Maintenant que la vieille dame Nadine a été opérée, le divorce entre Janine et Paulin n'était qu'une question de temps.En voyant le sourire triomphant de Carole, Janine s'est sentie mal à l'aise. Elle a esquissé un sourire moqueur : « Carole, tu n'as pas encore tout lu, n'est-ce pas ? Jette un œil à la section sur le partage des biens. Je vais devenir la femme la plus riche, que vaut un homme ? »Carole, sceptique, a ouvert la section sur le partage des biens et est tombée sur le premier point : l’homme doit transférer toutes ses actions au nom de la femme. Elle est restée bouche bée.Carole, avec un air de mépris, a répliqué : « Janine, tu rêves ! Paulin ne pourrait jamais accepter une telle condition ! » Si Paulin transférait toutes les actions de la famille Cordier à Janine, ce serait comme sortir complètement sans rien.Janine a croisé les bras : « Désolée, Paulin a déjà signé, donc il a accepté cette condition de divorce. »« Impossible ! »Carole a feuilleté la dernière page et
Janine haussait un sourcil : « Merci pour le rappel. Je vais le signer tout de suite, et ce document sera alors valide. Dans le futur, je deviendrai la femme la plus riche, et je vous inviterai tous les deux à ma soirée de célébration. »Janine disait cela intentionnellement, chaque mot étant comme un coup de poignard pour Carole.Elle voulait depuis toujours épouser un membre de la famille Cordier, mais maintenant que Paulin allait se retrouver démuni, elle se demandait si cela était encore possible.Carole scrutait le document de divorce devant elle ; elle ne pouvait absolument pas laisser Janine gagner et que toute la fortune de la famille Cordier tombe entre ses mains !Janine, voyant l’expression contrariée de Carole, a tiré fermement sur le document de divorce : « Désolée, Madame, mais tu vas devoir lâcher prise. »À peine avait-elle fini sa phrase que Carole s’emparait du document et, en quelques mouvements rapides, le déchirait en morceaux.Janine a levé les yeux pour regarder
Carole a raccroché son téléphone, déterminée à empêcher Janine de réussir. Si Madame Pascaline intervenait, elle serait sûrement capable de contrer les manigances de Janine.Après avoir quitté le grand auditorium, Janine se sentait plutôt bien. Après tout, l'expression de Carole, cette petite peste, était vraiment mémorable, surtout quand elle avait déchiré le contrat de divorce, résolvant ainsi un gros problème pour elle.Le directeur s'est approché d'elle : « Janine, comment s'est passée ta discussion avec Monsieur Paulin ? A-t-il des remarques sur la conception de notre auditorium ? »Janine, se redressant avec assurance, a répondu : « Il a dit que tout allait bien, qu'il n'avait aucune remarque. »Elle n'avait même pas eu le temps de lui poser la question, mais Paulin ne s'attardait sûrement pas sur ces détails insignifiants, donc pas besoin de s'en inquiéter.À peine avait-elle fini de parler qu'une voix grave a retenti derrière elle : « Quand ai-je dit cela ? »Janine s'est figée
Janine se sentait vraiment mal, au point de croire qu'elle allait vomir son foie. Elle se demandait ce qui n'allait pas, peut-être avait-elle mal mangé à midi ?Alors qu'elle s'arrêtait, un homme à côté d'elle lui a tendu une bouteille d'eau minérale, ses doigts étaient longs et élégants. Janine a jeté un coup d'œil à l'eau que Paulin lui tendait, puis sans hésiter, elle l'a pris et a bu quelques gorgées, se sentant déjà mieux.Cependant, elle se frottait le ventre, se sentant un peu mal sans vraiment savoir pourquoi. Paulin a froncé les sourcils, son regard se posant sur son ventre : « Qu'est-ce qui ne va pas ? »« Rien, peut-être que j'ai mangé trop gras à midi, ça m'a donné des nausées, », a-t-elle réponduJanine pensait que c'était sans doute cela, surtout qu'elle avait été généralement bien depuis sa grossesse, à part quelques nausées occasionnelles, mais la plupart du temps, elle arrivait à gérer.Elle s'apprêtait à partir, mais l'homme lui a attrapé le poignet, son regard dev
