne se retenait pas par respect pour Janine, il aurait déjà réglé son compte à ce type.À côté, Carole a ressenti un pincement au cœur en entendant les paroles de Paulin, mais sa priorité était de découvrir l’identité de Janine et de savoir si la famille Leclerc connaissait son véritable lien avec elle. Elle s'est hâtée alors de rattraper Denis, lui adressant un sourire mielleux : « Monsieur, vous semblez vraiment bien connaître Janine. J’ai même vu que votre troisième cousin s’entendait très bien avec elle ; ils semblent proches. »Denis s’est arrêté et a baissé les yeux pour la fixer : « Qu’est-ce que tu essaies de dire ? »Carole : « Oh, rien du tout. Je suis juste un peu curieuse. Vous passez pourtant le plus clair de votre temps à Marseille, non ? Quand avez-vous noué un tel lien avec Janine ? Comment vous êtes-vous connus ? »En entendan
Carole a été soudainement submergée par une profonde panique. Elle repensait attentivement à Janine : même si elle avait beaucoup changé en grandissant, ces yeux-là, eux, étaient toujours les mêmes.Comment n’avait-elle pas remarqué cela plus tôt ? Si elle s'en était rendu compte à temps, elle aurait pu faire en sorte que Janine disparaisse plus vite, sans jamais lui laisser la moindre chance de se rapprocher des membres de la famille Leclerc.Si Janine était vraiment l’héritière des Leclerc, cela la mettrait dans une situation extrêmement délicate. Pourtant, il y avait quelque chose qu’elle ne parvenait pas à comprendre : logiquement, Janine avait déjà côtoyé son troisième frère et plusieurs de leurs cousins depuis longtemps, alors pourquoi la famille Leclerc n’avait-elle toujours pas découvert son identité ?Cela lui paraissait vraiment étrange.Quand Carole n’était encore qu’une enfant, elle avait déjà entendu Janine parler de sa famille. Elle savait que son amie d’alors venait d’
Lucienne a demandé, un peu perplexe : « Excusez-moi, mademoiselle, vous avez quelque chose à me dire ? »Carole a sorti son téléphone et a fait jouer un morceau de musique : « Est-ce que c’est bien la pièce de piano que vous jouiez dans la salle de musique ? »« Oui, c’est bien moi, » a-t-elle répondu, intriguée. « Vous disiez que vous cherchiez une amie d'enfance ? » a demandé LucienneCarole a répondu : « C’est ça. Quand j’étais petite, j’ai visité un orphelinat près de chez moi, mais je me suis perdue en sortant. C’est une amie de l’orphelinat qui m’a aidée à retrouver mon chemin. Depuis, j’ai déménagé loin d’ici, mais j’ai enfin l’occasion de revenir et de la retrouver. Malheureusement, tout a changé, et je n’arrive pas à la retrouver. Le seul indice qu’il me reste, c’est ce morceau de piano : elle seule savait le jouer. »En entendant ces mots, Lucienne a pensé immédiatement à Janine, celle qui lui avait appris cette mélodie. Elles venaient du même orphelinat, bien que Lucienne
Voyant que Lucienne mordait à l’hameçon, Carole a répondu immédiatement : « En fait, sur le chemin, je réfléchissais à cette question, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de demander à Janine, donc je suis venue te voir en premier. »Lucienne, l’esprit tournant à toute vitesse, se demandait comment répondre. Carole, avec une lueur de calcul dans le regard, a demandé lentement : « Alors, c’est toi la personne que je cherche, n’est-ce pas ? »Elle venait de raconter toute l’histoire en détail et avait promis tant d’avantages à Lucienne, de quoi faire comprendre à quiconque avec un minimum de jugeote ce qu’elle attendait.Ayant grandi dans un orphelinat et subi maintes discriminations, Lucienne savait que cette chance était unique et précieuse. Elle s'est décidée alors à saisir l’occasion que Carole lui tendait, tout comme Carole elle-même l’avait fait par le passé en rencontrant Bruno.Un instant plus tard, Lucienne, légèrement nerveuse, a hoché la tête : « Oui, c’est bien moi, la pe
