Maintenant que la vieille dame pouvait enfin se faire opérer, elle pensait que l'homme serait ravi à l'idée du divorce. Pourtant, Paulin avait suggéré qu'ils pouvaient ne pas divorcer ! C'était un vrai sarcasme ! Il estimait peut-être qu'ils pourraient continuer à vivre ensemble, mais Janine n'avait plus envie de se contenter de ça. Elle ne souhaitait plus attendre un bateau qui ne serait jamais au port. Et puis, elle était enceinte de jumeaux, comment pourrait-elle rester chez les Cordier ? Une fois ses examens de fin de semestre terminés - à condition d'avoir des notes suffisantes pour obtenir tous ses crédits - elle prévoyait de rentrer avec ses frères à Marseille pour accoucher et entamer une nouvelle vie. Elle était prête depuis longtemps à partir ! Peut-être que Paulin avait enfin compris la véritable nature de cette pute de Carole et, après mûre réflexion, estimait que Janine était la plus naïve, donc la plus adaptée à être sa femme. D'après elle, c'était pourquoi cet hom
« Ahaha, Janine, tu t'emballes, non ? Tu es effrayée que j'aie touché un point sensible et maintenant tu n'oses pas te défendre, c'est ça ? », a ajouté LouiseVoyant que Janine restait silencieuse, Louise était ravie au possible. Elle avait découvert ce grand secret qui restait caché à tous, mais qu'elle seule connaissait. Janine a répondu d'un ton froid : « Oui, tu as tout compris. Je suis enceinte et j'ai dissimulé cette information, tout en préparant discrètement ce contrat de succession. »« Haha, Janine, tu dois finir par admettre la vérité ! J'en parlerai à tout le monde dès maintenant, je révélerai ta véritable nature. »En l'entendant, Janine a légèrement relevé les sourcils : « Louise, tu es vraiment stupide ! »Son regard était empreint de mépris, ce qui a irrité Louise : « Qu'est-ce que tu veux dire, c'est toi qui es conne ! »« Moi ? Tu ne sais pas lire ce contrat ? Maintenant que Paulin l'a signé, il peut entrer en vigueur à tout moment, cela dépend simplement de quand j
Se pourrait-il qu'elle ait peu mangé ce matin, à cause de Carole qui l'avait faite trébucher, faisant tomber son petit-déjeuner par terre. Paulin a laissé tomber un regard sur elle, puis il a demandé à l'assistant : « Apportez-lui le déjeuner. »Janine s'est tournée rapidement vers l'assistant : « Attendez. » L'homme près d'elle a entrouvert les lèvres : « Quoi, tu ne veux pas manger ce que je te propose ? »Janine a éructé : « Non, j'aimerais quelque chose de léger, avec une soupe et des fruits. »Après sa réponse, l'atmosphère est devenue encore plus froide. L'homme a ajusté son col : « Janine, tu as de bons arguments. Ai-je proposé de t'inviter à manger ? »Janine a répondu sans broncher, avec assurance : « En tant que président du Groupe Cordier, n'es-tu pas censé nourrir la personne qui vient rendre visite à ta grand-mère ? Es-tu vraiment aussi mesquin ? » Paulin s'est mis en colère à l'écoute de cette explication. Parfait, maintenant c'était encore sa faute. Peu après, l'ass
Janine, à l'écoute des paroles de Paulin, a eu l'air choquée, sa bouche s'est ouverte si grand qu'on aurait pu y glisser un œuf entier.Comment ce type pouvait dire de telles absurdités ? Quoi qu'il se passe, Paulin serait là pour la protéger ? Devait-il vraiment lui dire cela ?Janine a cligné des yeux : « Monsieur Paulin, si j'avais su que tu avais ce genre d’attitude, je n'aurais jamais subi ces trois dernières années de frustration ! »« Il n'est jamais trop tard pour le savoir. », a ajouté l'hommeDans le regard profond et obscur de l'homme, on sentait clairement son intention profonde.Ses beaux yeux séduisants ont fait battre plus vite le cœur de Janine, elle n'a pu s'empêcher de trouver cet homme magnifique sous tous les angles. Paulin a parlé d'un ton posé : « Tu n'es pas obligée de répondre tout de suite. Je peux te donner du temps pour y réfléchir. »Rapidement, elle a repris le contrôle de ses émotions et a répondu en toussotant : « Monsieur Paulin, as-tu déjà entendu d