Paulin a entendu cela et a répliqué d’un ton sévère : « Où est le brancard ? »Le directeur a immédiatement ordonné à une infirmière d’amener un brancard. Paulin a alors déposé délicatement Janine dessus et a regardé le directeur : « Elle est enceinte, elle a vomi et s'est évanouie. »Dans sa panique précédente, il avait oublié que le brancard aurait été plus rapide, mais maintenant qu'il était redevenu lucide, il a décrit rapidement l'état de Janine au médecin.En entendant qu'elle était enceinte, le directeur s'est redressé immédiatement : « Monsieur Paulin, soyez assuré, nous ferons tout pour garantir la sécurité de la mère et de l’enfant », a dit le directeurPaul a ajouté : « Mieux vaut que ce soit le cas. Si elle perd même un seul cheveu, vous pouvez être sûr que votre hôpital n’ouvrira plus. »L'homme a fixé le brancard être emporté en urgence vers la salle d'opération pour des examens, puis il a ôté sa veste et a tiré sur sa cravate, sentant la sueur déjà tremper son dos.Il s
Paulin a froncé les sourcils en voyant l'appellation « quatrième cousin » .Qui est son quatrième cousin ?L'homme a regardé le téléphone qui sonnait sans arrêt, comme s'il ne comptait pas arrêter.Finalement, il n'a pas pu s'empêcher de décrocher.On a entendu la voix de Denis : « Janine, je suis devant l'école, tu n'as pas encore fini les cours ? Je t'attends. »En entendant la voix d'un homme, le visage de Paulin s'est refroidi : « Elle n'a pas besoin que tu l'attendes. »« Qui es-tu ? », a-t-il demandéDenis, en entendant un homme au téléphone, a immédiatement changé de visage : « Écoute, frère, parlons calmement. D'abord, laisse Janine partir. Si tu veux de l'argent ou discuter des conditions, fais comme tu veux. »Après avoir entendu, Paulin se demandait si l'autre partie était fou ?Il a serré les lèvres : « C'est moi qui devrais dire ça. À l'avenir, les membres de la famille Leclerc devraient rester loin de Janine, sinon ne dis pas que je ne suis pas gentil. »Après avoir dit c
Paulin a remarqué son regard de méfiance et s'est senti un peu irrité. Est-ce qu'elle le voyait vraiment comme ça ?L'homme a levé les yeux : « Sinon ? Ce n'est pas mon enfant, pourquoi le garder ? »En entendant cela, Janine est restée figée, baissant les yeux sur son ventre, et les larmes ont commencé à couler à flots.Son enfant était parti ?Paulin, voyant Janine pleurer, a eu l'impression que la blague avait trop duré. Il a dit : « Ne pleure pas. »À peine avait-il fini de parler que Janine s'est soudainement levée du lit et s'est jetée sur lui : « Paulin, je vais te faire payer ! »Paulin, inquiet qu'elle se blesse, a rapidement écarté son ordinateur et a levé la main pour la rattraper.Mais à l'instant suivant, elle a fermement saisi son cou.Janine s'est retournée, s'est installée sur ses jambes et a serré ses mains autour de son cou. Son enfant était parti, et elle allait le faire payer cher !Paulin a ressenti une douleur aiguë dans la gorge et, ne pouvant pas la repousser av
En entendant ces mots de Paulin, la température du visage de Janine est montée en flèche !Que racontait cet homme ?Cependant, le médecin est resté très calme, comme s'il n'était pas surpris : « Nous avons des livres de vulgarisation sur ce sujet à l'hôpital, si tu en as besoin, tu peux en acheter un. »Paulin a caressé son menton : « Vraiment ? C'est plutôt humain. »Janine est intervenue rapidement, se tournant vers le médecin : « Alors, mes enfants vont vraiment bien ? »Elle avait bien entendu le médecin dire que les enfants étaient là, mais elle voulait confirmer encore une fois, pour s'assurer que Paulin ne conspirait pas pour la tromper.Le médecin la regardait : « Si les enfants n'étaient pas là, tu ne serais pas en train de parler si vigoureusement, une interruption de grossesse n'est pas une petite opération. »À cette déclaration, Janine a commencé à se calmer, car il semblait en effet qu'elle n'avait pas de gêne, surtout en bas, et il n'y avait pas d'odeur de sang.Si elle
Après avoir mangé ce morceau de pâtisserie, Janine a bu une gorgée d’eau. Elle a alors remarqué que Paulin la fixait sans détour.Ses yeux, longs et profonds, étaient rivés sur elle.Il ne disait rien, mais sous la lumière tamisée, ses traits ciselés paraissaient encore plus marqués.Son regard la mettait mal à l’aise. Elle a baissé les yeux et a murmuré : « Il se fait tard, tu devrais rentrer. »Elle l’a littéralement chassé de chez elle, sans même lui accorder un dernier regard.Elle ne voyait pas pourquoi elle devrait être aimable avec lui. Après tout, ils étaient divorcés maintenant. Peu importe ce qu’il faisait, elle s’en fichait complètement.Paulin a fini par se lever du canapé. Sa silhouette imposante s’est dressée sous la lumière, projetant une ombre longue sur le sol.L’espace, déjà exigu, paraissait encore plus étroit à cause de sa présence, son corps obstruant la lumière devant elle.Son ombre l’enveloppait, et son regard était à la fois sombre et insondable.Elle a senti s