« Oh merci ! » a répondu Lucienne.Carole a dit : « Merci de quoi ? Après tout, tu es ma seule amie, non ? » Carole a souri avec une gentillesse amicale en regardant Lucienne, qui semblait être séduite par la promesse de certains avantages. Une idée audacieuse a alors traversé l’esprit de Carole : peut-être pourrait-elle se servir de Lucienne pour se débarrasser de Janine, cette garce.Carole s'est levée, affichant un air hautain : « Aujourd’hui, j’ai d’autres affaires à régler, alors je vais y aller. Mais la prochaine fois, on pourrait se faire une petite virée shopping et prendre un thé ensemble. J’ai même un cadeau pour toi. »« D’accord, occupe-toi bien de tes affaires. » a dit Lucienne Après avoir ajouté l’aristocrate Mademoiselle Carole sur Whatsapp et l’avoir regardée s’éloigner, Lucienne s’est même pinçée le bras. La douleur vive lui a confirmé qu’elle ne rêvait pas : la trame d’un véritable roman se déroulait enfin devant elle, et elle en était l’héroïne.L’excitation mo
Au départ, Janine voulait poser une question, mais Carole est soudainement apparue et l’a interrompue.Denis, en entendant sa question, a été un peu mal à l'aise : « Carole joue aussi du piano, elle voulait savoir si elle pouvait rejoindre notre équipe musicale. »Janine, étonnée, a demandé : « Alors Carole va rejoindre cette équipe musicale ? »« Impossible, elle n’a absolument aucun talent, qu’elle rêve un peu, » a répondu Denis avec mépris. Il ne permettrait jamais à Carole d’avoir une chance de rejoindre l’équipe musicale, c’était hors de question !Janine a cependant pensé à l’influence et aux antécédents familiaux de Carole. Si Carole voulait vraiment rejoindre cette équipe, cela ne devrait pas être trop difficile.Alors qu'ils s'apprêtaient à quitter les coulisses, le directeur est arrivé et a directement dit à Janine : « Mademoiselle, cette activité a été un succès grâce à toi. Que dirais-tu d'aller tous ensemble dîner ? »Janine n’avait pas prévu que le directeur apparaiss
Tout est fini, complètement fini.Janine a regardé la fille au visage livide, mais elle n'a ressenti aucune pitié. Après tout, si ce n’était pas son statut qui l’avait protégée aujourd’hui, celle qui aurait été harcelée et calomniée, c’était elle-même.Tout à coup, elle a aperçu Paulin entrer. Cet homme avait un bandage autour du bras, et son teint semblait aussi pâle.Elle ne s’attendait pas à ce que Paulin revienne si vite de l’hôpital. Non, en fait, vu la distance entre l’hôpital et l’école, c’était impossible qu’il soit revenu en si peu de temps. À moins qu’il ne soit jamais allé à l’hôpital et qu’il se soit rendu directement à l’infirmerie de l’école !Lorsque Paulin a apparu, ses traits remarquables et son apparence ont attiré immédiatement l’attention de nombreuses personnes. Il s'est dirigé directement vers la rangée des sièges réservés aux invités d’honneur et s’est assis à côté de ses frères aînés.Le directeur, en voyant cela, s'est dépêché de prendre la parole : « La vente
Les six frères de Janine se sont levés tous en même temps, dégageant une aura imposante.La suiveuse, en voyant cela, a affiché une expression légèrement mal à l’aise, mêlée de confusion. Ces hommes n’étaient-ils pas les frères de Carole ? Pourquoi Carole n’était-elle pas là, alors que Janine occupait maintenant cette place ? C’était vraiment étrange ! À ce moment-là, le directeur, voyant que la situation tournait mal, a envisagé d’intervenir en expliquant que Janine était l’épouse de Paulin, et que, en tant que femme de Paulin, elle n’avait aucun problème d’argent.Mais il a été immédiatement arrêté par un regard de la famille Leclerc.Le directeur a refermé la bouche, réalisant à quel point ces gens de la famille Leclerc étaient intimidants.« Janine, passe-moi le micro », a demandé l’aîné, Janine a jeté un coup d’œil à son grand frère et, obéissante, lui a tendu le micro.Bruno l'a pris et a regardé directement la fille qui avait cherché à provoquer : « L’argent de Janine vient de