Paulin a légèrement relevé les coins de ses lèvres, souriant faiblement. « C'est vraiment formidable ! », a crié JanineElle a relevé la tête pour regarder l'homme devant elle. Son visage anguleux et maigre était magnifique sous la lumière, ses traits ressemblaient à une peinture. En un instant, Janine a été captivée par sa beauté. À ce moment-là, Cyril est sorti du bloc opératoire, fatigué mais soulagé.Voyant Janine qui serrait Paulin contre elle, il s'est soudainement mis à froncer les sourcils et a crié : « Que faites-vous ? Arrêtez-vous ! »Alertée par la voix de son frère aîné, Janine a rapidement compris son comportement. Elle avait simplement été si heureuse qu'elle avait eu tendance à s'accrocher à Paulin.Janine a rougi et a relâché son étreinte, tournant la tête vers Cyril, les yeux brillants : « Ça y est ! »Son frère aîné avait promis que l'opération serait un succès, et il avait tenu parole. Cyril a souri, passant une main dans ses cheveux : « Bien sûr, je tiens to
Voyant Carole, Janine est restée un instant silencieuse. Cette espèce de malade n'a pas encore quitté l'hôpital ? L'intervention de la vieille dame Nadine était maintenant terminée. La raison pour laquelle Carole était venue à l'hôpital était probablement pour faire un simple passage hypocrite. Janine ne pensait pas que Carole soit vraiment préoccupée par la santé de la vieille dame.Un moment de silence s’en est suivi. Lorsque Cyril l'a aperçu, son cœur s'est aussi serré dans sa poitrine. Pourquoi cette femme était-elle aussi à l'hôpital ?Oh non, si Carole venait à dire quelque chose de pas bien, tout tournerait mal aujourd'hui ! Que faire, que faire ?Du côté de Carole, la jalousie la consumait en voyant Janine rester avec son frère aîné Cyril.Comment cette putain de Janine avait-elle réussi à s'attacher à son frère aîné ! Maintenant, Carole regrettait de l'avoir invitée lors de son propre engagement. Peut-être aurait-elle ainsi évité à Janine autant de contacts avec so
Le dos de Janine s'est raidi.Quand avait-elle devancé cette pute nommée Carole pour comprendre aussi vite ses intentions ? Janine s'est tournée, voyant l'expression triomphante de cette dernière : « Qu'est-ce que tu veux alors ? » À ce moment, Janine a presque oublié que le frère de Carole était médecin traitant de la vieille dame, et qu'elle pourrait donc connaître son propre frère aîné.Avant, lors du déménagement de leur ancien quartier, Carole avait agi en secret. Si cette dernière apprenait son lien avec son frère aîné, cela pourrait devenir problématique. Dans l’instant qui suivait, Carole s'est dressée en disant d'un ton fier : « Janine, renonce dès maintenant à cet espoir. Tu n'es absolument pas à la hauteur de Cyril, arrête ces rêves stériles. »Lorsque Janine a entendu cela, elle a légèrement froncé les sourcils. Cette phrase lui a rappelé quelque chose. Paulin avait déjà dit qu'elle n'était pas faite pour Cyril.C'était sûr qu'elle et Cyril n'allaient pas ensemble, car
Janine n'aurait jamais cru entendre Carole dire un jour qu'elle l'avait agressée sexuellement.Mdr, quelle plaisanterie ! C'était du n'importe quoi !Carole, déterminée à ne pas se laisser faire, a rétorqué : « Est-ce que j'ai dit quelque chose de mal ? Qui est-ce qui m'a serrée contre elle dans l'ascenseur plus tôt, et qui m'a empêchée de partir en me collant au mur ? C’est toi ! »...Janine s'est sentie offensée ! Elle allait ouvrir la bouche pour se justifier lorsque Paulin s'est emparée brusquement de son bras. Ses lèvres fines se sont crispés : « Janine, viens avec moi ! »« Paulin, lâche-moi d'abord ! », a crié JanineElle a tourné la tête pour jeter un coup d'œil à Carole.Cette petite traînée avait bel et bien l'air de triompher.Bon sang, Janine venait encore de se faire piéger ! Qu'est-ce que ce type, Paulin, avait dans la tête ? Puis, Janine a été conduite dans un coin près du couloir. Elle a relevé les yeux pour parler, mais l'homme l'a fermement saisie par le menton
C’est ça, cette explication était la seule logique !Carole s'est sentie comme plongée dans un bain de glace. Elle a tourné la tête pour regarder Janine, puis Madame Pascaline : « Qu’est-ce que vous voulez dire, la famille de Janine ? »« Tu n’arrêtais pas de demander qui avait accompagné Janine au centre commercial pour lui acheter une robe, n’est-ce pas ? Eh bien, c’était ta belle-sœur ! »Ces mots de Madame Pascaline ont éteint complètement la flamme de colère et de jalousie au fond du cœur de Carole.Elle a vacillé, incapable de rester debout : « Ce n’est pas possible, comment cela pourrait-il être vrai ? »Depuis quand la famille Leclerc avait-elle retrouvé Janine ? Pourquoi n’en avait-elle absolument rien su ?Et même que sa belle-sœur, Donatienne, a accompagné Janine faire du shopping, cela lui était complètement inconnu !À cet instant, Carole s’est avancé vers Janine avec un sourire : « Madame Pascaline, il n’y a jamais eu deux jeunes filles de grande lignée dans la famille