Sérieux ? Il choisissait ce moment pour venir la perturber ?Peu de temps après, elle a cru entendre la sonnerie de la porte d’entrée.Janine s’est redressée d’un coup dans son lit.Il n’aurait quand même pas osé monter, si ?Elle a réfléchi un instant. Elle devait sûrement avoir mal entendu. Paulin ne viendrait pas jusqu’ici pour la voir !Mais elle a ensuite entendu qu’on frappait à la porte.Sans perdre une seconde, elle a ouvert la porte de sa chambre, juste à temps pour voir sa tante se diriger vers l’entrée.« Il est tard... C’est qui ? »« Tante Solène... »Elle a voulu l’arrêter, mais c’était trop tard.La porte s’est ouverte, révélant Paulin sur le seuil. Il portait un ensemble sportif gris, bien loin de son allure stricte et impénétrable en costume. Il avait l’air... plus accessible, plus ancré dans la vie quotidienne.Janine a esquissé un sourire gêné, mais poli. Ce salaud était vraiment monté jusqu’ici !Solène, en reconnaissant Paulin, a ouvert de grands yeux, stupéfaite.
Deux hommes se sont croisés dans le couloir. L’un affichait une maturité froide et impitoyable, tandis que l’autre dégageait une distance glaciale et détachée.L’atmosphère semblait d’un calme absolu.Alors qu’ils allaient se croiser, Paulin n’a pas pu s’empêcher de prendre la parole : « Elle et toi, ça ne marchera pas. »Un léger sourire a effleuré les lèvres d’André : « En tant qu’ex-mari, tu te mêles un peu trop de ce qui ne te regarde pas. »« Arrête ! »Paulin a pivoté légèrement, son regard perçant et glacial : « C’est un avertissement. De toute façon, ta famille n’acceptera jamais les enfants qu’elle porte. Elle est têtue, elle ira jusqu’au bout pour les garder. »« Non. Ma famille sera ravie d’accepter les enfants qu’elle porte. Parce que moi, je suis stérile. Je n’aurai jamais d’enfant. Si je l’épouse, j’aurai à la fois une femme et des enfants. Et en plus, ce sont des jumeaux. Ma mère ne va pas en revenir de joie. »D’un ton léger, André a lâché ces mots avant de tourner les
Si les autres frères l'apprenaient, elle ne pourrait probablement pas les retenir.Alors qu'elle s'apprêtait à répondre, elle a soudain remarqué le reflet sur la bouteille de vin rouge derrière elle – l'homme debout à la porte n'était autre que Paulin.Quelle coïncidence, sa salle privée était juste à côté ?Depuis combien de temps cet homme odieux se tenait-il là ?Janine a hésité un instant, puis a regardé André en face d'elle : « Parce que l'enfant n'est pas de lui. »En entendant cette réponse, une lueur de surprise a traversé le regard d'André, comme s'il ne croyait pas tout à fait ses paroles.Après avoir parlé, Janine a continué à surveiller du coin de l'œil le reflet sur la bouteille de vin.Peu de temps après, la silhouette s'est éloignée et est retournée à l'intérieur.Janine a poussé un léger soupir de soulagement. Pour l'instant, elle ne voulait pas que Paulin sache que l'enfant était de lui, car elle était déterminée à emmener l'enfant avec elle.Le repas était à moitié te
Quand Janine a vu Paulin, elle a soudain réalisé à quel point le monde était petit. Comment pouvait-elle le croiser ici, de toutes les places ?Paulin se tenait au milieu d'un groupe, sa haute stature et sa démarche assurée le rendant particulièrement remarquable.Mais quand il a aperçu Janine en compagnie d'un homme, son pas s'est légèrement décalé, et son regard s'est fixé intensément sur elle.En tant que grand patron, quand Paulin regardait quelque part, les autres suivaient naturellement son regard.Ses lèvres minces se sont serrées en une ligne froide. Pour être honnête, il était surpris de la voir ici.Mais ce qui l'a encore plus surpris, c'était de la voir dîner avec un homme inconnu.Son regard s'est immédiatement assombri. Chaque fois qu'il voyait un homme à ses côtés, son humeur devenait exécrable.L'atmosphère dans le hall est devenue étrangement tendue.Janine ne s'attendait pas à croiser Cet homme odieux ici. Elle a ignoré Paulin et s'est tournée vers André : « Allons-y.