Sa belle-sœur a souri doucement : « Ce n’est pas grave, Janine, un numéro représente l’identité de chacun. Tu peux acheter six parts, et nous nous en chargeons. »« Mais moi … »« Prends-les, tes frères sont tellement pleins de remords qu’ils seraient prêts à te donner leur cœur. Si tu n’en choisis qu’un, tu crois qu’ils ne se disputeraient pas ? Pour l’harmonie de la famille, je te conseille d’en acheter six, c’est plus équitable ! »Janine, perplexe, se retrouvait avec des points d’interrogation plein la tête.Elle n’avait entendu parler que d’acheter un cadeau pour chaque personne afin d’être juste, mais là, il s’agissait de dépenser de l’argent … Et il fallait que chacun contribue pour que ce soit « équitable » ?Elle a jeté un coup d’œil à ses frères. Tous hochaient la tête avec approbation.Bruno, l’aîné, a fait un geste grandiloquent : « Janine, ton grand frère est plus riche, dépense un peu plus de mon argent. »Son deuxième cousin, Benjamin, a toussoté légèrement : « Janine, l
« Janine, ça va ? » Janine est revenue à elle et a répondu en souriant : « Oui. » Bruno l'a regardée et a dit : « Tout à l'heure, il y aura une vente aux enchères caritative. Si tu veux quelque chose, prends-le sans t'inquiéter pour l'argent. » Janine le regardait avec un sourire en coin : « Ah, je me souviens que tu m'avais dit que tu travailles dans l'immobilier, non ? » Bruno a toussé légèrement : « J'ai juste dit que je travaillais dans l'immobilier, c'est toi qui as décidé que je suis vendeur de maisons. »Janine a tourné ensuite son regard vers ses autres frères : « Deuxième frère, programmeur ? » Franck a répondu sérieusement : « Janine, permets-moi de me présenter correctement, je suis le propriétaire de XX Technologie. »« Oh mon Dieu, ce célèbre jeu en ligne, c'est ta société qui l'a développé, n'est-ce pas ? »Janine s'est touchée légèrement la bouche, un peu incrédule.Cyril est intervenu immédiatement pour clarifier : « L'histoire du vétérinaire, c'est une invention de gr
Lorsque Janine a dit cela, elle a jeté un regard à ses frères devant elle : « Mais maintenant, je ne m'inquiète plus de ces choses, ce qui est passé est passé. Au moins, je sais que je n'ai pas été abandonnée, ma famille n'a jamais cessé de chercher mes traces. C'est suffisant pour moi. »Elle n'était pas seule, elle était aimée par sa famille.Vraiment, elle n'avait rien à regretter !Bruno a senti les larmes lui monter aux yeux et a dit d'une voix étranglée : « Janine, tu es vraiment trop gentille et raisonnable. »Il le savait, sa petite sœur était la personne la plus gentille, la plus adorable et la plus sage au monde !Janine a souri et répondu : « Allez, on y va, participons au dîner de fin d'année. Bien que je n'aie jamais eu de famille pour venir à mes réunions parents-professeurs quand j'étais petite, j'ai de la famille qui est venue à ma remise de diplôme, et ça me rend vraiment heureuse. »Les six hommes ont tous rougi, leur regard devenant légèrement humide. C'était bien sû