Carole a eu soudain un mauvais pressentiment.Madame Pascaline a été visiblement surprise en disant : « Tu n’es pas au courant ? Janine a retrouvé sa famille. Ce jour-là, elle était au centre commercial avec eux pour acheter une robe. Sa famille possède même une carte VIP suprême de Dior, avec laquelle ils peuvent choisir n’importe quelle pièce en édition limitée. »En disant cela, Madame Pascaline a jeté un regard perplexe à Janine : « Pourquoi as-tu seulement acheté une robe, sans prendre un sac ? C’est un ensemble pourtant ! »Le visage de Janine s’est assombri légèrement. Elle a senti le regard de Paulin posé sur elle, mais a répondu calmement : « Parce que je n’aime pas. »Les sourcils de l'homme se sont froncés.Était-ce parce qu’elle n’aimait pas le sac ou parce qu’elle n’aimait pas ce qu’il lui avait offert ?À côté, Carole a poussé soudain un cri strident : « C’est impossible ! Ce n’est pas possible ! Janine, comment as-tu pu retrouver ta famille ? C’est forcément faux ! »Si
« Pourquoi serai-je en colère ? », a-t-elle demandé« La robe de Janine … » a marmonné CaroleMadame Pascaline, légèrement impatiente, a interrompu : « Une robe, encore une robe. Mademoiselle Carole, tout ce qui vous intéresse, c’est de comparer ces choses ? »Carole ne s’attendait absolument pas à ce que Madame Pascaline dise une telle chose.Janine a esquissé un léger sourire : « Carole, sais-tu pourquoi ton coup n’a pas marché aujourd’hui ? Parce que le jour où j’ai acheté cette robe, Madame Pascaline était justement présente. »« Quoi ? »Le visage de Carole a changé plusieurs fois de couleur, comme si elle avait quelque chose de coincé dans la gorge qu’elle ne pouvait ni cracher ni avaler.Cela signifiait que la robe de Janine était bel et bien authentique !Janine a jeté un coup d’œil à Madame Pascaline, visiblement contrariée, et a poursuivi : « J’ai raison, n’est-ce pas, Madame Pascaline ? »Cette dernière, le visage sombre, a répondu : « Oui, et maintenant, tu es fière de toi,
Janine a regardé Carole calmement et a dit :« Puisque cette robe a été achetée par un membre de ma famille, je ne peux pas te laisser dire n’importe quoi et salir son authenticité. »Carole a éclaté de rire sarcastiquement : « Ta famille ? Tu penses vraiment que ta famille a les moyens d’acheter cette robe ? »Carole ne croyait pas un mot de ce que Janine disait. Elle avait déjà enquêté sur son passé et savait que la famille adoptive de Janine était pauvre, incapable de se permettre de tels articles de luxe.« Crois ce que tu veux. Mais ce qui m’étonne, Carole, c’est que toi, tu oses porter une contrefaçon ? Et ton sac, il est aussi faux ? », a ajouté JanineLe mot contrefaçon a piqué Carole au vif.Elle s’est écriée d’une voix aiguë : « C’est toi qui portes du faux ! Mon sac est absolument authentique ! »Madeleine est intervenue en riant : « Peut-être, mais ta robe, elle, est bien une contrefaçon. »Le visage de Carole s'est déformé de colère.« Janine ! Arrête de jouer la sainte. J
La meilleure amie de Janine, Madeleine, s’est avancée et a lancé un regard méprisant à Carole : « Tout le monde à l’école parle maintenant de la relation entre Janine et Paulin. La dernière fois, lorsque Janine a été faussement accusée et insultée anonymement, Paulin s’est rendu personnellement au bureau du directeur pour clarifier publiquement leur statut de couple. »Carole a serré les dents de rage. Elle avait effectivement entendu parler de cet incident, mais heureusement, les rumeurs n’avaient pas encore été largement diffusées, restant confinées à un cercle restreint à l’école.La petite acolyte de Carole a rétorqué immédiatement : « Tout le monde sait que les grandes familles aiment faire semblant. Janine sera bientôt mise à la porte. Ce n’est qu’une femme déchue, alors pourquoi se donne-t-elle autant d’importance ? »Madeleine a explosé de colère en entendant cela : « Tu racontes n’importe quoi ! Tu es en train d’insulter qui, là ? »« Est-ce que je mens ? Si Janine était vraim