« Parler dans le dos des gens, ce n’est pas très bien non plus, n’est-ce pas ? » a déclaré André.Janine a immédiatement senti un frisson lui parcourir le dos. Elle s’est retournée et a vu le beau médecin debout à l’entrée, appuyé contre le cadre de la porte, le regard pénétrant fixé sur elle.Elle ne s’attendait pas à se faire prendre sur le fait.Elle a forcé un sourire : « Euh... ce n’est pas ce que je voulais dire. En général, plus un médecin est strict, meilleur il est. »« Janine, ne le prends pas trop à cœur, il est toujours comme ça », a dit son frèreCyril a tapoté son épaule : « À propos, Janine, on sort dîner ce soir ? C’est rare que certains viennent en mission à Paris pour une semaine. Il a fait le déplacement pour me voir, alors je dois au moins l’inviter à manger. »« Tu n’es pas si important que ça. J’ai entendu dire que tu avais retrouvé ta sœur, alors je suis venu spécialement pour voir à quoi elle ressemble », a ajouté André.Janine a cligné des yeux. Il était venu s
Janine a réfléchi attentivement avant de répondre : « Il ne devrait pas y avoir de problème, Mamie. Y a-t-il quelque chose que tu aimerais que je fasse pour toi ? »« Cette opération était une question de vie ou de mort, et après avoir finalement quitté l'hôpital et commencé à récupérer, j'ai décidé d'organiser une petite fête pour célébrer cela. Je voudrais t'inviter, ainsi que tes frères, à y participer. Penses-tu qu'ils auront du temps ? » a demandé la vieille dame NadineJanine ne s'attendait pas à ce que la grand-mère de Paulin invite également ses frères à la fête.Cette image était si indescriptible qu'elle osait à peine y croire !Elle a hésité un moment : « Euh, Mamie, je devrais en parler à mes frères d'abord. Je te répondrai plus tard. »Après avoir raccroché, Janine était distraite pendant son petit-déjeuner.Comment allait-elle aborder ce sujet avec ses frères ?À midi, Janine a commencé à sentir un certain inconfort dans son ventre, comme si quelque chose le frappait.Inq
Josiane s’est empressée de parler : « Janine, en tant qu’anciennes camarades de classe, je t’en prie, pardonne-moi cette fois. Je n’oserai plus jamais. L’entreprise de ma famille a fait faillite, mon père a été emmené par des hommes, et si cela continue, nous n’aurons vraiment plus aucun recours. »« Et quand tu harcelais les autres, quand tu répandais des rumeurs malveillantes pour nuire aux autres, tu n’as jamais pensé que tu en arriverais là un jour ? »En voyant Josiane rester sans voix, Janine lui a lancé un regard froid : « Je te le répète, je ne te pardonnerai pas. »Elle allait partir, mais Josiane s’est agenouillée soudainement : « Janine, pardonne-moi cette fois, je m’excuserai publiquement dans le groupe des anciens élèves et je publierai un message épinglé sur mon réseau social. Je n’oserai plus jamais ! »« Lâche-moi ! Pourquoi est-ce que tu penses que tu peux harceler les autres quand tu veux, et maintenant que tu t’excuses, les autres doivent forcément te pardonner ? Le
Janine se tenait au bord de la route animée, le regardant attentivement.Autour d’eux, les passants allaient et venaient, nombreux à se retourner pour admirer l’apparence exceptionnelle de Paulin.La lumière des réverbères n’était pas très vive, et le regard de Paulin est devenu légèrement mal à l’aise. Il a répondu instinctivement : « Janine, tu es si narcissique ? »Après avoir prononcé ces mots, Paulin a serré immédiatement ses lèvres minces, éprouvant un certain regret.Janine a hoché la tête : « Puisque tu ne m’aimes pas, alors ne te montre pas si souvent à mes côtés et ne faites pas toutes ces choses gentilles pour moi. Ça me donne l’impression que tu es tombé amoureux de moi. »Paulin a avalé difficilement : « Je fais tout cela parce que ... parce que je veux te compenser. Ces trois dernières années, je t’ai vraiment négligée. »Janine n’était pas le genre de fille visant l’argent qu’il avait imaginée.Les yeux de Janine ont picoté, et un goût amer lui est venu à la bouche. Elle