Janine a entendu cela et a commencé à comprendre ce qui s'était réellement passé à l'orphelinat.Il semblerait que Carole, sachant que la personne que son frère cherchait c’était elle, avait choisi de mentir et de cacher la vérité, la remplaçant pour revenir dans la famille Leclerc en tant que fille adoptive, menant une vie de riche héritière.Bruno regrettait profondément.Il a fixé froidement Carole et a dit : « La famille Leclerc va poursuivre cette affaire. Prépare-toi à aller en prison. »Madame Pascaline, également furieuse, a ajouté : « Et concernant l'incident où mon fils a été blessé, je vais m'assurer que justice soit faite. Elle n'arrivait pas à croire que Carole ait osé sortir un couteau, blessant ainsi son fils.Madame Pascaline était convaincue que Carole était une folle.Heureusement que c'est Janine qui a épousé sa famille, et non cette femme folle qu'était Carole !Elle a commencé à crier, alternant entre rires et pleurs, se comportant comme une véritable folle.Bruno
« Pas besoin, je vais juste passer à l’infirmerie de l’université pour un simple soin », a répondu Paulin d’un ton ferme, le visage impassible.« Je dois encore assister à un événement plus tard. »Ce qui comptait surtout, c’était que Janine devait monter sur scène aujourd’hui, et il ne voulait pas manquer ça.Il avait un pressentiment : si jamais il partait aujourd’hui, il deviendrait très difficile de revoir Janine à l’avenir.Jamais il n’aurait imaginé que Janine était la véritable fille de la famille Leclerc !Elle lui semblait de plus en plus distante.Janine a perçu une sorte de mélancolie dans le regard qu’il lui lançait, un sentiment de réticence à la laisser partir ?Elle a pensé immédiatement qu’elle devait se tromper. Comment Paulin pourrait-il ressentir de l’attachement envers elle ?Baissant les yeux, elle a murmuré :« Je pense aussi qu’aller à l’hôpital serait mieux. »« Oui, mon fils, tu vois, même Janine le dit ! Elle se soucie tellement de toi, alors va à l’hôpital,
Janine a levé les yeux et a croisé le regard de Paulin. Soudain, elle a réalisé quelque chose.C’est vrai, Cet homme avait toujours mal compris la relation qu’elle entretenait avec son troisième frère, pensant que l’enfant qu’elle portait était celui de ce dernier.À l’époque, pour faciliter son divorce, elle n’avait pas démenti cette idée.Mais maintenant que Paulin savait que Cyril était son frère, il devait se rendre compte qu’elle avait menti, et commencerait probablement à se demander qui était le père de l’enfant qu’elle portait.Tout à coup, une bataille intérieure a fait rage dans l’esprit de Janine !Elle ne voulait pas révéler sa grossesse à ce moment précis, encore moins admettre que l’enfant qu’elle portait était celui de Paulin.Quelques jours plus tôt, pour obtenir son divorce, elle avait menti à la grand-mère de Paulin en disant qu’elle n’attendait pas d’enfant.Si la grand-mère venait à apprendre la vérité, elle serait certainement blessée.L’esprit de Janine s'est mis
Puisque Janine est vraiment la fille aînée de la famille Leclerc, c’est une bonne nouvelle pour tout le monde !Louise a acquiescé également : « Oui, oui, Janine, oh pardon, ma belle-sœur ! »Janine a ressenti pour la première fois la différence apportée par son identité et son statut.La dernière fois qu’elle était allée au centre commercial, elle se souvenait encore très bien de l’expression hautaine de Madame Pascaline et de Louise ...C’est dommage qu’elle ne soit pas aussi mesquine !Elle a baissé les yeux et répondu avec un sourire qui n’en était pas vraiment un : « Désolée, mais je ne fais plus partie de la famille Cordier. Après tout, j’ai déjà divorcé de Paulin. »Après avoir dit cela, elle a senti le regard perçant de Paulin se poser sur elle.Elle a redressé son dos, désormais soutenue par sa propre famille, qu’avait-elle à craindre ?Madame Pascaline a semblé soudainement un peu paniquée : « Mon fils, tu as divorcé de Janine quand ? Vous n’aviez pas traîné pour régler les f