Janine a aperçu Carole entrer avec une fille qu’elle a reconnu immédiatement : c’était celle qui était très proche de Carole au conservatoire de musique.Son regard se posait sur Carole, et elle a remarqué que leurs robes n’étaient pas simplement similaires, mais identiques !N’avait-on pas dit que cette robe était unique dans toute la ville de Paris ?Mais Janine était certaine d’avoir acheté l’originale. Alors, la robe que portait Carole, serait-ce une contrefaçon ?À ce moment-là, Carole a remarqué aussi la robe de soirée de Janine.La coupe impeccable, le tissu de haute qualité … Tout cela respirait le luxe. Les yeux de Carole se sont emplis aussitôt de jalousie.Se pourrait-il que cette robe unique ait été achetée par Janine ?Impossible ! Comment une personne comme Janine aurait-elle les moyens d’acquérir une telle pièce ?Dès l’entrée de Carole, tous les regards ont convergé vers elles, ou plus précisément, vers leurs robes.Une voix basse s’est élevée dans la salle : « Mais
Carole a affiché une expression un peu gênée : « J’avais un peu de travail à faire tout à l’heure, alors je n’ai pas vu le message que mon grand frère m’a envoyé sur Whatsapp. »Louise s’est avancée avec enthousiasme et a pris son bras : « Carole, allons-y ensemble. Tu ne sais pas, mais la scène où tes cousins et tes frères sont descendus de la voiture tout à l’heure était incroyable ! Je te garantis que toutes les filles présentes ont été séduites sur le champ. »Elle avait les yeux pétillants d’admiration, ne sachant pas lequel choisir comme potentiel petit ami, car ils étaient tous incroyablement beaux.Carole a affiché un sourire fier, jetant un coup d’œil à Louise, et a retiré doucement son bras :« Louise, j’aimerais discuter seule avec ma famille. Plus tard, je te présenterai mes frères, d’accord ? »Le sourire de Louise a disparu instantanément, remplacé par une expression embarrassée. Elle a hoché la tête :« Carole, qu’est-ce que tu veux dire ? Tu m’avais promis que je pourrai
Carole, voyant l’expression arrogante de Lucienne, a levé à nouveau la main et lui a asséné une gifle : « Pour qui te prends-tu, pour oser me remettre en question ? »Après avoir reçu deux gifles, Lucienne a levé les yeux et fixait Carole : « Quoi, j’ai touché un point sensible ? Il s’est passé quelque chose quand tu as rencontré Janine, pas vrai ? J’ai entendu dire que la fille de la famille Leclerc s’était perdue et avait été retrouvée plus tard dans un orphelinat. Tu as rencontré Janine à cette époque, dans le même orphelinat, non ? »Le visage de Carole a changé immédiatement de couleur à ces mots :« Comment tu … Lucienne, tu crois vraiment que quelqu’un va croire tes suppositions absurdes ? »Cette dernière a esquissé un sourire :« Mademoiselle Carole, ou devrais-je dire autre chose ? Tu veux savoir comment je le sais, n’est-ce pas ? C’est simple : j’ai pris ta photo et je l’ai montrée à l’ancien directeur de l’orphelinat. Elle se souvient encore de toi, surtout parce que tu res
Carole a montré un peu d’impatience :« Je te l’ai déjà dit très clairement. Si tu fais ce que je te demande, tu n’auras jamais à te soucier d’argent. L’université, pour nous qui avons de l’argent, ça ne représente rien du tout. »Tant que Lucienne prenait l’identité de Janine pour devenir la fille de la famille Leclerc, comment pourrait-elle manquer d’argent ? Aller à l’université ou non ne faisait aucune différence. Bien sûr, Carole préférait que Lucienne n’y aille pas ; ce serait plus facile de la contrôler ainsi.Lucienne a protesté avec un peu de rancune : « Mais pour quelqu’un comme moi, aller à l’université, c’est très important. »Voyant que Lucienne refusait d’accepter, Carole a fait immédiatement une grimace et a répondu d’un ton glacial : « Très bien, puisque tu refuses, je vais appeler le directeur pour lui dire que tu es encore à l’école ! »« Non, je vous en supplie, mademoiselle Carole ! », a-t-elle dit.Affolée, Lucienne a attrapé Carole par le bras. Par accident, se